Pour le cœur d'un Highlander {Terminée}

Chapitre 65

La jeune femme serra les dents et se redressa devant le maître des lieux.

— Que faites-vous ? demanda celui-ci.

— Cela ne se voit pas ? répliqua-t-elle agacée qu'il l'a suive sans arrêt.

— Ce n'est pas à vous de faire ça !

— Pourquoi pas ?

Il attrapa ses coudes afin de la rapprocher de lui mais grimaça de douleur.

— Que vous arrive-t-il ?

— Rien !

— Comment ça rien ? Vous venez de grimacer.

— Vous me faite mal, je ne suis pas une poupée de chiffon que je sache !

— Kenna, gronda la voix d'Elijah.

— Quoi ? cracha-t-elle hargneuse.

— Vos mains, tout de suite !

La jeune femme se sentit piéger, mais refusa de les montrés pour autant, elle secoua négativement la tête.

— Ne m'obligé pas à intervenir moi-même.

Elle sortit les mains de son dos et les montra aux guerriers qui les attrapa délicatement avant de les retournés.

— Petite idiote, pourquoi avez-vous fait ça ?

— Vous auriez préférez que je vous frappe peut-être ?

— Me frapper ?

— Vous êtes d'un égoïsme...

— Faites attention aux paroles qui pourraient sortir de cette jolie bouche, aux risques de recevoir la fessée.

— Vous n'êtes pas sérieux ?

— Ai-je l'air de rire ?

Kenna récupéra ses mains d'un geste sec et rentra dans le château, le guerrier sur les talons.

— Quand allez-vous me lâcher à la fin ?

— Probablement jamais !

Elle souffla avant de partir de nouveau dans le salon où Molly continuer les soins.

— Je vous interdis d'entrée de nouveau dans cette pièce.

— Pourquoi ça ?

— Ne me poussez pas à bout, gronda-t-il en acculant la jeune femme contre un mur.

— Sinon quoi ? le provoqua-t-elle.

— Je prendrais un plaisir fou à vous donner la fessée.

Kenna frappa du plat de sa main contre son torse avant de gémir de douleur comme un animal blessé.

— Doucement, murmura-t-il.

Elijah récupéra ses mains avec précaution, son sang avait taché sa chemise immaculée. Voyant que le laird s'en moquait elle fronça les sourcils avant de relever les yeux vers les siens qui observait ses mains avec attention, il l'emmena ensuite dans son bureau. La fît asseoir sur son fauteuil dans un silence pesant, le fait qu'il ne parlait plus déstabilisa Kenna.

— Je peux me débrouillée vous savez ! couina Kenna alors qu'il s'agenouilla près d'elle.

Aucune réponse du laird, avez-t-il l'intention de ne plus parler ?

Il ouvra le placard de son bureau et en sortit plusieurs choses notamment son baume cicatrisant qu'elle avait fabriquée lors de leur rencontre. Il alla récupérer la bassine et le pichet d'eau sur une autre table ainsi qu'un linge. Il disposa le tout sur le sol et s'agenouilla de nouveau, le laird plaça la bassine sur les genoux de Kenna qu'y tint en équilibre. Elle plongea ses mains dans l'eau froide et les sortis aussi vite en sifflant de douleur, elle rencontra les yeux sombres du laird qui s'appliqua à sécher ses plaies une fois la bassine retirer. Une main après l'autre, puis appliqua le baume aussi délicatement que possible, ses mains étaient chaudes et rêche voir calleuse mais c'était agréable malgré le faite qu'elle souffrait énormément.