CHAPITRE5

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PDV DE SORAYA
On venait de rentrer avec Ali, on est allé au parc après au cc, il voulait m'acheter des habits mais j'ai dit non. Je le sens pas lui du tout. Que la nuit tombe pour que je règle tout, on est rentrés aux environs de 11h, parce qu'on a duré au parc ainsi qu'au cc, je ne sais pas pourquoi. Quand on est rentrés, on a trouvé que tout était comme avant, tout était nettoyé mais j'entendais juste que la mama se mette ses crèmes parce qu'elle va s'en douter même avec l'odeur. Je décide d'aller dans ma chambre et là il y a mon hystérique de mère qui se pointe.

Et bim une gifle pour moi.

Elle: je ne sais pas comment mais je sais que t'as quelque chose à avoir avec ça.

Et ouais tu t'es pas trompée, c'est moi qui ai tout fait mais je ne peux rien te dire en face pour ne pas griller ma couverture.

Moi: je ne sais pas de quoi tu parles*mes fameuses larmes*

Qu'est-ce que je croyais aussi, je savais que mon excuse est vraiment dure à avaler. Elle m'a giflée encore. Après elle vient avec un fouet et appelle Youness et Moussa qui me prennent des deux cotés, elle commence à me fouetter.

Elle: Ali n'est pas là pour te défendre aujourd'hui, tu vas subir.

Subir, encaisser et apprendre.

Elle: tu te fou de moi?

Youness: maman encore plus, on a trouvé nos vêtements avec des marques de ciseaux.

Subir, encaisser et apprendre. Mes larmes coulaient et ces dernières étaient réelles.

Maman: comment tu as pu troué les habits de mes fils et te dire que tu n'en subirais pas les conséquences?Tu n'es rien d'autre qu'une keh. Tu vas me payer ça*en doublant de force*

Vous allez tous me le payer, on ne peut savourer une vengeance qu'avec de la patience. Je suis patiente pour toi Nouria, juste pour toi sinon si ça ne tenait qu'à moi, je les aurai déjà fait vivre un enfer pas possible. Elle ne s'arrêtait pas, je sentais le sang couler de mon dos, j'en pouvais plus. Après une heure elle décide de s'arrêter et me laisse en plan.

Youness: la pute elle est fait moins la maligne.

Moussa: tâche de nettoyer ton sang avant qu'on ne revienne. Je rampe pour aller dans ma chambre. Je rentre dans la salle de bain J'allume l'eau froide, je rentre sous la douche en veillant bien à ce que l'eau couvre bien mon dos.

Moi: AHHHHHHHH!*pleure*

Je pouvais pas, c'était trop dur, j'en pouvais plus, cette douleur physique et mentale en même temps me ronge de l'intérieur, détruit tout ce qui reste de bon en moi, la bonté qui restait en moi est en train de s'évaporer. Ils me verront dans mon éclat de lumière, ils me verront dans ma plus belle splendeur. Ça faisait un mal de chien. Après je prends la trousse de secours pour me soigner le dos. Je galerais à trouver mon dos mais j'ai pu le faire. Ça allait mieux. Je m'habille en couvrant bien mon dos.

Je sors pour aller voir, ils étaient tous là ainsi qu'Ali.

Ali: qu'est-ce que t'as?

Et là il y a Youness qui vient vers moi et met sa main sur mon dos en prenant bien le soin d'appuyer très fort dessus, tout ça pour me dire de ne rien dire à Ali.

Moi: oh moi je n'ai rien.

Ali: tant mieux, je sors. Ne m'attendez pas, je rentrerai demain.

Il s'en va.

Youness: la petite kehba obéit bien, c'est bien en frappant mon dos.

Moi: Aïe!

Moussa: ta gueule!

La mafieuse masquée Où les histoires vivent. Découvrez maintenant