« Ne t'en fais pas Baba, je te rendrai fier »

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Et après le beau temps, la tempête.

On était tellement heureux, dans notre monde, c'était l'amour fou entre nous il fallait bien que quelqu'un vienne gâcher notre bonheur. Nos retrouvailles auront été de courte durée..

Ça fait un mois que Yanis est sorti, un mois que les choses se passent bien entre nous. Yanis pour le coup il a mûrit mais je le reconnais plus, très posé dans sa tête, il passe moins de temps dehors avec ses potes, il essaye de passer tout son temps avec les enfants. Il me force à sortir et à prendre soin de moi, aller faire du shopping, allez chez le coiffeur, me faire une manucure bref il fait tout pour que je sois bien.

Aujourd'hui, je ne travaillais pas. J'en ai profité que les enfants soit chez ma mère pour faire quelques cartons. Maintenant que financièrement on est beaucoup plus stable, on a décidé d'acheter une maison. On déménage le mois prochain, je suis trop contente.

J'étais tranquillement dans les cartons entrain de m'ambiancer sur du Drake, il fallait bien que quelqu'un vienne me dérangeait dans mon ambiancement. J'enfile un pantalon et je pars ouvrir.

Gros choc, Melissa et son « fiancé » Bilal en face de moi. Une grosse blague. Je suis entrain de rêver non?

Moi : Salam Aleykoum

Bilal : Aleykoum salam

Moi : je peux vous aidez?

Bilal : on peut rentré deux secondes?

Moi : je préfère pas

Melissa : t'as vu...

Bilal : - en la coupant - on est pas venu ici pour faire des histoires si c'est ce que tu redoutes. On veut juste discuter.

Moi : - en les laissant entrer - allez-y.

Ils sont entrés et se sont installés dans le salon.

Moi : vous voulez boire quelque chose?

Bilal : non merci.

Moi : du coup allez droit au but, je vous écoute.

Bilal : je suis au courant pour Yazhid.. elle n'a pas pu me le cacher longtemps. Je sais tout ce que tu as fais pour lui, tu l'as élevé comme ton propre fils mais..

Moi : - en le coupant - si vous êtes venus ici pour parler de Yazhid désolé de vous dire que vous vous êtes déplacés pour rien.

Melissa : c'est mon fils je te signale.

Moi : je te signale que tu l'as abandonné après seulement deux semaines de vie. Tu t'es barrée pour t'amuser avec tes mecs. T'as préféré tes copines, ta liberté à ton fils donc viens pas me dire « c'est mon fils » parce que c'est faux t'es juste celle qui l'a mise au monde. Je l'ai élevé, je l'ai nourri, je l'ai éduqué, j'ai tout fait pour qu'il ne manque de rien et qu'il ait quand même un amour maternelle. Tu m'as laissé assumé TON rôle. J'étais pas prête à être mère moi mais j'ai tout fait pour lui. Et Dieu seul sait à quel point je l'ai aimé et à quel point je l'aime. Et je peux te dire qu'à l'heure qu'il est, je ne fais aucune différence entre mes enfants. Je l'aime comme j'aime ma fille. Tu as des regrets aujourd'hui?