18.

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Désolé pour le retard, énorme manque de temps oblige, j'ai eu très peu de créneaux, grosse fatigue ect, j'ai pas trop d'excuses mais pardon quand même
Bisous je vous aimes tous (même celui du fond à droite qui se croit seul, ben toi je t'aime aussi. Je vous aime tous. TOUS. Je vais fermer cette parenthèse maintenant.. Maintenant.. MAINTENANT!)

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Après les paroles qu'il avait prononcées, Maxime s'était endormis très vite. Mais Valentin, lui, avait cogiter toute la nuit. Maxime l'aimait. D'accord, peut-être n'était-ce qu'amical.. Il avait quand même utiliser le mot "amoureux" mais, ça ne veut rien dire, amoureux. Amoureux, c'est, enfin, sa copine aussi, avait été amoureuse de lui. Et pourtant.. Amoureux, ce n'est qu'un mot. Amoureux, ça ne veut rien dire. Rien du tout. Alors Maxime il était juste bourré. Et c'était tout. Pourtant, pourtant le grand avait sentit son coeur battre plus fort, et ses joues rougir. Pourtant, son coeur s'était accéléré. 
Parce que, malgré le fait que les paroles du brun aient étés prononcés sous l'effet de l'alcool, elles avaient ce ton enfantin, ce ton terriblement sincère. Elles avaient cette note, ce petit "Je le dit parce que je le pense". Et Valentin lui, il avait juste ratés quelques battements. Et alors les sentiments qu'ils avaient enfouis ces derniers mois sont remontés d'un coup et avec une telle puissance que ça l'avait presque brûlé.
Alors là, ce matin, en se réveillant seul dans le lit, son sourire vint se perdre dans les draps vides. Il soupira longuement.
À quoi pensait - il, l'alcool,  l'alcool.. Tellement source de problème. Et tellement faux. Ça ne pouvait décemment pas être vrai.
Putain.

Il se leva, se dirigeant vers la cuisine avec un mal de crâne assourdissant.
Là bas, il y trouva Maxime.
Il ne savait pas trop quoi dire, les paroles du brun raisonnaient encore dans son crâne, comme une chanson.
De soudaine paroles le tirèrent de ses songes

-Salut, Val..

Un sourire timide avait pris possession des lèvres de Maxime.

-Hey..

Et c'est triste, parce que, ce qui s'en suivit dura peut être une éternité, ou peut être simplement quelque secondes. Aucun des deux ne savait et ne saura jamais. Mais leur yeux se sondaient, leur âmes se cherchaient.
Maxime peut être, regrettait.

-À propos de hier soir je..

Ça y est c'était finit. Il allait lui dire qu'il regrettait et qu'il ne le pensait pas. Valentin ne voulait pas s'infliger cette souffrance alors il coupa le brun, avec ce sourire faux, qui était revenue, comme un  fantôme.

-C'est oublié mec. T'en fais pas, c'était l'alcool, j'comprends.. Y a pas de malaise mec, c'est cool..

-Je.. Ouais. Merci.

Leur sourires étaient tombés en même temps. Ils n'avaient aucune paires de couilles. Vraiment aucune. Et c'était rageant. Parce qu'ils se tourne autour. Parce qu'ils ont besoin l'un de l'autre et que ça crève les yeux. Sauf qu'ils sont incapable de comprendre ce qu'il y a au fond d'eux.

-Mais Val..

- Oui ?

-Ben t'as pas répondue à ma question hier..

-Laquelle ?

-Pourquoi tu agis comme ça avec moi ?

-Pourquoi, j'agis comment ?

-Mec.. Tu sais très bien..

-C'était l'alcool je.. Tu me cherchais pas mal aussi et puis.. Et puis je sais pas ça a toujours été comme ça mec.

-D'accord. C'est cool, mec. Y a pas de malaise.

Sa phrase faisait écho à celle prononcer plus haut. Il appuyait les derniers mots. La voix de Maxime semblait envenimée de regret, et même d'une pointe de colère. Il en voulait à Valentin de l'avoir couper. Il en voulait à Valentin d'avoir émi que tout ça n'avait été dit qu'à cause des vapeurs de l'alcool. Parce que ça ne l'étais pas. Et si il l'avait dit c'est simplement que ça lui avait échapper sincèrement. Et visiblement, Valentin n'avait pas saisis cette oportunité.

Ils sont toujours tristes, nos deux garçons, toujours amoureux et tourmentés.
Deux âmes en peine, qui peine ne serait ce qu'à peine à apprendre l'amour.
Deux âmes soeur dont le coeur se meurt.
Ternis par peut être la vie, vernis par la mort.
Et alors qu'est ce qu'un amant ? Un ami dont on ne peut se passer
Un amour que l'on ne peut s'avouer.
Ils sont meurtris, ho nos deux jeunes hommes
Et leur vie ne se fit ni à leur envie ni à leur avis
Leur vies ne se fit qu'à leur faux rire, faux amis.
Comprenez vous, la prison des sentiments, cette cage qui pèse sur la poitrine.
Les non-dit, ces silences bruyants, comment  vous dire ?
Maxime et Valentin ne peuvent pas s'aimer.
Valentin et Maxime ne sont que deux amis.
Deux amis amoureux, deux amis amants.
Deux amis que la force magnétiques ne laissera jamais s'unir.
Deux amis que la pression sociale ne laissera pas sortir.
Deux hommes timide qui se tourne autour.
Deux adolescents. Deux petits enfants.
Qui ne savent plus comment faire, pour aimer correctement.

I Used To Be Someone Happy (Vodkmixem)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant