Pour le cœur d'un Highlander {Terminée}

Chapitre 133

Kenna gara la voiture avant le pont du château et sortit du véhicule en tremblant, elle revenait sur les lieux plus de trois cent ans plus tard. Elle était à fleur de peau, ramenant ses mains sur son ventre et avança vers le château les souvenirs la submergèrent, les odeurs familières, le chant des oiseaux, le souffle du vent. Tout lui paraissait intacte, rien n'avait changé, elle aurait put voir apparaître le visage de son mari à l'autre bout du pont. Son sourire, ses yeux glacés qui tournait à l'orage qui brillait au soleil, sa peau tanné, ses longs cheveux éclaircies, mais l'autre coté du pont était entièrement vide.

Sa nuque lui picota quand elle passa les portes du château, elle glissa sa main sous ses cheveux jusqu'à ce que le bébé lui donne un coup de pied.

— Toi aussi tu ressens ça mon bébé ?

Un nouveau coup de pied de son petit garçon.

— C'est la maison, murmura Kenna en frottant son ventre.

— Bonjour, entendit-elle près d'elle.

Une jeune femme lui souriait.

— Je peux vous faire visiter ? dit-elle.

— Oh non, merci ! Je connais l'endroit.

— Bien, dans ce cas bonne visite !

— Merci.

Pendant la visite, elle redécouvrit les pièces certaines avait changé au fil des années, d'autre non, elle demeurait intacte. Dans la grande salle, des portraits étaient accrochés sur les murs, elle reconnut sans mal Elijah aux yeux bleu/gris qui la regarder, elle effleura le tableau du bout des doigts réalisant que ses joues étaient inondés de larmes.

— Comment puis-je te détester mon amour ? demanda-t-elle au tableau. Tu me manques tellement !

Il n'y a que quand on perd quelqu'un que l'on réalise à quel point il nous manque vraiment.

— Je savais que je te trouverais ici ! déclara une voix derrière elle.

Cameron se trouver à quelques mètres derrière elle observant lui aussi les portrait de ses ancêtres.

— Vous... vous avez fait tout ce chemin jusqu'ici ?

— Je n'allais pas te laisser seule Kenna.

— Mais... Et le musée ?

— Ils peuvent s'en sortir sans moi, pendant quelques jours.

— Merci !

— Ça faisait un petit moment que je n'étais pas venu ici, dit-il.

Après plusieurs minutes de silence.

— Il me manque, murmura Kenna.

— L'amour n'est jamais facile, dit-il à présent à ses côtés.

— Si vous saviez le nombre de fois que je l'ai repoussé, mais il est toujours revenu à la charge. J'adorais sa ténacité, même si au départ je leur en ai fait tout voir, rit-elle.

— Tu en parles avec beaucoup de tendresse malgré ce qu'il a fait.

— C'est vrai, admit-elle. Je ne comprends pas pourquoi il ne m'a rien dit sachant qu'il le savait avant de m'épouser.

— Qu'essayes-tu de dire Kenna ?

— Je n'en sais rien, quand il est rentré ce n'était plus lui. Tout ses comportements bizarre, dès qu'il me regarder il bugger et un court instant je voyais mon mari puis l'instant d'après il disparaissait. Il me reconnaissait j'en suis certaine.