« Si seulement nous étions dans un autre monde. Ça aurait pu être différent. Et j'aurais été heureuse. »sєυlgι
_______________« — Pourquoi ? Me demanda la rose en regardant le plafond.
— Désolé, Wendy m'a fait du chantage. Je ne voulais pas.
Je mordais ma lèvre, honteuse d'avoir trahit ma meilleure amie.
Nous étions allongées sur le sol de notre chambre et Irène n'avait toujours pas décollé son regard du plafond.
— Du chantage ? À quel propos ?
— Elle sait pour...le toit. Tu sais, je vais sur le toit du pensionnat tout les matins alors qu'il est interdit d'accès.
— Elle t'a eu juste avec ça ? Son ton restait toujours aussi froid mais je savais qu'au fond, elle était blessée.
Tu es une bonne actrice Irène, mais je te connais.
— Oui.
— Tu mens.
Tu es une bonne actrice Seulgi, mais elle te connait aussi.
— Tu ne te laisserais jamais avoir pour un secret aussi futile. Il y a autre chose. Continua-t-elle.
Il y eut un temps de silence où je n'osais pas répondre, où je ne pouvais pas répondre.
— Mais je ne t'en demanderai pas plus, après tout, moi aussi j'ai mon secret.
Je connaissais bien Irène, je savais comprendre ce qu'il se passait réellement dans son esprit, même si les autres ne voyait que sa façade de marbre. Comme la fois où elle avait faillit recevoir une flèche dans le dos.
Je savais passer au dessus de toutes ces barrières derrières lesquelles elles se cachait. Toutes sauf une. Une qui masquait une chose encrée profondément en cet esprit bousillé qu'était Irène. Et nous étions toutes deux conscientes qu'il ne sera peut être jamais révélé.
— Merci.
— Tu crois vraiment qu'elle ne t'as pas piégé et ne compte rien dire ?
— Elle est à soif de pouvoir et de vengeance oui. Mais je la connais. Wendy tiens toujours ses promesses.
À cette phrase la rosée sembla réfléchir un long moment.
— Et toi, tu les tiens toujours non ?
Elle ferma les yeux, comme si elle avait peur de ma réponse.
Pourquoi as-tu peur ?
— Oui, bien sur.
— Alors promets moi une chose...
Le silence prit à nouveau place dans la chambre pendant que mon amie ouvrit les yeux et planta soudainement son regard dans le mien.
— Je suis loin d'être la plus forte, très loin. Aussi bien physiquement que mentalement. Jamais je ne saurais, ni pourrais mettre en place un plan pour détruire les autres. Ça, Joy le sais. Mais je dois aller au bout de ce jeu. Alors s'il te plaît promet moi que tu ne me laissera pas tomber.
Pourquoi avais-je l'impression que tu me demandais autre chose ?
Pourquoi me faisais-tu part de tes faiblesses maintenant ?
Ses yeux bruns étaient retirer de tout voile froid ou impassible.
Non, là je ne voyais que Irène, celle que je connaissais et qui avait besoin d'entendre les bons mots.
— Jamais, c'est une promesse.»
Je ne comptais pas prendre part à ce jeu au départ. Même après le chantage de Wendy.
Mais ce soir là tout avait changé.
Car tu avais posé ton regard remplit de ce que tu ne montrais jamais.
Car tu t'étais confiée, et m'avais dit ce que tu ne disais jamais.
Car tu m'avais prit la main et l'avais serré comme tu ne le faisais jamais.
Et ce soir là, je m'étais promit à moi-même de te protéger jusqu'au bout.
Car je t'aime tellement putain.
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russian roulette
General Fiction« Dans tous les contes que j'ai lu, les histoires qui commencent mal ont toujours une belle fin. Même s'il y a des obstacles, les héros s'en sortent. Nous ne sommes pas des héros. Alors quelle sera la fin de ...