« Dans tous les contes que j'ai lu, les histoires qui commencent mal ont toujours une belle fin. Même s'il y a des obstacles, les héros s'en sortent.
Nous ne sommes pas des héros.
Alors quelle sera la fin de
...
Comment pourrais-je expliquer l'état de mon esprit en ce moment même ?
En bordel.
Tout était noir. Littéralement.
Tout était devenu sombre, lorsque nous étions entrées dans cette nouvelle cachette.
Tout était devenu obscure lorsque nous nous étions approchées de ces trophéesexposés au fond de la pièce.
Il y avait sur les quatre plaques, cinq prénoms.
Tout était devenu angoissant, lorsque nous nous étions approchées de Yeri qui était restée figée devant une des étagères vide, sans trophées.
Et tout était devenu noir lorsque sur la plaque de cette dernière, était inscrit nos prénoms en dessous d'une gravure.
Red velvet.
Oui la situation nous avait échappé des mains lorsque les lumières s'étaient éteintes, comme nos esprit, et que nos cinq corps ne s'écroulent inconscient sur le sol.
Mes yeux s'ouvrirent difficilement face à la lumière éblouissante accablant mes paupières.
Je me relevai avec peine et me découvrit sur un lit, qui n'était pas le mien, et une chambre qui n'était pas la mienne non plus.
Putain qu'est-ce qui s'est passé ?
Sans plus tarder, j'accourus vers la porte et sortit de cette chambre inconnu.
J'étais maintenant dans un couloir peint de rouge et de blanc, comme une longue spirale. Je n'y prêtai plus attention et me mis à chercher les filles.
Elles étaient avec moi, je ne suis pas folle.
« - Yeri?! Criais-je énervé.
- En bas Joy ! »
En bas ? Je descendis l'escalier au plus vite et aperçu finalement quatre filles aussi paumées que moi au milieu de ce qui me semblait être la pièce maitresse de cette...maison ? Était-ce bien où nous nous trouvions ? On dirait une maison de poupée. Enfin, le pensionnat y ressemble légèrement, mais ici...tout semble tellement réel et irréel à la fois que l'on se croirait dans un jeu.
« - Que s'est il passé ? Où sommes nous ? Me demanda la plus jeune d'entre nous totalement paniquée.
Franchement comment je pourrais le savoir ? Je viens de me réveiller pauvre idiote.
Je fus sur le point de lui répéter cette même phrase mais je me ravisai face à son regard de petite biche apeurée.
- Je n'en sais rien non plus Yeri.»
Cette fille me rend trop gentille, il va falloir rectifier tout ça.
Soudain, les dix télés qui se trouvaient un peu partout dans la pièce, se mirent à grésiller. Une sorte de dessin animé en noir et blanc se mit à passer, un chat et une souris qui ne faisait que ce torturer.
Ça devient glauque de minute en minute.
Le grésillement réapparu de plus belle et cette fois un homme apparu sur le plus grand écran, un homme masqué.
«- Enfin réveillées mesdames ? Comment trouvez vous votre nouvelle maison ?
Quoi ?
Il se mit à rire, un rire glaçant, face à nos mines surprise.
- Toutes mes excuses, aurais-je oublié de vous expliquez ? Bien, faisons court, toutes les cinq êtes les nouvelles joueuses. Je n'ai pas besoin de vous dire pour quoi précisément, vous le savez sans doute. C'est une chose inculquée dès votre enfance.
Les joueuses...pour...Non. Non. Impossible.
- Qui êtes-vous ? Demanda sèchement Seulgi.
- Cela n'a pas d'importance n°9410. C'est sûrement la dernière fois que vous me verrez de toute façon.
- C'est impossible ! Ça ne peut pas reprendre c'était fini depuis longtemps ! Cria Yeri, sûrement envahit par l'angoisse.
- Vient là la seule chose qui ne vous à jamais été révélée pendant l'apprentissage : Ça ne se finit jamais. Ça peut s'arrêter oui. Et reprendre lorsque nous trouvons nos cinq élues, 13 ans plus tard, les voilà ! Nos cinq participantes, nos cinq failles !
Plus je réalisais ce qui était en train d'arriver plus l'atmosphère devenait lourde.
- N°9129 Bae Irène, catégorie rose. N°9410 Kang Seulgi, catégorie jaune. N°9421 Son Wendy, catégorie bleu. N°9603 Park Joy, catégorie vert. N°9905 Kim Yeri, catégorie violet. Vous avez été choisis pour jouer à Russian Roulette, à vos risques et périls. Vous connaissez les règles. Sur ce, adieu et bonne chance.»
Le grésillement était revenus. Le chat et la souris avaient repris leur jeu. Et le notre ne faisait que commencer.
Bordel.
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