Pour le cœur d'un Highlander {Terminée}

Chapitre 53

Quand elle arriva sur la zone de combat deux hommes se battait, réalisant trop tard que l'un deux était le laird en personne, il avait retiré sa chemise le torse luisant de sueur.

Depuis combien de temps se battait-il ?

En deux temps, trois mouvements son homme était à terre. Quand il se releva enfin le laird l'aperçu de sa présence, il reprit sa place laissant le champ libre pour un autre combat. Son homme était encore allongé sur le sol, le nez en sang et la lèvre fendu.

— Ces jeux ne devait-il pas être bonne enfants ? Vous avez blessé un de vos hommes ! gronda-t-elle en se dirigeant vers l'homme à terre.

Elle vérifia que son nez n'était pas cassé, avant de poser un linge sur celui-ci. La rage monter en elle, il s'était prit à cet homme juste après leur escapade. Maudit soit-tu ! Kenna demanda à deux autres hommes d'emmener le blessé se reposer avant qu'elle ne pointe le laird du doigt.

— À nous deux maintenant !

— Il reste Liam à combattre.

— Liam se marie demain, je n'ai pas envie de le défiguré ! Vous en revanche, je m'en ferais un plaisir.

— Vous savez à qui vous parlez ?

— Et moi ? Savez-vous que je ne suis pas un bétail que l'ont marque ?

Un sourire moqueur aux lèvres, il descendit les yeux vers son cou où une marque rouge trônait. Elle avança au centre de la zone avant Aaron lui glisse une épée entre les mains, elle voulait lui faire mal pour l'avoir blessée ainsi avec des épées elle ne pouvait lui faire du mal, par contre à main nue elle pouvait. Kenna jeta son épée à plusieurs mètre d'elle, elle frotta de nouveau son cou en attendant que le laird soit prêt. Des murmures résonnèrent dans le public, les villageois était tous amassés autour d'eux, il y avait plus de monde que la fois précédente.

Sans se priver de son sourire devenu froid, le laird avança au centre. Kenna devait se l'avouer, il faisait froid dans le dos.

Son cœur était repartit à battre à la chamade, les pieds ancrer dans le sol, elle inspira et expira doucement. Le laird ne bougea pas d'un pouce, il s'attendait peut-être à ce qu'il attaque le premier, le prenant de court elle trottina autour de la zone de combat, passant derrière lui d'abord un premier tour puis un second, le laird tourner sur lui-même la suivant du regard en attendant un moment d'inattention de sa part qui arriva et elle en profita pour attaquer et lui grimper sur le dos.

— Ne jamais lâchez sa garde ! murmura-t-elle à son oreille.

Il gronda pour toute réponse, elle descendit de son dos quand il se retourna d'un geste vif l'agrippant par les épaules, son regard était tellement intense qu'elle vacilla sur ses pieds. Kenna décida de le pousser dans ses retranchements, occultant les retomber qu'elle aller devoir subir.

— J'imaginer plus de votre part !

Il resserra la prise sur ses épaules, elle grimaça légèrement sous la pression de ses mains.

— Que voulez-vous de moi ? demanda Kenna. Je ne suis pas votre ex-femme !

Elle leva son genou afin de toucher son ventre, celui-ci la lâcha immédiatement.

— Ça je le sais ! hurla-t-il. Ce serait le cas, je vous aurez puni pour ça.

— Pourquoi êtes-vous aussi froid ?

— Ce ne sont pas vos affaires !

Elle continua de tourner autour de lui avant de taper l'arrière de son genou qui céda.

— M'humilier ainsi devant mon clan ne vous mènera nulle part !

C'est ce qu'il penser ? Que je l'humilier ?

À ses mots, Kenna recula avant de se frayez un chemin à travers la foule et de rentrer dans le château s'enfermer dans sa chambre, elle se lava le visage et troqua sa tenue contre une robe. Le reste de la journée, elle le passa sur son lit à dormir alors qu'à l'extérieur la fête battait de son plein.

Au milieu de l'après-midi, quelqu'un toqua à sa porte Kenna ne répondit pas, la personne finirait par partir. Mais c'était tout le contraire, les coups redoublèrent la jeune femme se leva et alla ouvrir la porte tomba sur la mère du laird Hella.

— Puis-je entrer ? demanda-t-elle.

Kenna s'effaça pour la laissée entrée, elle referma la porte et repartit s'asseoir sur le lit.

— Est-ce que vous allez bien ? demanda Hella.

— Je crains que les retombés soient désastreuses ! souffla Kenna.

— Il est vrai que personne ne lui a jamais parlé de cette façon.

— Je comprends, et j'assumerais les conséquences.

Kenna enleva les anneaux dans ses cheveux avant qu'Hella lui vienne en aide.

— Vous êtes différentes de toutes les autres !

— Il faudrait peut-être que j'aille m'excuser auprès de sa majesté ?

— Laisser le se calmer, il viendra peut-être vous rendre visite !

— Vous voulez dire que depuis ce matin, il n'est pas encore calmer ?

— Disons qu'il est de mauvaise humeur.

— Je suis désolée, tout ça est de ma faute.

Après avoir retiré tout les anneaux, lady MacKintosh entreprit de lui retirer ses tresses et de brossé ses cheveux. Cela faisait une éternité qu'on ne lui avait pas brossé ses cheveux, la dernière fois c'était sa mère juste avant l'accident. Dans ses pensées la jeune femme ne vit pas ses larmes coulés.

— Vous avez l'air tellement triste Kenna, murmura doucement Hella en posant la main sur son épaule.

— Je... Mes parents me manquent !

— Voulez vous leur écrire une lettre ?

— Ils sont décédés, avoua-t-elle la gorge serrée.

— Je suis navrée Kenna.

— C'était il y a longtemps !

— Avez-vous faim ? Vous n'avez pas mangez ce midi, je vous fais monter un plateau ?

— C'est gentil à vous milady.

Quelques minutes plus tard, Hella quitta la chambre laissant Kenna seule avec ses souvenirs. Le plateau de nourriture arriva apporté par le personnel de maison, elle se nourrit avant de s'endormir rêvant de l'époque où ses parents étaient encore en vie et où ils vivaient heureux.

Quand elle se réveilla, la lune était déjà haute dans le ciel mais la musique résonné encore à l'extérieur des murs. Elle s'approcha de la fenêtre et observa les différentes scènes qui lui faisaient face, des couples s'embrasser, d'autres dansés, les enfants joués. Puis croisa le regard du laird, il inclina la tête dans sa direction.

Sa mauvaise humeur lui était-il passé ?

Kenna lui sourit faiblement avant d'incliner sa tête à son tour, elle retourna ensuite dans son lit terminée sa nuit de sommeil.