Le roi Bokoblin

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- Épona ? Le héro reconnaît immédiatement le hénissement de sa jument. Celle ci apparaît quelques secondes après, galopant vers Link qui l'attends, la larme à l'œil. Mais contre toute attente, la jument ne s'arrête pas, elle continue de galoper et détruit les caisse en bois qui traînent près de l'église, complètement affolée. Link lui court après voulant l'empêcher de faire plus de dégât mais en vain. Elle est beaucoup trop rapide... Elle fait demi-tour, arrivant à toute vitesse sur Link. Mais il ne bouge pas. Il s'empare de la crinière de la jument et lui monte dessus. Il l'a calmé comme il peut, tentant de s'accrocher en même temps. La jument se déchaîne, essayant de faire tomber Link. Celui-ci ne se laisse pas abattre et tente de lui chuchoter a l'oreille. La jument se calme petit à petit, jusqu'à s'arrêter complètement. Link l'a caresse avant de la faire galoper jusqu'à la source. Il descends de sa monture. Il se baisse ensuite, pour prendre de l'eau dans ses mains qu'il jette sur la patte arrière de la jument. Il répète l'opération plusieurs fois. Elle doit se sentire bien Épona, les sabots dans l'eau pure et scintillante de l'esprit d'Ordinn, Link qui lui soigne ses blessures... Il se stop et se dirige vers l'avant de la jument. Il l'a prends dans ses bras et lui caresse doucement la crinière. Je pensais t'avoir perdu...  Mais tu m'a retrouvé... Il ferme ses yeux et colle son front a celle de la jument. C'est si émouvant de les voir comme ça...

Les enfants sont sortit en courant, sûrement intrigué par les bruits de sabots. Leurs visages se remplirent de joie à la vue d'Épona tandis que le prêtre leurs cours après, du pain à la main. Je rejoins Link dans la source et caresse moi aussi la jument.

- Elle t'aime beaucoup... Me dit-il en me souriant. Je lui rends son sourire, heureuse que cette magnifique jument ne me renie pas. J'ai toujours aimée Épona, savoir que cette magnifique jument m'aime bien elle aussi me remplie de joie.

Mais des autres bruits de sabots se font entendre, ils sont nombreux, on aurait dit l'arrivée d'une armée. Épona hénit en se mettant sur deux pattes complètement paniquée.

Elle les fuyaient... C'est pour ça qu'elle est arrivée ici complètement paniquée... Je les avaient complètement oubliés...

Link tente de la rassurer comme il le peut.

Mais son attention est soudainement retenue par les bruits de sabots qui se font de plus en plus proche. Les enfants paniquent mais restent figés, comme nous tous en ce moment. Il y a beaucoup trop de bruit de sabot pour que ce soit des visiteurs. C'est sûrement ce qu'il sont entrain de se dire....

Des cris se font entendre, des cris qui ne sont pas humains. Nous fixons tous l'entrée du village, terrifiés. Puis, une troupe de monstres chevauchant des sangliers galopent à toute vitesse vers nous. Je me fige lorsque je remarque qui est à leurs tête. Je regarde Link pour voir sa réaction. Son regard est déformé par la colère. Il veut sa revanche. Il ferme les poings avant de me regarder. Son regard est noir, remplis de souvenir amère. Oui, le roi des bokoblins est devant nous arrivant sur un sanglier aussi grand qu'Épona.

Les bokoblins arrivent les premiers, s'en prenant aux enfants, en les attrapant comme des vulgaires sacs à patates.

- Laissez les ! S'écrit le prêtre, Ce ne sont que des enfants ! Un des bokoblins le regarde et s'élance vers lui. Mais ce n'est pas le prêtre qu'il avait pris, mais Ruda, sa fille, qui se tenait à ses côtés. Ma fille ! S'écrit il complètement paniqué. Ruda tente de se débattre comme elle le peut, sous l'air effrayé de son père.

Soudain, comme un éclair, le bokoblin fut déchiré en deux aussi facilement qu'une motte de beurre. Link, sur sa fidèle jument, tenait son épée encore recouvert du sang de sa victime et regarde le roi dans les yeux, on peut aisément voir de la colère et de la provocation dans ses yeux. Je n'avais même pas remarqué qu'il avait quitté la source. Le roi tient fermement Colin par le cou. Le petit garçon tente vainement de se débattre tout en appelant Link. L'énorme monstre regarde lui aussi Link, sûrement curieux de savoir qui osait lui tenir tête.

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