Moi : me crie pas dessus, je suis perdue. Si je te choisis toi je sais très bien qu'ils ne m'adresseront plus jamais la parole et ils vont retournés le cerveau de ma mère, ils savent très bien comment m'atteindre. Et si je les choisis eux, ...Lui : - en me coupant - vas-y je te facilite ton choix, va avec eux. Depuis tout à l'heure tu parles chinois, je perds pas mon temps avec une meuf qui sait pas ce qu'elle veut.
Si t'as peur de faire un choix je le fais à ta place. - en me poussant et en partant dans sa chambre -Il s'est changé car il était toujours en costard et il est sorti.
Je suis restée là en plein milieu du couloir, j'étais choquée, choquée de sa réaction. J'étais loin dans mes pensées quand ma mère m'a appelé!
Moi : allô ?
Elle : je suis désolée pour tout à l'heure. J'aurai dû te soutenir. J'étais d'accord avec eux mais j'ai changé d'avis quand je vous ai vu. Je vois bien comment Yanis te regarde et comment tu le regardes. Ça se voit que vous vous aimez. Personne n'a le droit de te demander de faire un choix.
Moi : c'est trop tard, Yanis il... - je me suis mise à pleurer, une vraie fontaine à eau -
Elle : - en me coupant - Yanis rien du tout, c'est pas trop tard. Si tes frères ne sont pas content tant pis pour eux. Ton mari il t'aime, et tu l'aimes aussi n'écoute personne.
Moi : c'est trop tard, vous avez gagné j'espère que vous êtes fière de vous. Encore tes fils je m'en fou, ils se sont jamais comporté comme des frères avec moi sauf quand il s'agissait de me frapper dessus pour faire les bonhommes et toujours je pardonnais mais toi, t'es ma mère. Tu t'es toujours rangée de leur côté, tu me soutiens jamais ah si pardon tu me soutiens que quand ils sont pas là. Jamais t'as réussi à me soutenir devant eux, à dire que j'avais raison, à leur dire qu'ils avaient tort. Moi c'est simple je suis avec Yanis donc soit vous l'accepter soit vous pouvez m'oublier. Et si baba il aurait été là, ça ne se serait jamais passé comme ça. Donc si tu veux me voir tu sais où me trouver parce que moi c'est fini je mettrais plus les pieds à la maison tant que vous n'accepterez pas mon mari. Salam. - en raccrochant -
Vous pouvez pensé que je suis dure avec elle mais, ça a toujours été comme ça. Quand mes frères sont là, elle se range toujours de leur côté. Quand ils me frappaient sans raison, elle disait rien et quand j'étais dans ma chambre à me tordre de douleur elle venait et me disait que j'aurais dû les écouter. Quand mes frères me frappaient parce que j'avais pas repasser leurs vêtements, elle disait que c'était de ma faute que j'aurais dû le faire. Quand mes frères partaient plusieurs mois sans donner de nouvelles, c'est chez moi qu'elle venait pleurer et qu'elle demandait si j'avais réussi à avoir de leurs nouvelles par leurs potes. Et moi je disais jamais rien , je me plaignais jamais parce que c'est ma mère. Ils arrivent toujours à lui retourné le cerveau et à la faire culpabiliser. Je lui demande pas de faire un choix entre ses enfants, je me le permettrai jamais, mais au moins de me soutenir quand j'ai raison et vis versa.
Je suis partie dormir en pensant à tout ce qui venait de se passer...
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💭💭💭💭💭💭💭💭💭💭Moi : tu me manques papa.
Lui : toi aussi tu me manques ma fille, mais il faut que tu sois forte. La vie est dure mais je sais que tu t'en sortiras, t'es plus forte que tu ne le penses. Ne laisse personne se mettre entre toi et ton mari. Si je l'ai choisi lui, c'est pas pour rien, vous vous apporterez beaucoup mutuellement. Vous allez traversé des épreuves, mais vous en sortirez plus fort seulement ensemble donc ne le lâche sous aucun prétexte. Ne laisse personne faire les choix à ta place.
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« Ne t'en fais pas Baba, je te rendrai fier »
Roman d'amourL'annonce de sa maladie nous a tous anéanti. En stade terminale, les médecins n'ont rien pu faire lui, il était trop tard. La maladie l'a emporté quelques mois après. Il nous a laissé seul dans ce monde sans aucun repère. Il était notre repère, notr...