« Dans tous les contes que j'ai lu, les histoires qui commencent mal ont toujours une belle fin. Même s'il y a des obstacles, les héros s'en sortent.
Nous ne sommes pas des héros.
Alors quelle sera la fin de
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『мємояιєs ;—amnesia』
À cet âge là, un enfant ne pouvait pas comprendre.
L'innocence ne pouvait pas comprendre.
le rejet, l'indifférence aux malheurs, les regards mauvais.
Ni comprendre qu'un monde, bien que moderne, pouvait être injuste et cruel.
Tout simplement car l'enfance lui permettait de ne pas voir ce qu'il se passait autour de son petit être.
Une enfance autrement appelé frère qui veillait constamment à son bien être et à sa sécurité.
Mais quelque chose lui avait fait mal, affreusement mal, lorsqu'elle s'était retrouvée seule sur ce bac à sable.
" Tu es un monstre." Avait dit le petit garçon avant de s'en aller. Sans la moindre pitié dans son regard.
La petite fille, silencieusement, rentra dans sa chambre, qu'elle partageait seule.
Elle se faufila sous sa couverture, se couvrant de cet immense drap d'un geste brutal comme pour couvrir aussi longtemps qu'elle le pouvait, cette intense douleur dans son petit cœur. "Je ne veux pas être un monstre. Je veux juste être moi."
Les larmes coulèrent. L'être fragiles se recroquevilla, et le sommeil l'attrapa.
Elle s'endormit, malgré qu'elle entendit beaucoup de bruits cette nuit là.
Des échos, dont elles ne se souviendra étrangement plus le lendemain.
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Ð - O6 O7 : 54 ρм
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Je courrais, à en perdre mon souffle.
Je sentais que j'allais m'effondrer,
mais c'était peu important.
Tant qu'on ne la retrouvait pas, rien n'était important.
Merde où es-tu ?
Dans notre chambre, tu n'es pas. Dans cette maison, tu n'es pas. Dans ce pensionnat, tu n'es pas.
Dans cette bibliothèque,
j'entendis un bruit sourd. Des pas qui s'enfuyaient. Laissant un corps à terre.
Dans cette bibliothèque, tu es.
Mais.
Dans notre chambre tu n'es plus. Dans cette maison tu n'es plus. Dans ce pensionnat tu n'es plus.
Et à mes côtés tu ne seras plus.
Je pensais que mes jambes allaient lâcher.
Mais finalement c'est mon cœur qui semblait être parti.
« J'ai peur sans ta main pour me tenir.»
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