Another World

Le lac Hylia

Heya les p'tits hyliens, petit message pour avertir le fait que j'écrirai au passé désormais  - j'aime pas changer le temps d'un récit comme ça mais je préfère faire comme ça -

Let's go !

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- Va moins vite !

- Tourne à droite !

- Pas ta droite ! Notre droite !

- Attention au rocher !

- Mais bordel fermez-là !

Quelques heures plutôt...

Le silence régnait depuis pas mal de temps. Link ne parlait presque plus, Midona semblait trop occupée à ronfler sur mon dos tandis que, moi, je suivait le loup en contemplant le paysage crépusculaire.

Je ne le répéterai jamais assez, mais le crépuscule à réellement sa propre atmosphère. Je l'avait trouvé lourde et mélancolique à l'époque, mais désormais, j'avais l'impression d'avoir toujours appartenue à ce deuxièmement monde, à ce monde remplie de solitude et de doux souvenirs. J'y avais toujours le droit, à la solitude. Mais depuis que je suis arrivée à Toal, avec Link, les enfants et quelques parents, cette solitude avait disparue. Je pense comprendre pourquoi cette atmosphère me dérangeait mais que je trouvais, pourtant, ai familière. Le crépuscule qui, de par sa prestance et son ambiance orangée, donne l'impression que le soleil ne se couchera jamais, restant à la bordure de la nuit et du jour, semble être représentatif de ma solitude passée.

Ou bien était-ce moi qui avait tendance à trop réfléchir ?

La route du lac Hylia était assez rapide à faire dans le jeu, mais beaucoup plus longue ici. Même si la nuit n'existait pas ici, je suis sûre que la lune était déjà levée de l'autre côté.

Nous arrivions enfin devant un pont, un pont surplombant une petite marre.

- C'est ça le lac Hylia ? Fis-Je dans l'espoir de lancer une quelconque conversation. C'est pas vraiment un lac, il n'y a même pas beaucoup d'eau.

- Il doit être asséché... fit Link en passant sa tête par dessus le pont afin de voir le peu d'eau restant.

- C'est moi où il y a une drôle d'odeur ?

- Oui, une odeur d'huile...

Mais, alors que nous allions continuer notre route, des bokoblins nous attendaient avec de chaque côtés du pont, munis d'arts et de flèche enflammées. Je pourrais même distinguer un sourire sur leurs lèvres, mais je suis beaucoup trop loin pour voir cette exploit.

Je compris enfin. Comment avais-je pû oublier cela ?

- Link ! Ils vont mettre le feu au pont !

Il compris également. Mais c'est trop tard. Les flèches sifflent dans le ciel et atterrissent dans l'huile, provoquant des flammes qui se propageaient vers nous.

- Il va falloir sauter ! Dit Link en poussant une caisse contre l'extrémité du pont.

- On ne sait même pas si de l'eau se trouve en dessous ! Crais-je, tentant de couvrir les crépitement incessants des flammes.

- Je préfère mourir d'une chute que des flammes ! Fit-il en sautant.

Je suis seule sur le pont. Mes instincs sont en pleines crise, ils me crient de rejoindre Link, de survivre. Mais mon cerveau refuse de faire bouger mes pattes.