L'elfe-magicienne(Thranduil love story)

La peur de la solitude

Ada (papa) était encore entrain d'essayer de trouver le mot de passe quand je me souvins de celui-ci. Je m'écriai:

-Mellon! (ami)

-Quoi? Qu'est-ce que tu dis?, demandèrent les autres en cœur.

Ils eurent leur réponse quand la porte s'ouvrit avec légèreté. Ce que je ne croyais pas qu'il pouvait ce passer... Après tout, c'était une énorme porte en pierre. Quand nous entrâmes, à la dernière minute, je me retournai en vitesse pour sauter sur un poulpe géant. Tous le monde se mirent en position de combat. Legolas se mit à lui tirer des flèches. Moi, je lui sautai dessus, comme une détraquée. Et présentement, j'essayais d'éviter les attaques des autres. Je vis une flèche arriver vers moi, sortis mon katana, sautai dans le vide et enfonçai ma lame dans la bestiole qui avait surement une envie folle de me tuer. Avant que qui que ce soit ne puisse faire un geste, je découpai le poulpes en petits morceaux et gueulai:

-À la bouffe! C'est sukiyaki ce soir!

-C'est quoi sukiyaki?, demanda mon petit hobbit innocent, Frodon.

-Un met à base de poulpe. C'était très populaire là où je vivais dans une de mes vies antérieures., expliquai-je avec un petit sourire triste.

-C'était où?

-Le Japon. C'est un pays dans un monde qui s'appelle la Terre., expliquai-je.

Ce soir là, personne ne dormit car de un, on s'étaient perdu. De deux, on était en pleine pause souper. Soudain, mon oreille fût dérangée par un bruit suspect. Je vis quelque chose de gris qui était tapi dans les buissons qui avaient poussés au beau milieu de nulle-part. J'allais partir à sa poursuite, l'ayant reconnu comme étant Gollum, mais mon père me dit:

-Laisse-le partir, il n'est aucune menace tant qu'il ne nous a pas attaqués. 

Soudain, il se retourna vers un tunnel qui menait à mon lointain cauchemar et dit:

-C'est par là.

Puis, il se tourna vers Merry et lui dit:

-Dans le doute, Merriadoc Took, suivez toujours votre nez!

Gimli ajouta une couche à mon malaise:

-Vous avez raison, Sir Gandalf, l'air est moins infecte par là.

-Moi, mon nez me dit qu'on devrait prendre un autre chemin., murmurai-je.

-Aurais-tu peur, Imladris?, se moqua Boromir.

-Bien-sur que j'ai peur. Il y a un Balrog vivant en bas!, m'écriai-je. 

-Serais-tu plus faible que tu ne le prétends, femme?, ironisa Boromir.

-Non. En fait, le vrai courage, c'est d'admettre ses peurs et de les vaincre. Il n'y a pas de courage sans peur. Le fait que j'ai peur n'a aucun rapport avec de la faiblesse. C'est juste que je connais la défaite autant que je connais la victoire. J'ai peur de revivre un évènement traumatisant du passé. C'est tout., dis-je.

Sur ces mots, il se tut. 

Prochain chapitre le 12 mai 2018.