Pour le cœur d'un Highlander {Terminée}

Chapitre 22

À mesure de l'avancé des chevaux, le cœur de Kenna se serra un peu plus. Qu'est-ce qu'il l'attendait derrière ses murs de pierre ? Comment sera-t-elle traitée ? Elle ne voulait qu'une seule chose, s'enfuir ! Retourner dans son époque ! Mais tant qu'elle ne sera pas comment elle est arrivée ici, cela paraissait impossible et pourtant elle était belle est bien là. Les frères parlés à nouveau dans leur langue, quand ils se mirent à rires à gorge déployés. Kenna se douter qu'ils devaient parler d'elle, se qui commencer à l'agacé très fortement d'ailleurs. Elle ne voulait pas être là !

Profitant du moment comme un avantage, elle glissa du cheval qui continuer d'avancer et courus le plus vite possible le long du pont pour s'enfuir.

Pourquoi vivre sur une île, sérieux ? On ne peut même pas s'échapper !

Elle courut aussi vite que ses boots la mènerait, une légère bruine commençait d'ailleurs à tomber, rendant glissant le pont de pierre.

— Où allez-vous comme ça ? hurla une voix tonitruante.

Elle continua de courir et sortit enfin du pont et continua sa course en s'engouffrant dans les arbres. Les sabots du cheval qui la suivait claquaient dans un rythme régulier sûrement au galop en plus de ça.

— Lass ! Sortez de votre cachette. Vous ne pourrez pas vous enfuir, les villageois vous ramènerez ici ! (Jeune fille) 

Accroupis derrière un tronc recouvert de fougère, Kenna repris son souffle en essayant de ne pas faire trop de bruit.

— Je ne vous croyez pas capable de prendre la poudre d'escampette à même pas 20 mètres du château. Vous m'avez encore une fois impressionné !

Kenna savait parfaitement qu'il s'agissait d'Elijah sa voix était reconnaissable entre milles, son corps aussi l'avait reconnue au simple frémissement de sa peau. Les sabots passèrent juste à côté d'elle, Kenna posa sa main contre sa bouche pour éviter de faire le moindre bruit jusqu'à ce qu'il s'éloigne, après quelques minutes elle se releva doucement prête à reprendre ses jambes à son cou. Seulement au moment de repartir Kenna marcha sur une branche, le craquement lui tétanisa tout le corps.

Pourquoi faut-il toujours que ce genre de bruit emplisse la forêt pour signaler sa présence ? C'est ridicule n'est-ce pas !?

Revenant à elle, Kenna se remit à courir avant d'être soulever de terre et d'atterrir sur l'avant d'un cheval, comme un putain de sac de linge sale. Elle se mit à gesticuler et se débattre pour redescendre, mais la poigne sur son dos se resserrer ce qui l'immobilisa contre la monture.

— Sauvage ! hurla-t-elle.

Seul un rire sonore retentissait à ses oreilles pour seule réponse, ce fut le son le plus beau qu'elle est jamais entendue de sa vie. Son corps aurait probablement décollé s'il ne la tenait pas, elle continuait certes à battre des jambes comme une petite fille qui boude mais s'en ficher car ils retournèrent au château.

Le cheval s'arrêta enfin, Kenna sentit la moutarde lui monter au nez. Elle gigota de plus belle quand la pression dans son dos se relâcha et glissa pour se retrouver les fesses par terre.

— Putain.. Espèce d'abruti ! cria-t-elle en lui lançant un regard noir qu'il lui retourna.

— Arrête de te donner en spectacle ! grogna-t-il entre ses dents.

Depuis quand il me parle comme un chien !

— Elijah ! Appela une voix derrière elle.

Kenna se retourna vers la femme qui descendait les marches, elle était arrivée au cœur de la cour. Ses frères étaient descendus de leurs chevaux et déchargés leurs bagages.

— Mère ! s'inclina Elijah.

Se pourrait-il qu'elle puisse se cacher dans un coin et ne plus ressortir avant un bon bout de temps. Pour une première impression devant sa mère c'est le pompon ! Personne ne chercha à l'aider à se relever, ce qui tomber sous le sens. C'était une prise de guerre, une prisonnière !

Sa mère est d'une beauté incomparable, grande et élancée, la taille fine. Portant une robe couleur d'or, ses cheveux de la même couleur monter en chignon, les yeux bleus comme son fils, la bouche en cœur. Elle était ravissante, à coté d'elle Kenna ne ressembler à rien !

Elle se releva élégamment, avant de s'incliner vers la maîtresse des lieux.

— Madame !

— Qui est-ce donc Elijah ? dit-elle en se retournant vers son fils.

— Nous l'avons trouvé près de Pitlochry.

Trouver ? La blague ! Kidnappée serait le mot juste.

— Liam ! cria une voix douce et clair en descendant les marches.

Liam courut aux pieds des marches, attrapa la jeune femme et la fit voler dans les airs.

— M'eudail ! souffla-t-il avant d'embrasser la femme à pleine bouche. (Mon amour)

Qui aurait cru que Liam avait une femme dans sa vie. Après leur échange passionné, Liam reposa la jeune femme, pour être jeune elle l'était. Kenna devina qu'elle ne devait pas dépassée les vingt ans.

Certes grande, gracile et mince à l'allure gracieuse. Son visage rond, lisse, épanoui et détendu au teint de porcelaine, frais et lumineux. Elle aussi dépassée de loin Kenna ! Son petit nez rempli de tâches de rousseur, ses yeux en amande émeraude brillants et pétillants, sa bouche aux lèvres charnues à la commissure relevées très sensuelle. Mais ses cheveux étaient éclatants, roux mordoré couleur de feu, épais, long et bouclés à souhait. Cette jeune femme était ravissante dans sa robe verte. Tout le contraire de Liam qui à la peau tanné, aussi robuste qu'elle est frêle, ses yeux gris, ses cheveux châtain foncés, raides et fin.

— Alistryna ! salua Elijah.

— Laird ! dit-elle en s'inclinant.

Kenna observa lacomplicité entre ses deux amoureux, jamais elle n'avait vue Liam aussi heureuxqu'à cet instant précis.