Pour le cœur d'un Highlander {Terminée}

Chapitre 117

Quelques jours plus tard, c'est au tour des hommes de leur faire une leçon. Son mari avait insisté, mais Kenna savait très bien que certains de ses hommes n'allait pas être d'accord et vouloir la défier, la poussant à la faute ce qu'elle redoutait. Pour le cours, elle enfila des braies, enroula une bande de tissu autour de sa poitrine et enfila une large chemise afin d'être leur ego une femme à l'allure d'un homme. Elle chaussa ensuite ses bottes et remonta ses cheveux en chignon. Une fois prête elle descendit prendre son petit déjeuner, son mari l'attendait à leurs places puis tous les regards se tournèrent vers elle. 

— Bonjour, dit-elle en embrassa la bouche de son mari avant de prendre place.

— Tu es..., commença-t-il.

— Je connais tes hommes chéri !

— De quoi parles-tu ?

— Ils ne me prendront jamais pour leur égale avec une robe et un corset.

— Mes hommes n'ont pas besoin de voir à quoi ressemble ma femme en privé, râla-t-il.

— Tu t'en remettras, ce n'est pas la première fois ! Mange, ensuite j'irai botter le cul à tes hommes.

— Avec plaisir ! rit-il.

 Une fois sur la zone de combat, Kenna avait laissé tombé le masque de la femme du laird pour endosser le rôle de guerrière, fini les sourires. Elle se trouva aux côtés de son mari et ses frères, devant eux une vingtaine d'hommes tailler comme des montagnes. Doucement la jeune commença son analyse tandis que son mari parler de règle et de protocole.

— Qu'est-ce qui nous prouve qu'elle peut réellement nous aider ? Nous savons nous battre et manier l'épée comme personne, annonça un homme.

— Nous n'avons pas besoin d'une femme pour nous apprendre ce que nous savons déjà ! renchérie un autre.

Kenna jeta un œil vers son mari qui hocha la tête, il lui donnait les rênes et le contrôle.

— Évite de trop les amochés, dit-il tout de même.

Elle s'avança, en pointant les deux hommes du doigt.

— Vous deux au centre, claqua sa voix. Les autres en cercle autour !

— La fête commence, rigola Liam en se frottant les mains.

Elle entra dans le cercle où les deux hommes se regarder sans piper un seul mot.

— Vous savez vous battre, cracha-t-elle en tournant autour d'eux. Attaquez-moi ! dit-elle.

— Nous ne battons pas les femmes, annonça un des hommes. Surtout la femme de laird !

— Elijah ? hurla Kenna. Consens-tu à ce qu'ils m'attaquent ?

— Qu'il en soit ainsi ! hurla-t-il à son tour.

Les hommes écarquillèrent leurs yeux de stupeur.

— Attaquez-moi ! répéta-t-elle. Certaines femmes n'hésiterons pas à vous tuez vous savez.

Elle avança derrière un des deux hommes et tapa l'arrière de son genou ce qui le fît flanché et se retrouva à genoux sur le sol.

— Ta garde ! hurla-t-elle. Ne jamais lâcher ton adversaire des yeux.

Il se releva, rouge de honte où de colère avant de se jeter sur elle. Elle esquiva faisant une roulade avant et se retrouva derrière lui, fauchant les deux jambes.

— La colère ne mène nulle part, tu ne réfléchis pas tu agis par stupidité, ta fierté tu l'as ravale lors d'un duel ! assène-t-elle.

Le deuxième en profita pour charger à son tour, Kenna posa un pied sur sa cuisse et grimpa sur son dos avant de déplacer son poids vers l'avant et l'emporter dans sa chute la jambe sur la gorge.