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Hello, encore une fois je vais m'excuser de ce retard, j'étais fatiguée et en plus j'ai cassé mon téléphone du coup le temps que je m'habitue à celui de rechange que j'ai c'est un peu relou, j'espère que ce chapitre vous plaira, bisous sur votre cuire chevelu bien entendu, je vous aime tous, et merci pour vos gentils commentaires à chaque fois ♥

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Quelques jours plus tard, Maxime était finalement sortit de l'hôpital, les journées là bas s'étaient déroulées normalement mais il vomissait parfois. Tout allait bien ou presque.

Ils étaient tout les deux dans le séjour qu'ils avaient loués. C'était leur dernier jour à Vancouver, déjà que le voyage avait été prolongé, mais ils devaient rentrés.
Et Maxime avait peur, vraiment. Il était terrorisé.
Il était dans le canapé, il faisait semblant de regarder la télé mais en vrai il réfléchissait, il paniquait. Il imaginait tout les scénarios possibles et immaginables.
Il se rendait même pas compte qu'il tremblait. Valentin lui dormait encore dans leur petit lit double.
Le brun regardait la télé sans vraiment la voir.
Sa vie était trouble, elle l'avait toujours été même. Plus il vieillissait et moins il arrivait à la contrôler, c'était malgré lui. Il était fait pour avoir une vie bencale.
Il avait cru, à un moment, que tout s'arrangeait. Avec l'accroissement de sa chaîne YouTube et l'aboutissement de ses projets.
Mais ça ne durait jamais.
Il était bancale. Rien ne serait jamais stable, sa vie, son mental. Il était destiné à aller mal.
Il abandonnait. Il s'était battu, tellement battu pour y arriver.
Mais tout revenait un jour ou l'autre. Il ne pouvait pas oublier son passé plutôt triste. Il aimait sa mère, ne nous méprenons pas. Mais il lui en voulait de l'avoir fait grandir trop vite. Il lui en voulait d'être partie si jeune, sans le remercier, sans rien. Il lui en voulait de lui avoir fait rencoNtrer Camille, il lui en voulait d'avoir laisser partir son père, il lui en voulait d'avoir rendue sa soeur mauvaise. Il lui en voulait de ne plus être là pour lui, de ne jamais l'avoir été vraiment. Ses yeux brillaient, pendant qu'à la télé un enfant se réconciliait avec ses parents. Y'a vraiment pas de hasard, mais il était trop paumée dans ses pensées pour voir ses images qui aurait finit par l'achever. Il sentit quelqu'un poser ses mains sur ses épaules. Il ne se retourna pas, c'était évident que c'était Valentin. Il ne se soucia pas de réagir, ses poings étaient serrés. Il finit tout de même par revenir à la réalité lorsque le rider chuchota à son oreille qu'il fallait qu'ils fassent leurs valises.

Alors lentement, le brun se leva. Sans rien dire, dans un silence lourd de sens, un silence bruyant qui en disait tant. Mais Valentin n'allait pas chercher à comprendre, même si il le voulait. Il savait que Maxime garderait le silence et finirait à un moment ou à un autre par exploser, puisque c'est comme ça qu'il fonctionne. Il garde le silence, il souffre, en silence toujours, et un jour il explose, accusant tour à tour tout ceux qui sont là. Peut-on vraiment lui en vouloir pour ça ? Beaucoup le ferait, mais Valentin lui, encaissait, Valentin comprenait. Parce que il savait que le brun ne devait pas être comme ça sans raisons, et il espérait un jour savoir la vérité, mais ça ne servait à rien d'insister. Il se contentait d'être là, de lui apporter du soutien, de par sa présence, ses blagues douteuse, son amitié.. Son amour. Il voyait au bord des yeux du brun, des larmes qui menacaient de s'échapper à tout moment, ça lui faisait du mal de voir son ami dans cet état. Si seulement il savait.. Valentin pensait que c'était parce que il ne voulait pas revoir Camille, parce que il était effrayé, mais c'était tellement, tellement plus que ça. Mais que pouvait-il faire de plus ? Mise à part prendre son ami dans ses bras, lui chuchoté que tout irait bien, même si c'était probablement faux, puisque visiblement rien n'allait. Il serrait Maxime contre lui, Maxime qui paraissait si faible, tellement abîmé par la vie. Et le pire, c'est qu'il ne réagissait plus, il était comme vide, il n'avait rien, il ne disait rien, il hochait la tête, les larmes étaient là, creusant des fossées invisible sur ses joues, puisqu'elles ne coulaient pas. Elles menacaient de sortir, mais elles ne le faisaient pas. Et c'est bien pire que de pleurer, puisque ne pas avoir la force de le faire signifie bien qu'on est à bout. Qu'on ne peut plus, que l'on n'a plus aucune force. Alors, voici le tableau qui se dressait devant nous dans cette chambre : Valentin, serrant Maxime dans ses bras, et Maxime, au bord du gouffre,incapable d'exprimer sa douleur, seul face à ses pensées, seul en chute libre. Même la chaleur humaine ne le réconfortait pas, même ses sentiments pour Valentin ne faisaient rien. Rien du tout pour réchauffer son coeur.

Y a rien à faire à part être présent, panser les plaits, changer les pansements.. ?

I Used To Be Someone Happy (Vodkmixem)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant