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Avançons un peu dans le temps, j'étais presque à terme et c'était la course pour tout préparer pour l'arrivé du bébé. On a annoncé la nouvelle aux enfants, pour le moment ça va ils sont impatient de rencontrer leur petit frère, nous aussi d'ailleurs.

Mon ventre grandissait à vu d'œil, genre il est sorti d'un coup. Yanis était au petit soin avec moi, franchement il était investi à 100% dans la grossesse limite plus que moi. Toujours à s'inquiéter avec ses ça va ? Tu veux un truc à manger ? T'es sûre? Si t'as faim tu me dis je vais te chercher un truc. C'est tellement mignon, il essayait de vivre cette grossesse au maximum n'ayant pas pu vivre pleinement les deux premières.

J'ai annoncé au reste de la population pour ma grossesse, tout le monde était surpris par la taille de mon ventre. En même temps y'a de quoi, tu vois une personne super fine et du jour au lendemain son ventre à triplé de volume. Mais tout le monde était content pour nous, cet enfant c'était une bénédiction.

J'étais donc presque à terme, j'étais super fatiguée j'ai donc arrêtée le boulot je me consacrais à 1000% sur cette grossesse. Puis de toute façon je ne pouvais pas faire grand chose, j'avais mal partout et j'étais fatiguée pour un rien. Yanis le pauvre il gérait vraiment tout, la maison, les enfants, son boulot. Franchement j'ai le meilleur des maris.

Un soir, j'avais super mal au ventre mais je ne voulais pas m'affoler j'ai rien dit même si j'ai pas dormi de la nuit. Yanis a déposé les enfants chez ses parents parce que clairement on savait que j'allai accouché dans les jours qui suivent. Donc on a préféré les laisser chez nos parents. Yanis voulait resté à la maison avec moi mais je lui ai dis que ça ne servait à rien et que si je sentais que c'était le moment je l'appellerai. Il voulait tellement pouvoir assister à cette naissance et je le comprends. Ce matin, je me lève pour lui préparer son petit-déjeuner et son repas pour la journée j'avais super mal au ventre mais je me suis tue. Il est donc parti bosser normal et comme toujours en me disant si il y a un soucis je l'appelle.

Je passe ma journée à me tordre de douleurs mais je savais que je n'allai pas accouché maintenant. Je me suis occupée toute la journée pour oublier la douleur et vers 17h je perds les eaux. Je me prépare, prépare les affaires du bébé et j'appelle Yanis qui était à une heure de chez nous.

Yanis : quoi comment ça tu as perdu les eaux?

Moi : j'ai perdu les eaux tout simplement, je vais à l'hôpital.

Yanis : sur ma vie tu vas pas accouché maintenant, pas tant que je ne suis pas là tu contractes tes fesses je sais pas ce que tu fais mais tu sors pas mon fils maintenant. Je veux être le premier que mon fils verra.

Moi : - morte de rire - je sais bien mais je peux rien contrôler Yanis, et j'ai juste perdu les eaux ça veut pas dire que je vais accouché là maintenant dans les secondes qui suivent donc commence pas à t'aventurer dans des go fast là, t'es pas dans fast and furious tu roules normalement.

Yanis : mouais

Moi : quoi mouais?

Yanis : concentre-toi pour pas accoucher avant que j'arrive et moi je gère ma conduite

Moi : w'Allah Yanis blague pas avec moi, soit prudent stp.

Yanis : je vais faire attention t'inquiètes pas, et toi appelle un de tes frères qu'il te dépose à l'hôpital. Je me dépêche.

«  Ne t'en fais pas Baba, je te rendrai fier »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant