39. Fin d'un cauchemar (4)

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Une fois qu'Oliver fut prêt à partir, ils sont partis au centre ville. Oliver a essayé de faire la conversation, mais Sara était trop distraite pour suivre ce qu'il disait.

Laurel et Tommy étaient déjà sur place; ils avaient réservé une table pour quatre personnes. Quand Oliver et Sara entrèrent dans le restaurant, ils les ont rejoints et se sont installés.

Sara regarda Oliver et Laurel qui échangeaient un regard entendu ; elle les a ignoré et se concentra sur Tommy, « - Hey man. Alors, Ollie et toi vous êtes-vous bien amusé hier soir ? »

Il lança un large sourire avant de se pencher en avant avec un clin d'œil, « - C'était une soirée entre garçons, de sorte que les détails restent entre nous. »

Sara sourit comme elle leva les yeux, « - quoi qu'il en soit Tommy. Tu n'es plus le play-boy que tu étais. Ma sœur t'a « fouetté » tellement mal qu'il n'y a aucun moyen que tu baises autour d'elle. »

Laurel dévisagea Sara, « - Langage ! et Tommy est son propre. Je lui fais confiance. »

Sara sourit, haussant un sourcil, « - Oh tu sais que je maudis comme un marin et je n'arrêterai jamais et Laurel, tu sais que tu as Tommy enroulé autour de ton petit doigt. »

Tommy donna un coup de pied sous la table comme il renchérit : « -je suis assis juste ici et je t'entends tu sais. »

Sara rit, le narguant, « - je ne t'entends pas nier. »

Avant que Tommy ne puisse répondre, la serveuse est venue apporter les verres d'eau et prendre leurs commandes. La vieille femme cogna Sara qui regardait le menu, renversant de l'eau sur le bras et la jambe droite de celle-ci. La femme avait l'air de s'excuser auprès de Sara, elle crié presque, « - Wǒ hẻn bào quian ! »

Sara posa une main sur son bras et répondit d'une voix douce, « - Bù yòng dān xīn. »

La serveuse sourit comme elle tapota l'épaule de Sara, « - Wǒ măshàng huilai. »

Sara hocha la tête, « - wan quán méi wenti. »

Comme la femme s'éloignait pour obtenir une serviette pour essuyer le reste de l'eau déversée ; le reste de la table, regardait Sara en état de choc.

Sara bougea inconfortablement sur sa chaise, demandant sous l'irritation ; « - quoi ?! »

Laurel fut la première à parler, « - Quand as-tu appris le chinois ? »

Sara fut déroutée par la question : « - de quoi tu parles. »

Oliver a presque sauté en ajoutant, « - cette femme t'a parlé en chinois et TU as répondu. »

Sara sentit son estomac se serer en pensant à ce qui venait de se passer. Elle avait compris ce que la femme avait dit et avait répondu tout naturellement. Elle n'avait jamais pris de cours de langue à l'école et elle prit réellement conscience à cet instant que quelque chose n'allait pas.

Sara regarda chacun d'eux alors qu'ils attendaient impatiemment sa réponse. Elle eut soudainement du mal à respirer ; elle poussa sa chaise et se leva.

Elle ne pouvait pas gérer les regards que chacun lui lancé alors qu'ils attendaient des réponses qu'elle n'avait pas. Elle secoua muettement la tête avant de sortir du restaurant.

Sara n'avait aucun endroit où aller. Elle ne pouvait pas rentrer à la maison ; ses parents seraient là. Elle ne pouvait pas aller avec Oliver ou Laurel comme elle venait tout juste de s'enfuir sans aucune explication. Elle était toute seule.

Elle errait sans but et sans fin comme elle repensé à ces deux dernières années. Elle avait mis tous ses jours à faire la fête derrière elle ; avait travaillé dur pour être accepté à l'Université de danse de National City. Elle avait une merveilleuse relation avec Oliver. Elle adorait ses parents et Laurel était une sœur surprenante qu'elle admirait beaucoup. Elle avait travaillé beaucoup pour obtenir son diplôme. Elle aimait le cinéma et les médias. Elle aimait danser, chanter, aimé la nature. Elle avait tout ce qu'elle aurait pu souhaiter. Et c'était à cause de tout cela qu'elle ne comprenait pas pourquoi tout cela se sentait comme un mensonge... Comme une illusion.

Elle tourna au coin de la rue aux abords du centre-ville, poussant ses mains dans ses poches, son dos légèrement voûté, elle continua sa route sur le trottoir.

Sara s'arrêta quand elle se retrouva en face d'un magasin pour animaux de compagnies, tirant une main de sa poche, la posant contre le verre comme elle regarda à travers la fenêtre. Il y avait toutes sortes de créatures à l'intérieur, mais son attention fut attirée sur les différents oiseaux.

Elle se pencha lourdement contre la fenêtre comme une conversation à dérivé a la surface de son subconscient.

« - comment dit-on canari en arabe ? »

« - Ta-er al-Sahfer est la meilleure traduction. Cela signifie oiseau jaune ou cela pourrait tout aussi bien dire canari je suppose. Pourquoi me demandes-tu cela ? »

« - tel est le nom que je veux pour passer mes épreuves ; celui la même que je donnerais pour prêter serment. Je sais qu'il est bizarre, mais je le vois comme un espoir, et je ne pense à aucun autre mieux que celui-là. »

« - je pense que cela te convient Ta-er al-Sahfer. »

« - j'aime comment cela sonne quand tu le dis. »

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Publié le 21/11/18

Ça fait un moment que j'ai pas postée... Je suis dsl pour l'attente 🙈 J'ai un problème d'ordinateur et surtout de temps libre depuis la rentrée 😅 Mais je continue cette fanfiction 😁 il faudra juste être patient avec moi 😂😂😉

Bref.. j'espère quand même que ce petit chapitre vous plait .. n'hésitez pas à commenter etc...

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⏰ Dernière mise à jour : Nov 21, 2018 ⏰

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