Chapitre 66

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— Malheureux ? siffla-t-il avant de se retourner. Tu as tué l'homme que j'étais !

— Je te demande pardon, souffla Catherine.

— Pardon ? Je devrais te pendre pour ce que tu m'as fait !

Cormac s'interposa entre eux le regard noir.

— Et toi aussi j'aurais dût te tué.

— Elijah.

— Je t'ai demandé de ne plus m'appelé comme-ça ! Ne faîtes pas comme-ci vous me connaissiez, je ne suis plus l'homme que vous avez connu. Cet homme là est mort ! hurla-t-il.

— Je..., commença Catherine.

— Tu n'es qu'une vipère qui à profitée de ma faiblesse pour m'atteindre en couchant avec mon meilleur guerrier en plus d'un ami très proche et nous diviser. Maintenant que Molly à fait son travail, vous pouvez partir et ne plus jamais revenir !

— Je suis désolée ! couina Catherine.

— L'innocence ne te sied pas Catherine, grogna le laird.

— J'ai changée, se lamenta-t-elle.

— Tu ne changeras jamais, gronda-t-il en la foudroyant du regard. La perfidie et l'hypocrisie font partit de toi. À présent, je ne veux plus jamais vous revoir !

— Concernant l'affaire dans le nord ? demanda Cormac.

— Caleb s'en charge, je n'ai plus besoin de tes services.

Il se retourna de nouveau et s'appuya sur l'établi le temps qu'ils partent. Il entendit seulement leurs pas s'éloigner avant de soupirer et souffler de soulagement.

Plus jamais personne n'aura une emprise sur moi ! pensa-t-il.

Hormis peut-être une jeune et divine blonde, souffla sa conscience.

À présent il devait une explication à Kenna concernant son attitude, quitte à lui avouer la vérité à propos de Catherine et Cormac.

Il prit la sortie à son tour, traversa la cour et rentra dans le château à la recherche de Kenna. Il n'était pas très fier de la manière dont il s'était comporter avec elle, il ne lui avait pas adressé la parole le temps qu'il soigner ses mains, tellement la colère et la culpabilité le ronger de l'intérieur, il s'était appliquer à la soigner en serrant les dents et jurant dans sa tête comme un forcené jusqu'à ce qu'il est fermer la porte derrière lui.

Après avoir fouillé l'étage de font en comble, aucune trace de Kenna sa chambre était vide. À grande enjamber, il descendit les escaliers et demanda aux cuisinières si elles n'avaient pas vus la jeune femme, qui lui annoncèrent que ce n'était pas le cas. Son cœur se mit à battre la chamade.

Aurait-elle pût prendre la fuite ?

Il entra dans son bureau comme un boulet de canon, la porte claqua contre le mur avant de s'apercevoir une petite silhouette étalée sur un des bureaux. Son corps était pencher en avant, ses longs cheveux blond étaler dans son dos et de part et d'autre de son visage. Il avança doucement près du bureau et tomba sur le visage angélique de la jeune femme les yeux fermés, sa bouche rouge entre ouverte qui respirait doucement. Elle était endormit sur une pile de parchemin, il en récupéra une pour la lire, étonner il parcourra la lettre appréciant l'écriture de Kenna, une écriture fine et soigné aux traits gracieux et élégant très féminine. L'invitation était très propre et agréable à regarder, lisible.

La plume encore dans la main bandé de la jeune femme, il l'a récupéra et la posa sur le bureau avant que Kenna ne tourne la tête de l'autre côté. Un sourire étira les lèvres du laird quant il aperçu une série de mots sur sa joue ou l'encre n'avait pas sécher.

Il passa son bras sous ses cuisses et derrière son dos afin de porté cette beauté jusqu'à sa chambre. Son corps blottit contre son torse elle souffla doucement en marmonnant quelques mots inaudible et se rendormit.

Il traversa le château et monta à l'étage tenant dans ses bras le petit corps chaud de Kenna dont il observa son visage endormit, ses longs cils qui caresser le haut de ses joues, son petit nez dont un anneau fin en or à la narine gauche, sa bouche pulpeuse d'une couleur rosée et sa lèvre supérieure charnue qui appeler aux baisers.

