Pour le cœur d'un Highlander {Terminée}

Chapitre 59

Attention ! Scène explicite. Public avertit

Une semaine plus tard, le laird n'était toujours pas revenu de son voyage où de sa fuite. Kenna ne savait pas comment interpréter se départ aussi précipité après leur baiser.

Baiser que Kenna avait en tête jours et nuits depuis le moment ou ses lèvres s'étaient posées sur les siennes chaudes et douces...

— Kenna ? Tu m'écoutes ? demanda Bella.

Sortant des ses pensées, Kenna se mit à rougir.

— Oui, je t'écoute !

— Répète ce que je viens de dire ?

— C'est imprononçable, je n'y arriverais jamais !

Kenna attrapa sa feuille, leva le nez en l'air et mit sa feuille devant ses yeux en louchant sur la série de mots.

— Madainn mhath, écorcha-t-elle.

— Qui veut dire ?

— Bonjour !

— Où ?

— Latha math !

— Ensuite ?

— À quoi ça va me servir ? souffla-t-elle avant de reprendre. Feasgar math, bonsoir. Oidhche mhath, bonne nuit.

Ce que lui avait chuchoté le laird devant la porte de sa chambre.

— La suite, pressa Bella.

— Ciamar a tha sibh ?  (Comment allez-vous ?)

— Ton accent est...

— Médiocre, oui je sais !

Bella se mit à rire tellement fort que Kenna la suivit. Elle se cacha derrière sa feuille rouge de honte.

— Que se passe-t-il ici ? résonna une vois qu'elle n'avait pas entendu depuis un certain temps.

— Elijah ! cria Bella avant de foncer vers son frère comme un boulet de canon.

La jeune femme abaissa doucement la feuille devant ses yeux luisant de larme. Revoir sa haute stature lui redonna des frissons qu'elle croyait disparu. Ses longs cheveux châtain aux mèches blondes étaient libres sur ses épaules, son regard acier tomba sur elle comme une chape de plomb.

— Kenna essaye juste d'apprendre le gaélique, expliqua Bella en se détachant de son frère morte de rire.

— Merci pour le soutient, grogna Kenna.

— Je...suis...désoler, éclata de rire Bella.

— Je veux entendre !

Kenna se retourna vers le laird en secouant négativement la tête.

— Jamais, vous ne me forcerais pas à me répéter, dit-elle.

— J'exige, maintenant ! ordonna le laird.

C'est quelques jours ne l'ont pas aidé à contrôler son côté ours mal lécher, pensa Kenna.

— D'accord, abdiqua-t-elle.

Elle reprit sa feuille et lit quelques mots, en relevant de nouveau son visage, elle remarqua que le laird mordit son poing pour s'empêcher de rire.

— Ne vous y mettez pas non plus, marmonna-t-elle.

— C'est..., commença le laird.

— J'ai compris !