Pour le cœur d'un Highlander {Terminée}

Chapitre 128

Le lendemain, un manteau blanc recouvrait les rues de plusieurs centimètres. Après avoir prit un bon petit déjeuner et régler la note de l'auberge, elles prirent le chemin vers l'orfèvrerie pour récupérer la montre d'Elijah pour Noël. La boutique tarda un peu avant d'ouvrir mais pas d'inquiétude, Kenna récupéra son bien et montèrent dans leur voiture direction la maison.

La maison ? Est-ce vraiment chez elle ? Plus les jours passaient et plus elle se sentait chez elle !

Dès que ses pieds touchèrent le sol de la cour enneigé du château, Kenna fût attirée contre un large torse robuste et chaud. Elle a reconnu la personne à la seconde où son nez à inspirer l'odeur de cet homme, pas n'importe quel homme. Le sien ! Son mari !

Une main sur sa nuque sous ses cheveux et l'autre autour de sa taille. La jeune femme releva la tête vers le visage de son compagnon avant qu'il happe ses lèvres dans un baiser urgent et passionnée.

— Je t'ai manqué on dirait ? dit-elle en reprenant son souffle.

— Tu n'imagine même pas ! gronda-t-il contre ses lèvres puis l'embrassa de nouveau.

— Nous devrions rentrer, souffla-t-elle en caressant son nez du sien.

Elijah la souleva, elle poussa un petit cri de surprise avant qu'il ne l'amène à l'intérieur mais se s'arrêta pas.

— Où est-ce que tu m'emmène ? rit-elle aux éclats. Aidez-moi ! hurla-t-elle en voyant sa belle famille sourire sans rien faire.

— Ma femme m'a manqué !

Il ne s'arrêta que lorsque la tête de Kenna heurta l'oreiller de leur chambre, il repartit fermer la porte et revint vers elle. Il écarta les pans de son manteau et souleva sa robe jusqu'à son ventre où il posa ses lèvres et ses mains.

Elle comprit alors qu'il s'inquiété aussi pour leur enfant, elle glissa sa main dans ses cheveux pour le rassurer.

— Si tu me laisser me déshabiller pour que tu vois par toi-même qu'il va bien ?

Le visage de son mari apparu devant elle et l'aida à se lever, il entreprit de lui retirer chaque couche de vêtements les unes après les autres jusqu'à ce qu'elle soit nue. Il l'étendit de nouveau sur le lit et se concentra sur l'arrondi de son ventre.

Kenna avait déjà un petit ventre bombé, elle ne savait pas très bien à quel stade en était sa grossesse mais vue la taille de son ventre Kenna aurait pariée pour le troisième mois.

— Vous m'avait manqué tout les deux ! murmura-t-il en caressant la peau lisse de son ventre tendu.

— Je suis sur que tu lui as manqué aussi, il n'a pas entendu ta voix depuis longtemps.

— Bonjour, il y a quelqu'un là dedans ? C'est papa !

— Attend qu'il puisse bouger, sourit Kenna.

— J'ai hâte de pouvoir assister à ça.

Elle posa sa main sur la sienne qui voyager sur son ventre.

— Il faut que je m'occupe de ta maman maintenant, murmura-t-il contre sa peau.

— Tiens donc ! sourit-elle.

— Comment va ton dos ? demanda-t-il.

— Tu peux regarder par toi-même.

Kenna se tourna dos à lui pendant qu'il retirait le pansement avec soin puis effleura sa peau.

— La plaie est propre, Molly a fait un bon travail, tes points de suture sont parfait.

— Je n'en doutais pas ! Tu peux me mettre du baume et le laisser à l'air libre ?