« Ne t'en fais pas Baba, je te rendrai fier »

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On a passé la première semaine tous ensemble avec les enfants. Franchement c'était le meilleur moment que j'ai vécu depuis un mois. Yanis était 100% disponible, on a emmené les enfants dans à peu près tout les parcs d'attractions, on les a fait kiffé au maximum. Et moi aussi d'ailleurs. J'avais ma petite famille prêt de moi et c'était le plus important.

J'ai revu mon médecin pour les dernières vérifications, tout allait bien mes prises de sang étaient bonnes.

Le médecin : comment vous vous sentez?

Moi : ça va beaucoup mieux

Lui : et au niveau psychologique ?

Moi : j'oublierai jamais ce qui vient de se passer si c'est ça que vous voulez savoir et j'ai pas besoin d'aller voir un psychologue. Mes enfants, mon mari, ma famille sont ma thérapie.

Lui : je ne vous demande pas d'oublier Sofia, je veux juste savoir si vous allez bien mentalement. C'est bien beau le paraître mais il n'y a aucun mal à certain moment de lâcher prise et d'accepter qu'on ait besoin d'aide. Là aujourd'hui peut être que votre famille c'est votre thérapie comme vous dites mais c'est aussi l'élément déclencheur qui vous rappellera toujours ce qui s'est passé.

Moi : je suis pas d'accord c'est ce qui me permet de tenir. Parce que ma famille c'est tout pour moi, ma vie entière je la consacre à mes enfants, c'est eux ma vie. Certes j'ai perdu mon bébé, certes c'est très douloureux mais je suis déjà reconnaissante d'avoir mes deux enfants.  Je suis consciente que certaines femmes n'ont malheureusement pas la chance d'en avoir un seul et moi je vais venir me plaindre? Je comprends que vous vous inquiétez de mon état mental mais j'ai jamais été aussi forte que maintenant.

Le médecin : je vous crois. Mais au moindre soucis vous venez me voir ou vous m'appelez à n'importe quel moment je reste disponible.

Je suis rentrée chez moi j'ai expliqué un peu à Yanis ce qui s'était dit. On a préparé nos valises parce que le lendemain c'était direction l'Italie. J'étais trop impatiente.

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Lendemain matin, on a déposé les enfants chez ses parents.  Franchement j'étais pas bien de les laisser, il me manquait déjà. On a embarqué et ça allait mieux, Yanis m'a réconforté. J'étais contente qu'on puisse passé un peu de temps que tout les deux, histoire de se retrouver parce que l'épreuve qu'on vient de traverser aurait pu nous éloigner et avoir raison de nous mais au contraire, ça nous a encore plus rapprocher.

Yanis nous réserver une petite villa. Franchement c'était simple mais super beau. Je me sentais comme chez moi. On s'est installé puis on a fait une petite sieste, fatigué par le voyage.

On s'est réveillé puis préparer, on allait se promener à Venise ce soir. Je me suis mise sur mon 45 comme dirait Yanis. Et lui sur son 56, Monsieur narcissique bonsoir.

Franchement je passais un super moment, pendant un instant c'était que lui et moi. J'avais les enfants dans le coin de ma tête mais je savais qu'ils allaient bien.
On a dîné dans un petit restaurant sympa puis on s'est promené. Ça nous a fait du bien à tout les deux.

Je vous passe le séjour ça s'est super bien passé. J'ai retrouvé mon mari, on est encore plus complice qu'avant.
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Retour en France, impatiente de retrouver mes bébés. On les a récupéré chez ma mère, il avait fait les derniers jours chez elle. Demain la reprise de l'école pour Yaz.