Valentin réfléchissait à toute vitesse.
C'était.. Ils étaient pas vraiment caché ça pouvait très bien ne pas être Maxime mais juste un.. Un abonné qui les avait mis là.. Il fallait pas qu'il se fasse des faux espoirs.. Il ne reverrai sûrement jamais le brun..Il fallait qu'il oublie ce regard, ce sourire, ce rire.. Et cette pilosité faciale incroyable aussi.
Il eu un petit rire à cette pensée..
Mais il fallait qu'il oublie.
C'est lorsqu'en rentrant il croisa un autre stickers sur sa boîte au lettre qu'il décida de faire demi tour.
Merde, tant pis pour sa rémission, il fallait qu'il vérifie.
Alors cette fois il pris le chemin vers chez son ami, la pluie commençait à tomber, il n'y avait pas de soleil, il était 7h et Angers n'était toujours pas réveillé. Il y avait quelque voitures par ci, par là.
Valentin avait froid, Valentin avait peur de se faire de fausses idées mais il voulait savoir. Il voulait vérifier.
La pluie tombait toujours, elle était fines, mais fraîche.
Il commençait à être trempé, lorsqu'enfin il aperçut l'immeuble de Maxime. Il franchit les dernier mètres en courant, saisit le code, monta au 4 ème et toqua de toutes ses forces, comme un taré.-Maxime putain si tu es là ouvre moi. Ouvre moi j'ai froid. Ouvre moi.
Rien.
-Putain de bordel de merde je t'en supplie ouvre. MAIS OUVRE BORDEL.
Il sonna.
Une fois
Deux fois
Trois fois..- Aller.. Aller M-Maxime.. S'il te plaît.. Ouvre cette fichue porte. Je.. J'veux te v-voir.. S'il te plaît.
Sa voix se brisa, les larmes étaient en train de revenir.
-'Fait chier. Putain !
Il donna un dernier coup dans la porte.
-Maxime, t'es qu'un pauvre con. Je.. Je.. Mais merde ! Putain !
Il pleurait, il tremblait, il hurlait. Il allait réveiller tout l'immeuble mais il en avait rien à foutre.
-OUVRE MOI !
Il devenait fou. Peut être qu'il était pas là.
Il se prit la réalité en pleine figure lorsque la dame d'en face lui dit de se taire et qu'il n'y avait personne depuis des mois dans l'appartement de son ami..-D'accord. Désolé madame. Bonne journée.
Elle fit un petit sourire compatissant avant de retourner chez elle.
Mais Valentin ne bougea pas, il s'adossa contre le mur et se laissa pitoyablement glisser contre celui ci.
Il y avait tellement cru. Il avait encore une fois était bercé par les illusions. Par l'espoir.Un grincement de porte le tira de ses pensées, il releva la tête vers le bruit, et son coeur rata un battement.
Il se releva précipitamment, tandis que Maxime le regardait, sans savoir quoi faire.-Putain de merde Maxime. Je te jure que je vais te tuer. Je vais te tuer parce que j'ai cru que tu étais mort.
-C-C'est pas très logique ça Valentin.. Haha..
-Ta gueule.. Merde..
Valentin s'avança vers Maxime pour le prendre dans ses bras, il sentit le brun s'accrocher à lui et sangloter contre son torse.
-Tu m'as manqué connard.
-Toi aussi tu m'as manqué Valentin..
Le rider sentait qu'il souffrait, qu'il s'était passer quelque chose. Il savait que ça n'allait pas être simple.
-J'suis tellement désolé Val.. Si tu savais..
Valentin mit fin à leur étreinte
-Hey, c-c'est bon.. Hein.. T-Tu.. T-t'es revenue, c'est le pr-principal non ?
Le plus jeune offrit un sourire qui se voulait rassurant, mais ses yeux brillaient de larmes.
-Tu trembles Valentin..
-O-ouais.. Ben peut être que.. Que si tu me laissais entrer.. J-Je pourrais me réchauffer..
Le brun s'écarta pour le laisser passer et se précipita dans la salle de bain pour aller chercher une serviette pour que Valentin puisse au moins essuyer ses cheveux.
-Tiens.
-Merci.. Maxime.. Si tu veux pas me raconter maintenant je.. Je comprendrais mais.. Merde.. Tu.. T'as des cernes de trois kilomètres, tu flottes dans ton t-shirt.. Tu.. Tu as l'air tellement.. Tellement différent.
-Toi aussi, Valentin tu n'arrivera pas à me faire croire que tu vas bien avec ce sourire en carton.
-J-Je ouais mais.. Mais je.. Ouais.. T'as raison.
Maxime souria tristement, avant de s'assoir mollement sur le canapé, à côté de son ami.
Ils devraient avoir un million de choses à se dire. L'un comme l'autre avaient besoin de savoir comment ça allait.
Mais ils savaient tout les deux que ça n'allait pas, alors pourquoi parler tout de suite, pourquoi ne pas juste, savourer ces retrouvailles ?
Ils étaient là, alors que dehors la pluie tombaient, alors que le vent soufflait.
Là, alors que les larmes tombaient, alors que les coeurs souffraient.Ils étaient fatigués, fatigués d'avoir tant de choses à dire. Fatigués de devoir plongé dans leur souvenirs tristes alors qu'ils voulaient avant tout se reposer.
Alors, lentement, Maxime posa sa tête sur l'épaule de Valentin, tandis que ce dernier regardait dans le vide.
Alors, doucement, la main de Valentin vint trouver celle du retrouvé, enlacer celle du disparu.
Et, lentement, le sommeil assoma les deux hommes qui finirent par s'endormir dans cette position plutôt ambiguë, mais réconfortante.
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I Used To Be Someone Happy (Vodkmixem)
FanfictionJ'crois que ce qui me rendais vraiment heureux, c'est de savoir qu'il allait bien. Maintenant je ne sais même pas si il est encore en vie.