Chapitre 15

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L'estomac désormais vide, elle resta recroquevillée sur le sol la migraine pas très loin. Un sanglot transperça le barrage de ses lèvres.

Où suis-je arrivée ?

Elle essuya rageusement ses yeux, avant qu'une main frotte son dos. Kenna sursauta et se retourna tout les hommes étaient de nouveau debout prêt à partir, tous regarder dans leur direction. Il agrippa son poignet pour la relever, sans un mot il bâillonna ses poignets à l'aide d'une corde avant de lui enfiler quelque chose sur la tête.

Incapable de se défendre, elle se laissa entraîner par ses hommes de malheurs. Deux mains l'attrapèrent par la taille avant d'être posé comme un sac de linge sale à l'arrière d'un cheval, la recouvrant d'un tissu. Les pieds pendants mollement dans le vide, la tête appuyer contre la croupe du cheval, à l'abri de tous Kenna laissa libre court à ses larmes.

Peut-être qu'en fin de compte, l'Écosse n'était pas la meilleure solution. Seulement la facilité pour évité de surmonter ses propres démons, mais maintenant elle était prisonnière et kidnappée !

La mort dans l'âme, elle s'efforça de ne pas se laisser aller dans ses émotions. Les quatre hommes parler dans leurs langues, Kenna ne comprit rien de leur conversation mais elle était sûr d'une chose, le sujet de conversation était ELLE !

— Vous savez qu'on finira par me chercher ? hurla-t-elle. Profiter de la vulnérabilité d'une femme est lâche, vous êtes une bande de lâches ! Quel genre d'homme êtes-vous pour traités les femmes de cette manière ?

Elle vida son sac, ravie de sa tirade elle s'aperçut que le cheval ne bouger plus. Kenna fût éjecté de la monture si rapidement et brutalement qu'elle vola dans les airs avant de percuter un tronc d'arbre dans le dos estima-t-elle vue que sa vue était bloquer par un sac.

Le dos déjà meurtrie, elle gémi de douleur.

— Bande d'enfoirés ! cracha-t-elle.

Kenna cambra le dos, la douleur étant insupportable avant de s'écrouler sur le côté.

— Qu'est-ce qui ta pris ? cria un homme.

— Je ne permettrais jamais à une femme de me traité de lâche !

— Ça reste une femme Elijah !

— Une femme qui a réussi à tous nous maitriser !

Une main attrapa ses mains nouées, mais Kenna les arracha de sa prise et se recula brusquement. Peur de recevoir un autre coup elle se recroquevilla sur elle-même. Sentant un liquide chaud coulé le long de son dos, elle sera compulsivement les dents pour refoulé la douleur.

— Les gars ! Elle ne bouge plus et son habit et plein de sang, s'étrangla une voix de jeune homme.

Ce devait sûrement être le plus jeune.

— Bordel, tu as raison ! Bravo Elijah !

Une nouvelle fois, on essaya de la relever.

— Lâchez-moi ! hurla-t-elle en se débattant.

— Tu es blesser, souffla un homme.

— Qu'est-ce que ça peux vous faire ? C'est bien l'un d'entre vous qui avez fait ça non ? Laissez-moi tranquille !

— Nous devons arrêter le saignement, soupira un homme d'une voix calme.

— Je n'ai pas besoin de vos soins !

— Ça risque de s'infecter.

— Dans quelle langue il faut vous le dire, hurla-t-elle en relevant la tête toujours emprisonné. Laissez-moi tranquille !

— Comme vous voudrez !

Sous la colère elle sera les poings à faire blanchir ses phalanges, se mordit la lèvre sous la douleur déchirante de son dos.

— Nous devons reprendre la route !

Lass ? Tu te sens capable de te lever ? (Fille) mot affectif

Kenna prit appuie sur le tronc de l'arbre et se leva difficilement. On lui retira le sac sur la tête, la lumière transperça ses yeux qu'elle ferma le temps de s'habituer à la lumière. Liam était le seul à être encore à terre tandis que les trois autres étaient sur leur monture, en croissant leurs regards Kenna y découvrirent de la pitié, la chose qu'elle ne supporter.

Elle arracha le sac des mains de Liam et le replaça sur sa tête.

— Je n'ai pas besoin de votre pitié ! Vous me donnez envie de vomir. J'espère pour vous que vous ne traité pas votre femme comme vous me traité !

Liam guida la jeune femme vers une monture, ou elle était de nouveau manipuler comme un sac de linge sale. Le tissu en place sur son corps, elle grimaça, le frottement rêche du tissu contre son dos était douloureux.

Durant tout le trajet, Kenna garda le silence. S'attendant à ce qu'elle entende la ville au loin où encore des personnes venir à son secours mais rien du tout. À travers le sac, le ciel s'était assombris, soit annonçant une averse pour bientôt où la journée était bientôt fini ce qui n'arrangea pas vraiment les choses.

Ou l'emmené-t-elle ?

La jeune femme s'endormit, espérant que c'était de sommeil et non car elle perdait du sang.

Mais Morphée ne voulait pas d'elle, décidément, la vision de ses parents sans vie dans la voiture l'empêcha de sombrer de nouveau, dehors il faisait désormais noir même à travers le sac elle pouvait le voir.

— Nous allons nous arrêter là pour la nuit ! déclara un des hommes.

Ils comptent faire du camping en pleine air au lieu d'aller dans un motel ?

Son sac lui fît retirer pour tomber sur deux iris bleu glacier tirant légèrement sur l'acier, Kenna affronta son regard sans cillée. On aurait pût y plongé dans ses yeux tellement ils étaient clair, mais quelque chose de mort se trouver à l'intérieur aucune lueur quelconque, rien ! Juste deux puits clairs sans fond. Le néant !

Son regard persan ne quitta pas le sien, sondant son âme.

Qu'est-ce qui ta pris de me faire voler contre un arbre ? se demanda-t-elle, mais n'ouvrit pas la bouche.

Il ne desserra pas les lèvres non plus, l'aidant seulement à descendre avant de s'éloigner entre les arbres.

Je crois que pour les excuses, je peux aller me brosser !

Kenna inspecta les alentours, trouvant non loin de-là de la lavande sauvage. Elle avança vers celle-ci sous les yeux des hommes présents et en arracha quelques brins puis retourna vers le campement de fortune préparés par ses geôliers, elle ne leva pas le nez sur eux s'occupant de son baume cicatrisant pour son dos.

À la guerre, comme à la guerre ! 


Pour le cœur d'un Highlander {Terminée}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant