Malgré ce qu'on pourrais penser, la journée s'était bien déroulée. Savez vous pourquoi ? Valentin avait été aux petits soins, pour Maxime. Le cajolant, le rassurant, tout simplement. C'est un peu particulier, comme amitié. Vous avez du le remarquer.. Ils sont proches, plutôt tactiles mais, après tout qu'est ce qu'on s'en fou. Du moment qu'ils ne se blessent pas. Du moment qu'ils se sentent bien. Ce soir, c'était le plus vieux qui avait encore une fois prévu une sortie. Pas des moindres, ils allaient aller au bowling. C'est cool le bowling. Sauf que, alors qu'ils allaient passer la porte de leur chambre, le rider se figea, les yeux rivés sur son écran.
-Valentin..?
Maxime se rapprocha prudemment de son ami, jusqu'à être presque collé à lui. Il put lire ce qu'il y avait marqué sur le petit écran.
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-Val..
-Je..
-Valentin arrête donc.. N'y prête pas attention..
-Elle me nargue. Je sais pas ce qu'elle veut, ni pourquoi elle le fait ma..
-Mais rien du tout. Tu t'en branles de cette conne. Elle t'as blessé. Mais ce qu'elle fait là c'est de la provocation et ça signifie seulement qu'elle réalise enfin tout ce qu'elle à perdu.
-Elle m'a juste perdu moi.
-Justement.
-Justement, c'est quedal Maxime.
-Arrête de dire n'importe quoi. Elle réalise pas le beau jeune homme qu'elle à laissé tomber..
Valentin se surpris à rougir, sûrement parce que il ne s'attendait pas à ce genre de compliments.
-Je.. Euh.. Merci ?
Maxime ria nerveusement.
-Haha nan je rigole mec, t'es moche. Mais t'as d'autre qualités genre.. T'es gentil. C'est bien aussi..
Les deux hommes se mirent à rire, puis Maxime pris le téléphone de Valentin.
-Tu fais quoi ?
-Je vole ton téléphone là. Ta question elle est débile.
-Je.. D'accord. Mais pourquoi ?
-Bah parce que j'ai décidé que j'en avait envie qu'est ce que tu veux que je te dises ?
-Ouais mais c'est à moi..
-J'en ai rien à faire.
-Ah bon.. Bah tu vas quand même me le rendre par contre.
Le plus grand tandis sa main. Quelque chose s'y déposa, mais ce ne fut pas ce qu'il espérais.. Ou peut être que si. Une pression s'exerca sur la dite main du plus jeune et il comprit que c'était Maxime.
Valentin soupira, mais ne délia pourtant pas leur mains.
-Je le récupérait quand mon téléphone ?
-Quand j'aurais décidé.
-Et tu auras décidé quand ?
-Quand tu n'auras plus mal.
-Je..
-Tait toi. On va au bowling et puis on va s'amuser et on va boire des bières et ça va être bien et y aura AUCUNE filles pour gâcher cette soirée. Pas de Camille, pas de Nina. Juste toi et moi.. Et des boules.
Ils éclatèrent une nouvelle fois de rire.
-Et des bières.
-Évidemment. Aller on se casse.
Maxime lança son téléphone et celui de Valentin sur leur lit, et ils partirent ainsi. Parce que ils ne voulaient plus se faire de soucis. Parce que ils avaient eu trop mal à cause des filles. Et parce que ils savaient qu'ils ne les avaient jamais vraiment aimé. Ils étaient juste blessés. Dans leur égo, dans leur tête. Moralement, peut être. Sûrement même. Mais ce soir ils allaient vivre. Ce soir ils allaient être heureux. Le temps d'une soirée, et peut être même d'une vie.
