« Dans tous les contes que j'ai lu, les histoires qui commencent mal ont toujours une belle fin. Même s'il y a des obstacles, les héros s'en sortent.
Nous ne sommes pas des héros.
Alors quelle sera la fin de
...
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Il ne restait plus qu'elle à présenter, la plus jeune du petit groupe : Kim Yeri.
Elle était une jeune femme pétillante et mignonne, mais jamais personne ne la décrivait de cette manière.
Tout comme Seulgi, son nom s'entendait à travers des milliers de lèvres, mais non pas pour les même raisons. Au yeux de ces élèves, elle n'était qu'une intruse errant dans ce pensionnat, chose dont cette dernière se fichait éperdument. Du moins, elle le feignait.
Dans un petit espace cloîtré entre quatre murs, une élève à la chevelure rouge vif, venait de se réveiller. Entortiller sous la couverture blanche, la petite larve aux yeux chatouiller par les rayons de soleil se décida finalement à poser un pied sur le sol et se leva.
Les couloirs étaient vides à cette heure-ci et Yeri s'en faisait une joie pour s'y balader en sautillant telle l'enfant qu'elle était restée. Mains dans les poches, ses pas avançant provoquaient un échos entre les murs, lui confirmant que oui. là maintenant. elle était bien seule. Personne ne la dérangera et rien ne l'empêchera de ressentir ce sentiment d'être l'unique personne au monde en cet instant.
Pas de regards de travers, ni de jugements cachés sous un murmure à l'oreille du voisin.
Juste Kim Yeri et le silence.
Mais où étaient-ils tous passés ? Elle regarda l'heure. Son nouveau niveau avait déjà commencés depuis 10 minutes. Tant pis.
Mieux vaut tard que jamais non ?
Cinq minutes.
Cinq minutes qu'elle restait paralysée devant ce qui la séparait de sa classe.
Et ce fut après un grand souffle que les portes du gymnase s'ouvrirent enfin. Yeri entra l'intérieur se dirigeant calmement sur une place libre pendant que des yeux méfiant se posèrent un quart de seconde sur la retardataires avant de se retourner.
Et ça recommençait.
Les regards, les chuchotements, les jugements dirigés vers cette être qui se contentait de faire comme si rien ne la touchait, et d'accumuler.
C'était comme ça et ça ne changera jamais. À leurs yeux, elle n'était qu'une paria et rien d'autre.
