QUAND LES MASQUES TOMBENT (Tome 1)

Chapitre 18: Lettre à Harry

|Drago la fit monter sur un dragon noir et ils décollèrent tous les quatre ! Drago, Bellatrix, Amycus et elle.|

Deux heures plus tard, le dragon passa au-dessus d'un grand manoir. Le manoir des Malefoy.

-On ne va pas là ? s'écria Drago pour couvrir le bruit du vent.

-Non ! répondit Bellatrix. Ton père et ta mère nous attendent autre part.

Hermione se figea. Les parents de Drago ? Elle aurait dût s'en douter. Mais non, au lieu de ça, elle était tombée amoureuse d'un Mangemort odieux et magnifique. Il était extrêmement beau, surtout quand le vent ébouriffait ses cheveux blonds.

Enfin, une heure après avoir survolé le manoir de Drago, le dragon se posa. Il y avait une grande clairière, mais rien autour. Aucun maison, aucun manoir, rien.

Bellatrix s'avança lentement, puis effectua des gestes avec sa baguette. Un grand manoir apparut, caché au paravent par un sortilège puissant. Encore quelque chose qu'Hermione aurait dû deviner.

Hermione fut poussé en avant par Drago, qui l'enferma dans une cellule au sous-sol, et partit sans se retourner.

Drago s'enferma dans une chambre et pour la deuxième fois de sa vie, il pleura. Des larmes s'écoulèrent sur ses joues, il ne fit rien pour les cacher. Bellatrix était de retour. Sa tante monstrueuse qui le forçait à tuer, à mutiler et à torturer. Une fois, elle l'avait forcé à torturer une petite fille de cinq ans, qui n'avait rien fait. Il lui avait lancé à contre cœur une centaine de Doloris, et après lui avoir dit que tout était fini, il lui avait lancé un Sectumsempra qui l'avait tué dans la souffrance. Bellatrix aimait bien le concept « Espérer pour mieux tomber ». Chaque fois qu'elle avait une victime, elle lui faisait croire que tout était fini, qu'elle allait pouvoir rentrer chez elle. Et après une longue minute, elle la tuer violemment.

-Drago ? dit la voix de sa mère.

Il sécha rapidement ses larmes et alla ouvrir la porte. Sa mère, vêtue de noir comme à son habitude, entra dans la chambre.

-Drago, tu as pleuré ?

Elle referma la porte derrière elle et s'assit sur le lit aux cotés de Drago.

-Oui. Je sais que Bellatrix va encore me demander de tuer, et je ne veux pas. Plus jamais je ne tuerais. PLUS JAMAIS !

-Alors va-t'en. Pars loin d'ici.

-Elle me retrouvera.

-Non, tu pourrais survivre loin d'ici Drago !

-Je ne peux pas partir.

Son ton signifiait clairement que la conversation était close. Sa mère se leva et partit. Drago décidé d'écrire une lettre à un certain Harry.

« Harry,

Tu sais que j'ai avec moi Hermione. Je la garde prisonnière, et j'espère que tu ne tenteras pas de la récupérer, toi et Ron. Je sais que tu le feras, mais je pourrais lui faire du mal si j'apprends que vous êtes en route vers là où je me trouve. Soit dit en pensant, n'essayez même pas le manoir, nous n'y sommes pas. A vrai dire, je ne sais même pas moi où nous sommes. C'est en Angleterre, ça c'est sûr. Mais après tout, tu ne vas pas faire toutes les forêts de l'Angleterre pour me trouver, non ? J'aime bien te narguer Harry. Je sais aussi que quelqu'un d'autre lira cette lettre avant toi, puisque le courrier est surveillé. (Cette personne a intérêt à autorisé le remise de cette lettre, ou elle aura à faire à mon père. Quiconque m'empêchera d'énerver Harry le paiera cher.).

Revenons-en aux faits. Harry, je voudrais savoir comment tu comptes t'y prendre pour venir jusqu'ici ? Parce que le manoir, tu vois, est bien dissimulé et ta magie blanche ne suffira jamais. Tu crois vraiment avoir une chance face à Bellatrix Lestrange ? Ahana, quelle drôle de blague. Je me ferais un plaisir de t'envoyer chaque jour une lettre pour te dire comment Hermione souffre d'être ici, et si par bonheur elle est torturée, tu seras le premier (après moi bien sûr) à le savoir.

Sur-ce, bonne nuit (Tu devines sûrement mon sourire sadique derrière ces paroles. Saches que tu devines bien.)

D.M »

Il envoya la lettre et descendit manger, où sa famille l'attendait. Il trouva Bellatrix, son père, sa mère et une petite fille, assis à une table.

-C'est qui lui ? demanda la petite fille d'un air innocent.

-C'est ton grand frère, lâcha Lucius.