Pour le cœur d'un Highlander {Terminée}

Chapitre 62

Le soir venu, Kenna mit un peu de temps avant d'entrer dans la grande salle pour le repas. Elle prit une grande inspiration avant de pousser les portes où un brouhaha ambiant emplissez la pièce. Trouva une place discrète à côté de Molly, elle n'avait pas encore levée les yeux mais quand ce fût le cas le visage du laird était pile dans la ligne de mire. Ses yeux glacés l'observèrent intensément, elle détourna les yeux les plongeant dans le fond de son assiette.

— Tout va bien ma petite ? demanda Molly.

La jeune femme sentit ses joues s'échauffer, elle agrippa son gobelet qu'elle porta à ses lèvres d'une main tremblante tout en hochant la tête.

— Ça va ! répondit-elle.

Relevant les yeux un quart de seconde vers le guerrier, qui lui aussi buvait son verre de vin remontant ses doigts vers son nez. Kenna avala de travers reposant maladroitement son verre sur la table. Après plusieurs quintes de toux, elle retrouva enfin sa respiration et leva les yeux vers la personne responsable de son étouffement qui souriait largement en levant son verre vers elle, Kenna lui répondit d'un regard assassin qui agrandi encore plus sa fossette sur sa joue. Certains regards se tournèrent vers elle, de jalousie, de mépris contre elle, envieux où d'interrogation. Elle termina son repas en échangeant quelques mots avec Molly puis partit se coucher. Dès que la porte fût fermée elle souffla, relâchant tout l'air retenue dans ses poumons.

Son corps et sa tête en avait grand besoin de repos avant de devoir affronter de nouveau le highlander !

Le lendemain, juste après le petit déjeuner Kenna fût appelé dans le bureau du laird. À fleur de peau, n'ayant pas beaucoup dormi de la nuit elle toqua à la porte de son bureau avant d'entendre sa voix rauque résonner derrière la porte, elle poussa le battant et entra.

— Avez-vous bien dormi ? s'enquit-il dès son arrivée.

— Très bien et vous ? mentit Kenna en souriant.

— Je dois dire que oui, dit-il en serrant les dents.

— Bien, pourquoi m'avez-vous fait venir ?

— Les invitations !

— Oh oui, je m'en occupe, annonça-t-elle en faisant demi-tour.

Elijah lui attrapa le poignet s'approchant dans son dos et huma ses cheveux.

— Où allez-vous comme ça ? murmura-t-il.

— Eh bien... Faire les invitations !

Sa main glissa dans ses cheveux pour dégager sa nuque avant de presser ses lèvres sur cette peau chaude et douce.

— Ici...dans...ce...bureau..., dit-il en embrassant son cou entre chaque mot.

— Oh ! marmonna-t-elle.

— Elijah nous avons un problème ! déclara Caleb en rentrant en trombe dans le bureau.

Rouge de honte, Kenna rassembla ses cheveux sur sa nuque et s'éloigna du laird qui avait contracté sa mâchoire.

— Que se passe-t-il ? ordonna-t-il.

— Cormac ! grogna Caleb.

À l'évocation de ce prénom, Elijah serra les poings. Il agrippa ensuite les épaules de Kenna qui leva son visage vers le sien, son regard vairon lui transperça le cœur.

— Vous ne bougez pas d'ici ! Kenna, je ne plaisante pas cette fois-ci. Vous restez ici !

Elle eu seulement le temps d'hocher la tête avant qu'il ne parte d'un pas décidé vers la sortie en claquant la porte du bureau derrière lui.