CHAPITRE7

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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme.
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PDV DE SORAYA
Je me lève de mon lit, me brosse les dents. Je sors et commence par nettoyer le salon et là je tombe sur une photo de mon père, je laisse échapper quelques larmes que j'essuie à la seconde.

XXX: pourquoi tu ne cesses pas de faire la victime et l'innocente?*en m'arrachant la photo*

C'était Youness.

Youness: t'en as pas mare? C'est de ta faute s'il est mort, s'il n'avait pas décidé d'aller te chercher ce jour, il ne serait pas mort.

Moi: tu peux me traiter de tous les noms du monde et m'accuser de tout sauf de la mort de mon père, je l'aimais trop pour cela.

Je me lève et continue mon ménage. Il s'en va.

Je vous passe une heure, j'avais fini le salon et la chambre de la reine de la maison et de celle des garçons. Maintenant je cuisine. Je finis et mets tout sur la table, je vais à la cuisine et je commence à manger et d'un coup je sens mon assiette propulsée sur le sol. Je relève la tête et vois Moussa.

Moussa: pour infos, tu ne mangeras plus sauf si nous t'en donnons l'autorisation. Et range-moi tout ça!

Je me lève et range l'assiette et nettoie tout et je décide de m'isoler dans ma chambre.

J'ai beau le cacher mais je souffre et j'ai mal de tout ce que je vis mais ce n'est pas pour autant que je vais chialer car ça n'arrange rien et que je vais m'abattre sur mon sort, je me dois de m'en sortir.

Ce soir, c'est la première réunion avec Moha. Et j'espère qu'il n'y aura pas quelqu'un qui me poussera à faire une bêtise parce que j'ai vraiment pas envie de me prendre la tête ce soir déjà que j'ai le moral à zéro. On toque à ma porte. Sûrement Ali.

Moi: oui.

Il rentre et se pose par terre parce que j'étais assise sur mon lit, ma mère a fait sortir la table et la chaise qui était là, seule ma salle de bain est belle.

Ali: on peut parler?

Moi: de?

Ali: jamais répondre une question par une autre.

Moi: ça ne fait pas partie de mes interdictions.

Ali: et me parler en fait partie?

Moi: qu'est-ce qui te fait dire ça?

Ali: quelle tête de mule!

Moi: c'est juste que j'aime bien t'énerver.

Ali: et pourquoi donc?

Moi: ça fait ressortir ta beauté.

Ali: ah bon?

Moi: peut-être?

Ali: bon ça me casse les nerfs en deux.

Je riais de lui.

Ali: au moins j'ai réussi à t'arracher un sourire et pas qu'un peu.

Moi: réjouis-toi bien puisque c'est le dernier que t'auras de moi.

Ali: le masque te transforme en ce que tu n'es pas.

Moi: de quoi tu parles?

Ali: sans masque tu es si fragile et beaucoup plus ouverte. Avec le masque tu es glaciale, froide. C'est pas une vie ça!

Moi: je crois que c'est la fin de notre discussion. Je veux être seule.

Ali: comme tu veux.

Il s'en va. Je décide de pas penser à ce qu'il m'a dit.

La mafieuse masquée Où les histoires vivent. Découvrez maintenant