7 | L'abruti.

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N/a : Désolé il est pas corrigé donc désolé pour les fautes

——

BROOKE

Cameron, Cameron et Cameron, c'est la seule personne à qui je pensais. Ses yeux, ses lèvres... Il s'est absenté pendant deux jours et je ne comprends toujours pas pourquoi. Il ne m'a même pas contacté une seule fois...

Nous venions de terminer les cours. Mes amies partirent avant moi alors je suis seule. Je me dirigeai vers le parking et je vis Cameron.

Il était appuyé sur sa voiture fumant une clope. Je me dirigeai automatiquement vers lui.

— Fumer tue, lui dis-je.

Il orienta son regard vers le mien.

— J'ai qu'à crever, dit-il sèchement.

Euh d'accord... Je fronça des sourcils.

— Qu'est-ce que t'as? demandais-je brutalement.

— Je ne vois pas en quoi ça te concerne.

— Attend, t'as un problème avec moi?

Il jeta sa cigarette au sol avant de l'écraser.

— Cameron?

— Quoi?! répondit-il brusquement.

— Qu'est-ce qui t'arrive? demandais-je avec un petit geste de recul.

— J'ai rien alors fous moi la paix.

Je suis totalement abasourdie. Est-il bipolaire?

— La fumé t'es monté à la tête ou quoi? je demande.

— Brooke ferme ta gueule.

Cette phrase se répète tel un echo dans ma tête mais je fais tout pour garder mon calme.

— Tu vois à ce moment précis, je t'aurais foutue une énorme gifle mais j'essaye de garder mon calme. Pourquoi est-ce que tu te comportes comme un connard? dis-je.

— Parce que je l'est toujours été. Un con qui baise avec plein de filles. Je n'ai pas pu avoir plus avec toi donc je te laisse. Tu n'étais qu'un objet à mes yeux Brooke, il me dit ça en me regardant droit dans les yeux.

Ma main vînt s'écraser sur sa joue. Sa tête tourna vers la droite et plusieurs personnes se retournèrent vers nous. Il  contracta sa mâchoire mais il ne tourna pas sa tête vers moi.

— Cameron je t'avais fais confiance et tu te servais de moi? Vraiment? La seule chose que tu voulais c'était moi dans ton lit? J'ai été trop conne de te faire confiance. Tu n'es qu'un con, un connard sans cœur. Tu sais quoi tu ne m'as jamais eu dans ton lit mais tu m'aura dans tes cauchemars. Va te faire voir Cameron Wheeler.

Je me dirigeai vers ma voiture et j'entra vite chez moi. Il m'a humilié, je me sens bête bien trop bête. Je versai quelques larmes que j'essuya immédiatement. Je ne dois pas pleuré. J'appela Chelsea et je lui raconta tout en détail. Chelsea c'est un peu la psychologue de notre trio.

— Quel abruti, elle lâche.

— Je te le fais pas dire.

— En fait, vous êtes tout les deux des abrutis.

— Excuse moi?

— Si je t'explique tu vas flipper mais il l'a clairement fait exprès. Je pense pas qu'il pense tout ce qu'il t'as dit. Il veut sûrement que tu t'éloigne de lui ou quelque chose dans ce sens.

— Hein? Mais pourquoi? Ça aucun sens et puis t'es censé l'insulter avec moi et... non... C'est pas vrai...

— Qu'est-ce qu'il se passe? demande Chelsea à l'autre bout du fil.

— Il est avec une fille...

— Comment est-ce que tu peux le savoir?

— C'est mon voisin et il ne sait pas fermé ses putain de volets...

Je me leva d'un bond et je ferma mes volets.

— Chelsea je suis à bout de nerfs là.

Des larmes commençaient à perler sur mes joues, je fais les cents pas dans ma chambre et je tremble... je tremble de colère. Tout ça pour un con? Brooklyn ressaisis-toi.

Mais je ne comprends même pas pourquoi je réagis comme ça. C'est qu'un connard et il ne changera jamais.

— He oh! Brooke! Tu m'écoutes.

— Chelsea je dois te laisser.

— Brook-

Je raccrocha et je balança mon téléphone à l'autre bout de ma chambre. Quand je me rendis compte de mon geste je lâcha un petit cri. Je me précipita sur celui-ci. Il a rien OUFFF.

Je t'aime mon bébé, pensais-je en embrassant mon téléphone.

— Parfois je me demande comment j'ai fait pour avoir une gosse comme toi.

Suite au son de la voix de ma mère je sursauta. Je la regarda puis je sauta sur mon lit. Ma mère vînt s'asseoir sur celui-ci. J'enfonça ma tête dans mon oreiller et je poussa un cri étouffé.

— Cameron? demanda-t-elle.

Je poussa un grognement.

— Je prend ça pour un oui.

— Il m'a humilié et maintenant il couche avec une fille...

— Comment tu peux le savoir?

— C'est notre voisin on voit tout à partir de ma fenêtre.

— Je vais voir ça.

Je me redressa immédiatement et je vis ma mère se diriger vers la fenêtre.

— Maman! criais je.

Ceci dit c'est trop tard elle est déjà devant la fenêtre et elle a ouvert les volets.

— Ah, dit-elle simplement.

— Maman Ferme ses volets!

— Il met un teeshirt, me dit-elle.

— Hein?

— La fille est en train de partir, elle a l'air contrarié.

Ma mère vînt se mettre à mes côtés.

— Il a sûrement une bonne raison.

Ben il a intérêt.

My dear bad boy [HISTOIRE ABANDONNÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant