I Used To Be Someone Happy (Vodkmixem)

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Les deux garçons étaient restés comme ça longtemps, sur le sol froid de Maxime. Valentin, toujours derrière lui pour l'aider et pour le rassurer. Il faisait tout ce qu'il pouvait, il n'allait pas laisser son ami dans cet état. Sûrement pas. Et c'est sur cette réflexion qu'il se leva à la recherche de quelque chose pour guérir cette fichue pommette violacé et cette âme détruite. Lorsque notre rider s'était levé, le brun s'était attaché à lui. Il semblait tellement vulnérable, tellement triste. Valentin pris sur lui pour ne pas se rassoir et le cajoler jusqu'à la fin des temps. Car même si Maxime en avait sûrement grand besoin, il fallait d'abord le soigner. Puisque sinon, chaque fois qu'il passera devant un miroir et qu'il reverra ses blessures il flanchera, c'est évident.
Alors Valentin se dirigea vers la salle de bain de son ami, revenant rapidement avec un tissue et une pommade puis quelque bandages et du désinfectant, au cas où il n'aurait pas vu certaines plaies.
Il alla ensuite dans la cuisine chercher des glaçons.
Une fois tout le matériel nécessaire il demanda à Maxime de se lever.
Le brun leva les yeux vers le plus jeune puis, pris appuie sur ses jambes, avant de s'effondrer.
Il n'avait pas les os des jambes brisés, non. C'était simplement son esprit, c'était simplement lui qui n'arrivait plus à suivre.
On pu entendre depuis la Lune le coeur de Valentinse fendre en constatant ce fait. On aurait dit qu'il ignorait à quel point son copain avait mal. Non, il le savait, mais ça le blessait de le voir à ce point bousillé.
Il l'aida donc finalement à se relever, le brun s'appuya sur lui le plus qu'il put.
Autre fait effrayant, il semblait léger. Tellement plus qu'avant. Enfin oui, Maxime avait maigri mais Valentin ne pensait pas que c'était à ce point là.

-Aller vient..

Le brun était debout, appuyer sur son ami. Ce dernier l'aida à se poser sur le canapé et vint s'assoir en face de lui. Il pris sa petite trousse de soin et commença par mettre les glaçons dans le linge qu'il avait pris, et vint poser ce dernier sur la pommette du brun.  À ce contact d'ailleur, Maxime tressaillit, peut être surpris par la fraîcheur, mais bien plus probablement effrayer qu'on lui donne un nouveau coup.
Valentin pris alors la main du plus vieux dans la sienne, caressant de son pouce la paume de ce dernier, pour le rassurer, lui dire que ça allait, qu'il était là. Lentement, il dirigea la main de Max vers le linge pour qu'il le tienne lui même.
En attendant, il commença à préparer la pommade, visiblement, et heureusement, notre ami brun n'avait pas de plaies.
Enfin, pas à première vu. Mais devinez quoi ? Le regarde de Valentin avait malgré lui dérivé sur le bout de chair que le t-shirt légèrement relevé de Maxime laissait voir.
Et qu'est ce qu'il put voir justement.. La douleur au ventre du plus petit était bien justifié puisque ce n'était pas un bleu qu'il y avait là, enfin bien sûr il y avait un bel hématome, mais surtout pleins de petites égratignures.
Et lui comme vous et moi, ne savait pas comment elles étaient arrivées là. Il se risqua à poser la question.

-Maxime.. Ton ventre.. Euh..

-Hein ?

Le brun ayant visiblement compris, se précipita pour baisser son t-shirt, laissant les glaçons s'échapper dans la précipitation, ces derniers tombèrent au sol dans un bruit sourd.
Le jeune homme se baissa rapidement pour les ramasser tandis que Valentin regardait la drôle de scène qui se dressait sous ses yeux. Il interrompue Maxime dans ses gestes.

-Maxime..

-Quoi ?

-Max..

Le brun leva des yeux anxieux vers lui.

-Explique toi..

-Non.

-Aller..

-Mais quoi ?

-Mais dit moi je m'inquiète merde !

Le plus jeune s'en voulait d'avoir hausser le ton mais cela n'avait pas affecter le blessé qui s'empressa de répondre

-Qu'est ce que tu veux que je te dise Valentin ? C'est pas Camille qui à fait ça, enfin si, le gros bleu immonde c'est elle. Mais le reste non. Et quoi ? Hein ? Tu veux que je te dises quoi ? Que je me scarifie ?

Le rider avait pensé à toutes possibilités, mais il avait omis celle là. Pourtant c'était le plus probable, si on y réfléchissait un peu. Mais non, non ça devait pas être ça.
J'veux dire, Maxime sait bien que ça ne règle rien du tout il.. Enfin.. Hein ?

-De toute façon qu'est ce que ca change Valentin ? Dit moi, hein ? Mon corps n'est que blessures, mon âme n'est que brisures, qu'est ce que mon aspect physique pourrait changer ? Autant achever le travail.

Et cette fois ci, Valentin n'eut même pas à dire un mot pour que l'on sente sa douleur. Il avait mal d'entendre ça, mal de constater qu'encore une fois il avait été aveugle à ce point. Pire que ça, son coeur s'était comme arrêté. Il n'était pas abîmé, ni brisé, cassé ou que sais-je ? Il était juste inexistant, mort, tué par les aveux de Maxime.
Valentin était un incapable. Valentin s'en voulait, et c'était normal bien que injustifié.

Des mots abimés parvinrent aux oreilles du brun, des mots sincères cependant.

-Mais Maxime tu.. Tu es incroyable, merde.. T'es complètement inconscient mais qu'est ce que tu fais ? Qu'est ce que tu deviens ? Hein ? Mais putain arrêtes. Arrêtes s'il te plaît tu es beau, tu es magnifique et les cicatrices c'est pour se souvenir que tu t'en es sortit. Donc arrête. S'il te plaît. Tu.. Tu te rend compte enfin merde ? Je t'aime moi. J'veux pas te perdre je.. Je.. Maxime..

À ces mots le surnommé Maxime se sentit sourire, il se leva doucement pour venir prendre son ami dans ses bras, le remerciant. S'excusant.
L'embrassant.