« Ne t'en fais pas Baba, je te rendrai fier »

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J'ai rejoins les deux autres sauvages là et on a passé toute la journée a la maison en famille, a rattrapé le temps perdu. Finalement Yanis était content, Yazhid l'a très vite accepté.

Le soir, on a reçu la visite d'Amine.

Amine : wesh la famille.

Yazhid : Tonton - en courant dans ses bras -

Amine : c'est mon petit ça.

Moi : Salam Amine, ça va?

Lui : Salam, ça va et toi petite tête? - en me faisant une petite accolade -

Moi : ça va ça va.

Lui : wesh frère bien ou quoi?

Je vous passe les détails, leur retrouvaille là. Je les ai laissé discuter pendant que je suis partie couchée mes deux bébés.
Je suis retournée les rejoindre et ils avaient monopolisé la télé avec leur play et leur foot là.

Amine : t'es contente toi c'est bon il est là ton Yanis!

Moi : c'est pas MON Yanis déjà.

Amine : c'est pas ce que tu disais.

Moi : m'invente pas une vie Amine.

Lui : - en l'imitant - m'invente pas une vie Amine. Frère elle nous a cassé les c***** avec toi et là elle fait la meuf qui n'assume pas.

Moi : je te calcule même pas un peu. Crois pas ce qu'il te dis Yanis.

Lui : je suis un mytho moi? Yanis il me manque trop, je l'aime trop - en faisant une voix aiguë -

Moi ; je parle même pas comme ça, abuse pas.

Yanis : ça a pas changé à ce que je vois. Vous aimez toujours vous clashez vous deux.

Moi : on change pas une équipe qui gagne.

Amine : on est une équipe maintenant ?

Moi : duo de choc. Vous voulez mangé?

Amine : tu sais je dis jamais non pour manger mais là w'Allah j'ai mangé avant de venir en plus je reste pas, j'étais juste passé prendre des nouvelles du frérot. De toute façon on se capte demain gros.

Yanis : tqt, merci frère.

Amine est reparti du coup.

Moi : tu veux mangé toi?

Yanis : non tqt. Et c'est quoi ça?

Moi :  c'est quoi quoi?

Yanis : votre serrage de bras, accolade, câlin appel ça comme tu veux.

Moi : bah c'est rien c'est comme si je disais bonjour à mes frères, à tes frères à des proches quoi.

Lui : bien sûr.

Moi : quoi?

Lui : j'aime pas.

Moi : je le referai plus alors. Mais y'a rien.

Lui : même j'aime pas, t'embrasse personne. Tu sers la main c'est tout.

Moi : arrête de faire ton jaloux là

Lui : je suis rien du tout jaloux. J'aime pas comment tu te comportes avec lui. Ça a beau être mon pote mon frère c'est la même.

Moi : t'es devenu parano ma parole. C'est lui déjà qui m'a serré dans ses bras et c'est bon à partir de maintenant je lui dirai bonjour de loin.

Lui : de très loin.

Moi : oui le jaloux. J'ai un rendez-vous à l'entreprise demain. Nora se réveille vers 3h. Si t'es encore debout je te laisse géré. Le biberon t'aura juste à le chauffé. Je dépose Yaz à la crèche et Nora chez ma mère comme ça t'es tranquille demain.

Lui : je peux les garder les deux t'inquiètes. J'ai besoin de passé du temps avec les deux. 

Moi : si tu le sens vas-y et si t'as un soucis tu appelles.

Je suis partie me coucher et j'ai dormi jusqu'au lendemain sans être dérangé. Il était 7h30 et Yanis était entrain de dormir sur le canapé avec Nora sur lui qui dormait grave bien. J'ai pris la petite et je l'ai mis dans son berceau.

Je me suis préparée et je suis partie à mon rendez-vous. Ça faisait un moment que je ne travaillais plus ou du moins travailler à distance et gérer les gros problèmes. Maintenant que Yanis est là, que yazhid grandit il faut que je me remette à bosser. C'est la boîte de mon père, c'est mon devoir de préserver son héritage, de bien faire les choses. Avec Yanis comme ancien taulard, j'ai peur qu'on lui ferme les portes et il faut bien un revenu dans le foyer. J'étais pas plus inquiète que ça, je piochais dans mes économies, mais un moment il faudra bien faire rentrer de l'argent.

Après 2h de réunion interminable, je suis partie rendre visite à Ayna.

Cette partie n'est pas très longue mais il y en a une demain ou mardi soir💕