« Chaque détail compte.»
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________________J'espérais que ce ne soit qu'une plaisanterie, mais ça n'en avait pas l'air.
Pourquoi avais-je décidé de m'aventurer dans cette histoire... De plus avec elles, les meilleures alliées dont on puisse rêver.Notez l'ironie.
Je n'avais plus le choix maintenant. En pensant avoir un moyen de retrouver mon ancien grade, mon envie de vouloir tout savoir et de tout contrôler m'a conduite ici : dans une grande pièce entièrement rouge. Un rouge très sombre. Des armes et d'autres outils meurtriers reposaient sur le sol, en plus de plusieurs feuilles aux inscriptions étranges étalées ou collées sur les murs.
On y entra sans être sûre de ce que nous faisions et le froid morbide -qui jusque-là ne s'était accroché qu'à l'atmosphère- s'empara ensuite de mon corps et un long frisson me parcourut le dos.
Était-ce à cause du froid où de la peur ?
Du froid, oui bien sur à cause du froid. Quelle blague ce serait encore : Son Wendy qui aurait peur ? Laissez moi rire.
Ah oui. C'est vrai. Personne ne rit ici.
« — Ne me dites pas que nous avons passé une heure à fouiller des étagères et des livres au risque de se faire griller et d'en prendre chère, pour au final découvrir encore plus de livres et papiers aux signes incompréhensible ?!
Après avoir déballé sa colère, Joy se mit à l'exprimer par de grands gestes et en jetant les feuilles un peu partout dans la pièce.
— Arrête de faire n'importe quoi Park, cette salle n'a pas été caché pour rien.
Après que je lui est fait cette remarque la blonde s'approcha de moi.
— Et bien si t'en es aussi convaincu. Trouves nous ce qu'il y a de si important à cacher dans ce foutu passage secret, elle me fixa avec un léger rictus, ou peut être que Seulgi y arrivera plus facilement. »
Mes poings se serrèrent. Joy est si... puérile. Et pourtant je suis actuellement en train de rentrer dans son jeu en laissant ses stupides remarques m'atteindre.
Je lui tournai le dos et partis observer la salle pendant que les autres filles qui n'avaient dit aucun mots, suivirent le mouvement.
Un miroir faisait guise de mur à ma droite et cinq grand tableaux longeait celui de gauche. Il était représenté dans quatre des tableaux, un groupe de personne différent mais tous avait l'air...vide et glauque.
Je n'arrivais pas réellement à distinguer qui ils étaient. Mais plus je les regardais et plus une sorte d'engourdissement s'abattait sur moi.Je sentis mon corps et mon cœur s'alourdir gravement alors je préférai regarder ailleurs un moment pour me calmer. Ce fut à ce moment-ci que je vis sur certain livres qui jonchaient le sol l'inscription : "les couleurs sont la clés". Mes sourcils se froncèrent d'eux-mêmes, cette phrase...On peut l'apercevoir partout dans l'établissement mais jamais je n'en ai compris l'utilité, ni le sens.
« — Quelque chose cloche dans ce miroir. Tous les regards -dont le mien- se dirigèrent vers Seulgi.
Je crois que ce n'est qu'une cloison.Elle toqua contre le mur de glace et le son que cette action produisit nous confirma la présence d'un fond qui se cachait derrière.
— Et comment l'ouvrir ? »
Le silence qui poursuivit m'indiqua que personne n'avait la réponse.
Bien.Génial. Quelle belle avancée !
Encore une fois,
notez l'ironie.
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russian roulette
General Fiction« Dans tous les contes que j'ai lu, les histoires qui commencent mal ont toujours une belle fin. Même s'il y a des obstacles, les héros s'en sortent. Nous ne sommes pas des héros. Alors quelle sera la fin de ...