Pour le cœur d'un Highlander {Terminée}

Chapitre 2

Devant la librairie/musée où elle travaillait, elle remarqua que les lumières étaient déjà allumées dans le bâtiment, ouvrit la porte arrière du musée et entra directement dans le local de livraison, avança dans le bureau ou monsieur Johnson déballé des nouveaux bouquins.

- Bonjour monsieur Johnson, salua Kenna un sourire aux lèvres.

- Bonjour Kenna !

- Vous avez reçu de nouveau bouquins ?

- Oui, ce matin-même !

- Chouette ! Sont-ils à votre goût ?

- Ce sont des petites pépites ! De pur chef d'œuvre.

- C'est ce que je vois !

- Je te laisse les rangés avec soins.

- Avec plaisir !

Elle récupéra les précieux bouquins tendus par monsieur Johnson, lisant le titre sur la tranche du livre ainsi que l'auteur, ses livres sont d'une très grande beauté qui mérite d'être soigneusement manipulés. Elle entreprit ensuite de classer plusieurs étagère où les livres sont désordonnés et plus à leur place, ce classement lui prit la mâtiné complète. À midi Kenna sortit prendre son déjeuner à l'extérieur et profita pour flânée devant les boutiques « le lèche vitrine new-yorkais. »

De retour à la librairie, un colis posé sur le comptoir attira son attention, ne demandant qu'à être ouvert. Muni d'un pied de biche, Kenna ouvrit la boite récalcitrante dans un grand CRAC. Otant le couvercle en bois, son regard tomba sur une épée celtique appelée plus communément claymore où claicheamh mor en gaélique.

Empoigna le pommeau très lourd de l'épée à double tranchant, faisant forcément sur son passage beaucoup de dégâts. Ce devait être l'épée la plus lourde de tout les temps avec un poids de 3kg200 entièrement constitué de métal, une lame d'une longueur de 98cm et une poignée de 28cm comportant un pommeau en fer forgé d'une largeur de 4cm de diamètre souvent sculpté à la main qui représente l'emblème du clan où comportant une pierre précieuse signe de noblesse où encore personnalisé pour la rendre unique.

Je ne sais pas pourquoi cette ancienne culture écossaise me fascine, ce pays m'attire autant. Je me sens poussée vers elle, comme-ci un fil transparent me tirer pour un voyage outre Atlantique dans un pays lointain ou la magie celtique perdure.

- As-tu eu des nouvelles de tes demandes d'emplois ? demanda monsieur Johnson.

- Maintenant que vous en parlez, en effet j'ai reçu un mail d'Écosse. Le directeur Cameron McKintosh me propose un poste dans son équipe.

Vous voyez quand je vous parle de l'Écosse ?

- Mais c'est formidable ! Toi qui voulais changée de paysage.

- Effectivement, c'est une chance inespérée !

- Je suis content pour toi Kenna.

- Merci.

Émue par les paroles de monsieur Johnson, peu de personne dans ma vie d'adulte me donne l'occasion de saisir des opportunités comme celle-ci, prendre un billet d'avion pour l'Écosse !

J'apprécie énormément... Ça me touche de voir que des êtres humains peuvent encore se souciés d'autre personnes que leur petite personne. Monsieur Johnson fait partit de ces anciennes personnes qui se préoccupent de son prochain. Comme les années passées !

- Je vous remercie pour tout ce que vous m'avez apportée monsieur Johnson.

- Je t'en prie ma petite ! sourit-il.

Après une brève accolade et quelques larmes, Kenna décida de reprendre son travail et trouvé une place d'exception pour le nouvel arrivant qui pèse finalement son poids. La jeune femme chercha l'endroit parfait lui permettant d'être mit en valeur, soulevant l'ouverture de la vitrine en verre dont le fond est muni d'un linge en velours rouge, Kenna déposa la claymore sur le tissus prestigieux avant de retournée prêt du comptoir chercher une étiquette qui accompagne chaque objet unique de cet endroit. Adoptant sa plus belle écriture, Kenna entreprit d'écrire son étiquette.

[Claymore, autrement appelé Claicheamh mor dans sa langue natale. Cette épée à double tranchant fût utilisée lors des combats sur les champs de batailles dans les Highlands de l'époque en Écosse. Cette épée était principalement portée par les guerriers de ce siècle, les highlanders.]

La carte indicatif à côté de son partenaire, elle referma la vitrine puis passa par la suite un tissu sur les vitres de verre pour enlever toutes traces d'empreintes où de poussières.

Dès la fermeture des portes après un énième client, Kenna ferma la devanture et baissa les rideaux métalliques à l'aide de la télécommande fixé sur le mur. Éteignit les lumières pièces par pièces avant de se rendre dans le bureau de monsieur Johnson afin de lui souhaiter une bonne soirée.

De nouveau dans les rues de New York à 18h00, trottoirs regorgés de personnes pressés où non quittant leurs lieux de travails soit pour prendre un verre entre collègues où simplement rentrer chez eux et profiter de leur famille.

Le soleil est encore haut dans le ciel malgré l'heure tardif se reflétant sur les vitres des buildings.

Kenna se fraya un chemin parmi cette marrée humaine, le regard un peu dans le vide jusqu'à son appartement. Comme tout les soirs après le travail, la jeune femme rendit visite à sa voisine de palier qui lui fait part depuis quelques temps de ses savoirs faire concernant la médecine médicinale à base de plantes.

J'adore vraiment apprendre les anciens remèdes d'antan voir médiévale concernant l'effet des plantes. La préparation personnelle des remèdes et des décoctions. Si je ne travaillerais pas dans l'histoire où parmi les livres. J'aurais adorée être herboriste, où quelque chose comme ça.