Pour le cœur d'un Highlander {Terminée}

Chapitre 38

Depuis, il n'avait pas quitté son chevet. Veillant sur elle, mais ne se réveilla toujours pas, parlant dans son sommeil. Elijah épongea son front et appliqua des compresses d'eau froide sur son front.

L'après-midi même, il avait prit place sur le lit à ses côtés caressant ses cheveux et murmura son prénom comme une prière pour qu'elle daigne enfin ouvrir les yeux et découvrir ses yeux vairons.

— Réveille-toi Kenna, murmura-t-il.

— Maman, papa ? parla-t-elle dans son sommeil.

— Chut, l'apaisa-t-il en lui caressant son front.

— Ne partez pas ! J'ai encore tellement besoin de vous. Vous me manquez tellement !

Le laird écouta ses paroles avec attention, il fit le lien entre ses cauchemars et le fait qu'elle demande qu'ils ne l'abandonnent pas. Son cœur se serra, quel âge pouvait bien avoir Kenna ?

À peine vingt-cinq ans, jugea-t-il.

Vivre sans ses parents, aussi jeune laisse probablement des traces.

— Mon amour ! murmura-t-elle endormi.

Il souhaitait l'entendre de nouveau, cette voix si douce, le cœur d'Elijah se gonfla d'un sentiment disparu depuis longtemps. Il glissa son pouce sur ses lèvres, qu'il avait rêvé tant de fois depuis qu'il l'avait rencontré. L'esprit dissipé, il pensa à une vie qu'il pourrait avoir avec une femme comme Kenna. Une femme forte et courageuse ! Puis s'endormit à son tour.

À présent dans un léger brouillard, Kenna observa les alentours. Cet endroit lui rappela vaguement quelque chose. Une silhouette apparut devant-elle grande et imposante, toujours un peu flouter mais on pouvait apercevoir facilement son ombre.

— Mon amour, tu es revenu ? demanda cette voix masculine qui lui donna des frissons.

Elle se rappela alors son rêve avant d'atterrir dans ce siècle.

— Mon amour ! chuchota-t-elle.

— C'est bien moi ! Tu m'as manqués, je me demandais quand-te reverrai-je !

— Où sommes-nous ?

— Là ou tu souhaite que nous soyons !

— C'est un rêve n'est-ce pas ?

— Je l'ignore, chaque nuit j'espérais te revoir !

— Qui es-tu ? demanda-t-elle.

— Je préfère garder le secret encore un temps, murmura-t-il.

— Comment dois-je t'appeler alors ?

— Mon amour me convient très bien !

— Pourquoi ne puis-je pas encore voir ton visage ?

— Je ne sais pas, je ne peux pas voir le tiens non plus.

— Je ne comprends rien de se qu'il se passe ! râla-t-elle.

— Pourquoi ne pas te laisser porter mon ange ? demanda-t-il.

— Seras-tu là, si je tombe ?

— Je serais toujours là ! affirma-t-il en lui tendant une main qu'elle attrapa.

— Pourquoi m'appelles-tu mon amour ?

— C'est ce que je ressens au plus profond de moi ! dit-il en lui caressant la joue et déposant la main de Kenna sur son cœur.

— Je n'ai pas envie de me réveiller ! souffla Kenna au bord des larmes.