Le temple abyssale

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Je n'ai pas dormi de la nuit. Je me sentait coupable pour une raison que j'ignorais. J'avais l'impression de ne penser qu'à moi, d'ignorer la peur des habitants, de vouloir passer du temps avec Link comme si j'étais dans mon monde ou aucun Xanto ne nous menaces. Ces pensées m'avaient tenues éveillée toute la nuit, si bien qu'au matin, lorsque le coq chanta sous les premières lueurs du soleil, mes yeux étaient toujours aussi ouvert qu'avant.

Link n'avais pas dormis avec moi et n'était pas rentrer de la nuit. J'aurai aimée qu'il soit à mes côtés pour me rassurer, mais il devait surment prendre du recul sur lui-même. Me revoilà à faire mon égoïste une énième fois.

J'ai l'impression que la nuit avait duré longtemps, très longtemps, l'équivalent d'un mois ou deux, peut être même quatre. Mais non, ce n'était que quelques heures.

Il faut que je me motive, que je fasse le stock de notre inventaire et que je retrouve Link. Nous devons partir aujourd'hui pour le temple abyssal, peut importe la suite. Je sais très bien la surprise qui nous attends lorsqu'on auras finis le temple, qu'elle n'est pas là pour notre bien. Je ne suis pas prévue dans ce monde, peut être qu'il le sait et qu'il me tuera. Je n'en sais rien et je ne veux pas le savoir.

J'aurais au moins aimée visiter la citadelle, la vrai citadelle et non celle que je connaissais par coeur. Elle était tellement grande et resplendissante... tellement... vivante. Elle me rappelais ma ville, une ville grouyante de monde.

Je me lève alors, retirant mon haut en me dirigeant vers la salle de bain pour faire ma toilette. J'exécutait les gestes machinalement. Mon coup de mou persiste, il ne faut juste pas que mon état affecte ma capacité à combattre, surtout pas.

Je me fixais dans la glace, regardant ma frange devenue beaucoup trop longue et qui me gênait plus qu'autre chose, mes cheveux en bataille que j'avais tressée hier soir, comme tout les soirs, pour éviter les noeuds. Mes cheveux étaient ironiquement, en meilleurs santé qu'avant, j'avais peu de fourche et ils étaient soyeux. Ça doit être grâce aux produits frais sans produits chimique que je consommes ici. Me regarder ne me faisait que broyer du noir car je comparais inévitablement ma vie actuelle à l'ancienne bien que je préfère celle-ci. Le mal du pays devait finir par arriver un jour où l'autre.

Une fois préparée, j'ai enfin pu sortir de l'hôtel en reconstruction. Les gorons venaient d'arriver et allaient commencer à continuer les travaux. Ils avaient déjà finis le rez-de-chaussée et avaient construit une chambre pour nous, pour que nous puissions nous reposer à chaque escal.

Les villageois étaient tous déjà debout et vivaient leurs vies. Le marché matinal prenait place, les villageois qui cultivaient sortait leurs légumes et fruits pour les vendre aux autres et ainsi de suite. C'était une fois par semaine, sinon ils les vendaient dans leurs échoppe.

Je ne savais pas si Link manquait de quelque chose, mais il me fallait des flèches et des bombes. Je passait donc rapidement chez cramé ainsi que chez le bébé mature avant de partir vers la source de l'esprit.

Il y'avais mon cheval et celui de Link, et bien évidemment, le héro y était et brossait Épona.

Je me rapprochait de ma jument et sortit une brosse à cheval de mon inventaire pour l'imiter et m'occuper de ma monture. Il ne semblait pas gêné par ma présence ce qui me rassura. Je ne voulais pas le déranger.

- Bien dormie t/p ? Me demanda-t-il sans me regarder.

- J'ai pas fermée l'oeil de la nuit. Et toi ?

- Idem, j'ai essayé de dormir à la belle étoile, ça me vide l'esprit de dormir sous les étoiles, mais ça à servit à rien. Continua-t-il en brossant la robe d'Épona méthodiquement, comme toujours.

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