14.

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Le soirée durait, durait. Et c'était peut être pas plus mal. Ils s'amusaient. Maxime buvait avec précautions, ils n'avaient pas à conduire, mais il voulait garder un oeil sur son ami. Veiller sur lui, en quelques sortes.

Ils sortirent de la boîte où ils étaient pour rentrés chez eux, enfin, à leur hôtel. Valentin passa un bras autour des épaules de Maxime, plus pour se maintenir qu'autre chose, mais ça faisait rire le brun.

-J'ai besoin de toi pour tenir.

-Haha, je vois bien Val, tu tiens à peine debout.

-N-Non mais j'te parle pas de ce soir et de mon état d'homme bourré..

-Alors t'as besoin de moi pour tenir.. Face à quoi ?

-Face à la vie.

-C'est un beau discours.

-J'ai pas finit Maxime, t'es essentiel dans ma vie, enfin tu le sais déjà je vais pas te faire une déclaration, c'est pas l'truc dans le quel j'exssel.. Jesél euh.. J'excelle. Putain de mot de merde

Maxime savait pas quoi dire, il était un peu sonné,  par le poids des mots de Valentin, qui étaient d'une gentillesse incroyable, mais surtout d'un grand désespoir.

-T'inquiète mec, les mots c'est des bâtard.

-Tu changes de sujet..

-J'ai pas fini Valentin. Les mots c'est des cons parce qu'ils te poussent à dire ce genre de trucs. Certes c'est adorable mais c'est désespérer.

-Et j'vois toujours pas où tu veux en v'nir.

-J'y viens, les mots c'est de la merde parce que c'est pour ça que t'es triste.

-J'te suis pas.

-Quels sont ceux qui t'ont brisés ?

-Je comprend pas Maxime..

-"Je crois que je ne t'aime plus."

Une larme roula sur la joue de Valentin.

-Voilà le pouvoir des mots. Mais moi je t'aime bien, je suis pas cette connasse, je te laisserais pas tomber. Je te laisserais plus tomber je..

Maxime fut couper par la sonnerie de son téléphone.

-Excuse moi, c'est ma copine.. F-faut que je décroche Val..

Il s'éloigna quelque instants, notre cher rider pouvait entendre les mots suivant :

-Ouais.. N-Non.. J-Je sais pas c'était pas.. Oui. Oui.. J-Je.. Désoler.. Bien sûr. J'-J'aurais pas.. Oui.. Pardon.

Et il raccrocha. Il tremblait, notre brun. Il avait l'air effrayé, effaré.

-Tout va bien Maaaxou ?

Ouais. On oublie pas que Valentin est plus vraiment sobre.

-C'était ma copine.

-Je savais pas que t'en avais une.

-N-non je.. Je préférais rien affirmer.. Ça fait 1 ou 2 mois..

-Et ça va ? T'as l'air effrayée par elle gros. Elle voulait quoi ?

-J'ai peut être oublier de la prévenir.. Que j'étais au Canada.. Avec toi..

-Donc tu viens de lui dire ?

-Ouais mais j'ai peut être omis le fait que tu étais avec moi..

-Pourquoi ?

La voix de Valentin avait changé d'un coup, passant d'une simple interrogation à une espèce de colère. Il avait peur de ne pas compter pour son ami. À tel point qu'il n'avait pas mentionner son existence.
Mais ce n'était heureusement pas pour ça.

-Parce que elle est très jalouse

-Mais on est pote.

-Je sais.. Mais elle est jalouse de tout et tout le monde. Homme, femme ou animal.

-Tu m'en parles pas vraiment en bien là.. De ta copine..Tu l'aimes ?

-Disons que.. C'est la fille d'une ancienne amie à maman et.. Pour faire plaisir à son amie.. Et à maman aussi même si elle ne se souvient plus de moi.. Je me suis mise avec. Parce que je pensais que ça allait marcher.. Et que bon.. J'avais un peu envie de.. Tu vois ?

-La baise ?

Maxime laissa échapper un rire un peu neveux

-Ouais, la baise. Sauf que bah.. Je peut pas la quitter maintenant..

-Pourquoi ?

-J'arrive pas..

-Ouais mais t'as l'air aux petits soins pour elle pourtant quand t'as vus qu'elle t'appelait ta mine s'est défaite..

-Mais non Val tu te fais des idées. Aller viens, on rentre.

Ouais, vous venez d'assister à une fin de conversation brutal, celle qui évite le sujet. Celle qui nous donne plus de questions que de réponses.
Valentin fronça les sourcils, mais il était pas en état de réfléchir. Alors il haussa les épaules et saisit le bras de Maxime. Pour s'accrocher à ce dernier, de peur de tomber.
Il fut surpris de sentir la main du brun se glisser dans la sienne et la serrer fort, comme pour évacuer un stress, ou une peur.

Y avait beaucoup de questions à se poser. Pourtant ils rentrèrent comme ça, se déshabillèrent et se couchèrent.
Sans un mot. Leur mains toujours liées.

Il y avait tant de choses à dire mais le sommeil les appelait.

I Used To Be Someone Happy (Vodkmixem)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant