Don't let me go H.S tome2 ( en correction/réécriture)

74- jouer le héro amène parfois des conséquences...

•chapitre 74•

Les mots de Harry jouaient en boucle dans ma tête.

"J'ai tué son père."

Sa voix avait été tellement froide et son ton de voix sec, que j'en avais des frissons. Je n'étais pas idiote, je savais qu'Harry avait déjà tué des gens après tout j'avais déjà été témoin, mais ça me faisait toujours peur. On dirait que lorsque Harry faisait cela il n'était pas mon Harry. Il n'étais pas l'homme avec qui je vis, celui qui m'embrasse tendrement, celui qui me prend dans ses bras pour faire sécher mes larmes, celui qui avait hâte que l'on se marie. Ce Harry la était froid et dans aucune émotions. Lorsqu'il avait dit cette phrase j'étais resté figés, je souhaitais avoir mal entendu. Je le souhaitais, mais bien sûr, ce n'était qu'un souhait. Je n'avais rien rajouter à ses mots froids et durs. Je m'étais simplement levé de ses cuisses et j'avais attrapé quelques vêtements. Je savais que le regard de Harry était posé sur moi, mais je l'ignorais. J'avais pris des sous-vêtements et m'était dirigée vers la salle de bain. Je m'était fais couler un bain et me voici. Je n'avais pas entendu Harry bouger dans l'appartement. J'imaginais qu'il était encore dans la chambre. Les confidences qu'il m'avait fait me faisaient peur. Il savait qu'un jour nous allions être séparés. Il savait que nous allions souffrir chacun de notre côté. Ce n'était pas la première fois que cela allait arriver, mais Harry me faisait croire que c'était la dernière, car Joey allait nous détruire. Je ne comprenais pas comment il allait faire cela, mais le fait que Harry soit aussi sûr me terrifie. La petite de Joey tout à l'heure m'avait bien secoué. Je savais qu'elle avait fait de même pour Harry, mais il voulait sembler fort devant moi. Harry était comme ça, il voulait sembler le plus fort. Je soupira et accota ma tête contre la baignoire. Je savais que le fait que je sois partie dans la salle de bain avait en quelque sorte blessé Harry. Je savais qu'il pensait probablement que j'étais fâché contre lui à cause du meurtre. Je n'aimais seulement pas parler de cela. Des gens dirait que Harry est un meurtrier, un connard, un sans cœur... Dans mes yeux à moi il est un homme incroyable.

Je me fis sortir de mes pensées par un cognement à la porte de la salle de bain. Je sursaute et me racle la gorge .

"Oui?" Demandais-je à Harry qui était de l'autre côté de la porte.

"Je...je sors, je... Je vais aller voir Liam." La voix de Harry était tremblante." Je verrouille la porte, appelle-moi s'il y a quelque chose." Je n'eus pas le temps de répondre qu'il était déjà parti. Je soupira et plongea ma tête dans la baignoire. Je la remonta après quelques secondes et soupira. Je savais très bien qu'il n'allait pas voir Liam, seulement par le ton de sa voix. Un autre mensonge... Je savais que celui-ci n'était pas gros, mais j'aurais aimé savoir où il allait vraiment.

Ma peau commençait à être plissée, alors je sortis de la baignoire. J'enfila mes sous-vêtements , un leggings et un large t-shirt à Harry. Je laissa mes cheveux en bataille et sortit de la salle de bain. Le silence avait prit possession de l'appartement au grand complet. Je m'affala sur le sofa et regarda le plafond.

PDV Harry (MOMENT TRÈS TRÈS IMPORTANT)

Je sortis de l'appartement, je m'en voulu automatiquement de lui avoir menti. Je savais que lorsqu'elle le découvrirait, elle m'en voudrait. Je monta au volant de ma voiture et me dirigea vers le petit bar du coin. Je savais que c'était mal de laisser ma petite amie seule dans mon appartement, surtout quand un mongole lui veut sa peau par ma faute. J'avais seulement besoin de décompresser. J'avais vu ses yeux lorsque je lui avais avoué tout à l'heure. Elle semblait déçue et dégoûtée. Je détestais lorsqu'elle me regardait ainsi. J'arrêta ma voiture dans le stationnement du petit bar. Je savais que cela était mal, mais à ce moment précis j'en avais besoin. Je soupira et me dirigea vers l'endroit remplit de toutes sortes d'alcools. Je n'eu pas besoin de montrer une carte, la sécurité me connaissait déjà. Il y avait beaucoup de gens pour un début de soirée. Des hommes saouls étaient déjà étendus sur les banquettes presque morts. Je me dirigea vers le bar et m'assoya sur un tabouret devant le comptoir. Le barman était occupé à nettoyer des verres. Lorsqu'il se tourna vers moi un sourire envahi ses lèvres .