Il poussa du pied la porte de sa chambre et déposa son paquet sur le lit, glissa les quelques mèches qui barrer son visage derrière son oreille et contempla celle-ci ou une rangée d'anneaux habillé joliment son oreille.

Son regard glissa ensuite sur son cou fin doré par le soleil et imaginer la douceur de celui-ci, son buste qui monter et descendait dans un rythme lent et régulier puis le haut de sa poitrine qui gonflé son corset.

Il pouvait la contempler à sa guise, elle dormait si paisiblement. Le guerrier mouilla un linge avant d'approcher et s'asseoir sur le lit et nettoyer la joue de la déesse endormie. Il posa le linge délicatement et caressa sa peau dans de petit geste pour éviter de la réveillée.

L'odeur floral de la jeune femme emplissait ses narines, il voulait goûter à cette peau douce et crémeuse qui hanter ses rêves les plus fou et ses fantasmes les plus inavouables. De son pouce, il caressa sa pommette pour réponse la jeune Kenna soupira d'aise.

— Kenna ? Tu es là ? résonna une voix derrière la porte avant qu'elle ne s'ouvre à la volée. Elijah ? Qu'est-ce que tu fais là ? demanda Bella avant de jeter un regard sur le lit.

— Kenna s'est endormie dans mon bureau en préparant les invitations, je l'ai déposé sur son lit.

— Oh ! souffla sa sœur.

Puis des petits couinements et sanglots résonnèrent dans la chambre. Leurs têtes tournèrent de concert vers Kenna étendue sur le lit qui se recroquevilla sur elle-même.

— Papa, maman, sanglota Kenna toujours endormie.

Elijah avança jusqu'au lit ou il prit place et caressa doucement ses cheveux pour l'apaiser.

Kenna avait l'impression de flotter dans les airs avant de tombée dans un trou noir et de revivre une nouvelle fois l'accident de voiture qui avait couté la vie à ses parents. Elle revoyait clairement leurs visages avant la collision et celle d'après qui hanter ses cauchemars les plus sombres.

Je suis tellement désolée, pleura-t-elle.

Kenna, murmura une voix qu'elle peiner à reconnaître.

Elle regarda autour d'elle et reconnue l'hôpital dans laquelle elle avait était emmenée après l'accident de voiture.

Maman ? Papa ? hurla-t-elle.

Puis le décor changea et elle se retrouva à l'enterrement de sa famille.

Son corps entier meurtrie, maintenue par des béquilles toute de noire vêtue de la tête au pied. Ses bottes en cuir noir s'enfoncer dans l'herbe humide et la boue tandis que son trench coat noir lui servait de rempart contre cette pluie torrentielle qui battait contre son corps, ce temps coïncider parfaitement en ce jour le plus sombre de sa vie.

Le ciel était tellement noir, le tonnerre gronda avant que l'orage ne zèbre le ciel en plusieurs arcs lumineux.

Elle pleura toute les larmes de son corps avant que les cercueils de ses parents furent mit en terre, ses mains lâchèrent prises sur les béquilles qui tombèrent à terre avant que ses genoux ne cèdent sous la douleur de son corps.

Les genoux enfoncés dans la boue, Kenna laissa libre court à son chagrin seule au milieu d'une centaine de pierre tombale où le silence de mort régner, tout le monde qui connaissaient ses parents étaient partis dût au mauvais temps. Seulement deux employés descendaient ses parents avant qu'ils ne quittent eux aussi les lieux.

J'aurais dût mourir moi aussi, hurla-t-elle contre les cercueils. Qu'est-ce que je vais devenir sans vous ?

Après plusieurs heures passé sous la pluie et dans la boue, le corps frigorifier et tremper jusqu'aux os, elle se releva avec du mal et quitta à son tour les lieux après avoir déposé deux énormes bouquets.

Kenna ? murmura de nouveau cette voix familière.

Pour le cœur d'un Highlander {Terminée}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant