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-J'aurais dut m'excuser avant. J'aurais dut.. J'aurais dut je sais pas.. T'aimer mieux. Comprendre que ça n'allais pas. Et en même temps c'était évident que ça n'allais pas. Mais t'as raison, tu avais raison Maxime. Je pense qu'à moi. Je n'ai toujours pensé qu'à moi.. Et j'ai pas sus voir que ça allait pas. J'ai pas.. J'ai pas vu tes blessures. J'ai pas pris soin de toi après que ta mère.. Enfin.. Je suis nul. Je suis nul comme ami. Et j'aurais été pire en petit - ami. De toute façon il est trop tard maintenant. T'aurais pas dut sauter.. Enfin évidemment. Mais c'est bien beau de faire des discours.. Hein.. Je suis désolé. Mais ça ne changeras rien. J'imagine que c'est trop tard. C'est ce qu'ils disent, les médecins. Alors.. Enfin je.. Je sais pas si tu m'entends. Et je.. Je pense pas que ce sois le cas.. Enfin d'après les médecins tu ne m'entends plus.. D'après eux tu.. Tu n'es pas.. Mais bientôt et.. J'imagine que entendre n'est pas le plus essentiel pour.. Te garder en vie.. Alors tu.. Pourquoi je parles.. J'aurais dut te dire que ça allait bien se passer. Que j'étais là.. Que tu pouvais me parler.
Que je t'aimais. Mais j'ai pas été fichue de le faire. Putain..

Il pleurait. Il pleurait et il resassait les mêmes choses depuis des heures. Il ne voulait pas faire ses adieux à Maxime ; il ne pouvait pas. Il n'y croyait pas vraiment. Et sa peine ne se voyait que dans ses larmes. On aurait pus imaginer des tremblement, de la colère, de la peur. Mais il n'y avait rien de tout cela. Valentin était triste. Il était juste triste car pour lui son ami s'était simplement blessé. Pour lui il n'était pas presque mort. C'était inconcevable.

-Et voilà mais je.. Je dois te.. Dire au revoir.. Mais j'arrive pas.. Mais les médecins ils.. I-Ils ont dit q-que ce.. C'était f-finit..

Les voilà, les tremblements, les sourbressaux.. Les yeux qui se ferment, parce que c'est trop difficile de voir tout ça. Les larmes, les poings serrés. Les cris retenus ; la peine.

-M-ais ils.. m-mentent.. les méde-cins ment-ent..

Valentin releva la tête, incertain. Il approcha lentement sa main de la joue du brun, venant caressez celle-ci de ses mains brûlantes.

-Val-en..tin

-Oui.. Oui je suis là

Ce dernier pleurait, il vint enfouir sa tête dans le cou froid de son ami.. Ce dernier ne bougea pas.
Les paroles qu'il avait prononcées étaient à peine audible

-Je suis là Maxime. Je te lâcherais plus jamais.

-J'J-ai fr-oid

Valentin retira sa veste et la posa par dessus la lourde couverture qui recouvrait déjà le corps de Maxime.
Il regardait son brun, le coeur battant. Il était vivant. Faible, mais en vie. Il fallait juste qu'il reprenne des forces.
Quelqu'un fit son entrer dans la pièce

-Monsieur Palun ?

-Monsieur le Docteur ! Maxime il a parlé.. Il est en vie.. Il m'a dit que il avait froid il.. Il à peut être de la fièvre.

-Le patient ne peut pas parler il est plongé dans un coma artificielle.

-Oui mais il s'est réveillé il m'a dit que.. Que il avait froid.. Aidez le.. S'il vous plaît !

-Je pense que vous êtes encore sous le choc de voir votre ami dans cet état monsieur..

-Mais non ! Monsieur s'il vous plaît.. Croyez moi i-il m'a parlé il..

-Vous avez besoin de repos.

-PUTAIN MAIS JE VOUS DIS QU'IL A PARLER !

-Rentrez chez vous monsieur. Vous reviendrez demain.

-MAIS IL À FROID.

-Il ne peut pas avoir froid, il est plongé dans le coma et très bien couvert. Sa chambre est à température ambiante.

Le médecin poussa Valentin en dehors de la chambre.

-Il à parlé.. Monsieur je vous en supplie croyez moi..

-Vous devez vous reposer pour avoir les idées clairs monsieur.

-Maxime est vivant.. Je le sais.. Il..

Sa voix se brisa. Il ne put finir sa phrase alors le médecin le coupa.

-Il est possible que vous ayez imaginer cette situation. Cela arrive fréquemment, la machine à laquelle il est branché est bruyante parfois et fait entendre au plus désespérés des choses qu'ils aimerais croire..

Valentin se brisa en un milliers de morceaux qui vinrent entailler son âme
Il fallait qu'il se fasse à l'idée que c'était finit. Qu'il n'y avait plus rien. Plus aucuns espoirs.

Maxime était mort.

I Used To Be Someone Happy (Vodkmixem)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant