Le message

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  Une pause bordel. Enfin.

Même si ce temple n'était pas coriace en termes de réflexion, il l'était physiquement. La température, les bottes de fer... Autant dire que j'ai l'impression d'être en vacances après cinq semaine d'école. Un pur bonheur.

C'est encore le soleil qui m'a tirée de mes songes aujourd'hui et j'ai profitée du profond sommeille de Link pour cuisiner des cookies. J'ai déjà terminée la pâte assez conséquente, j'ai également prévue des rations pour les enfants, et je m'amuse à faire pleins de petites boule avec Colin, Fénir et Anaïs. Ils sont tout sourire, joyeux de pouvoir faire de la pâtisserie, d'autant plus qu'ils m'ont affirmer ne pas connaître les sablés aux pépites de chocolat. En parlant de chocolat, les magasins de Cocorico ne vendaient que des tablettes. J'ai été obligée de tout couper en petit morceaux moi même, chose très fatiguante. Fénir place la dernière petite boule de pâte sur la grille que je m'empresse de mettre dans le four. Reynald s'occupe de sa gestion tout en m'enseignant le savoir faire de cuir au feu de bois. C'était ça ou le charbon. Je préfère utiliser le feu de bois au charbon, comme dans les snacks. Faut dire qu'avec tout ce qu'on me racontes avec le charbon et le CO2 ça me donne pas envie de cuisiner avec...

On commence à remplir la deuxième grille en chantonnant une chanson traditionnelle Toalienne laissant Reynald dans l'incompréhension la plus total. Le chant parle d'une petite fille abandonnée dans la forêt par ses parents à cause de ses mensonges qui ont coûté la vie de son frère. Elle fait la rencontre d'une sorcière qui ment autant qu'elle. La jeune fille se rends compte de l'effet qu'on ses paroles et pleure pour que ses parents viennent la chercher mais le mal est fait. C'est une chanson très triste finissant mal avec une morale, un peu à la sauce des frères Grimm. Je suppose que c'est une manière d'enseigner la vie aux enfants étant donné que la plupart des villageois sont illétrés. Je ne le suis pas grâce à Link, et heureusement. J'aurai été très frustrée. Et les déesses savent comment je suis quand je suis frustré. Une vraie bombe à retardement.

Anaïs commence ensuite à chanter une chanson énormément aimée par les adultes de Toal, une espèce d'allégorie de leurs fameuse citrouille.

    C'est lors de la quatrième fournée placée dans le four que des bruits de pas s'était fait entendre dans l'escalier, laissant entrer un petit Link à moitié endormie.

- Vous faites quoi ? Nous demande le lutin en baillant.

- Des Cookies ! C'est (T/P) qui nous apprends ! S'exclame Fénir en continuant de faire des boules avec ses petites mains.

- Je me suis levée de bonne humeur ce matin ! Déclarais-je en posant une boule.

- Je peux vous aider ? Nous demande Link en se dirigeant vers le robinet.

- Bien sûr ! Dit-je alors qu'il se rince le visage et se nettoie les mains.

Il arrive ensuite vers nous en relevant ses manches, prêt à mettre la main à la pâte pour mon plus grand bonheur.

Nous sommes tous autour d'une table dans le petit salon du prêtre. Les cookies sont chaud et nous sommes tous excité à l'idée de pouvoir manger ses pâtisseries faites nous même durant la matinée. Je suis confiante, après tout, personne ne peut résister aux cookies, surtout si ils sont fait maison !

Ce fut de très dôles expression faciès qui s'offrait à moi. Ils semblent tous étonné lorsqu'il goutèrent la pâtisserie.

- Ché trop bon ! S'exclame Fénir en reprenant plusieurs petit gâteau entre ses mains.

C'est un bruhaha qui s'installe dans la petite pièce. Les cookies ont beaucoup de succès, même Ruda devient une petite sauvageonne en prenant pleins de gâteau en se plaignant qu'ils mangent tous. Link lui piquait des cookies à Fénir qui en avait énormément mais qui était trop occupé à en piquer d'autre pour se rendre compte que Link volait les cookies.

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