Chapitre 72

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Jamais de sa vie elle aurait crue vivre une chose pareil, disparaître à une autre époque et en plus de ça appréciée cette période qui n'était pas la sienne. Comme-ci cette vie lui était destinée ! Rencontrer un homme comme Elijah MacKintosh n'était pas prévue au programme non plus et pourtant son corps s'éveiller à ses côtés, son cœur battait de manière précipité ne laissant aucun doute sur ce qu'il était entrain de se passer. Mais refuser catégoriquement de s'y laisser aller, un jour où l'autre elle devrait rentrait chez elle, à son époque.

Une chaleur dans son dos suivit d'une pression sur sa taille la sortit de ses pensées. Elle baissa le regard sur son ventre où deux mains halés, des mains d'homme mais pas n'importe lequel l'enlacer.

— Tu m'as l'air bien silencieuse, souffla-t-il à son oreille en resserrant sa prise autour d'elle.

— J'étais perdu dans mes pensées !

Elle ne devrait pas appréciée cette proximité entre eux, pas appréciée qu'il l'a touche de cette manière ni que sont corps réponde à chacune de ses paroles, elle devrait fuir aussi loin mais en était tout simplement incapable. En attendant elle chérissait chacun de ses moments passés avec lui, même si dans un avenir proche son cœur lui serait arraché sans scrupule.

Kenna tourna légèrement sa tête vers le guerrier et posa son front contre sa tempe. Elle huma son odeur purement masculine et virile qui se dégager naturellement.

— Je n'ai jamais était autant à ma place qu'en ce moment, murmura-t-il.

La jeune femme caressa ses mains avant d'enlacer ses doigts aux siens.

— Milord, le repas est prêt ! annonça Eliott sur le pas de la porte.

Il serra ses doigts autour des siens avec force avant qu'il ne pose ses lèvres sur son front dans un tendre baiser.

— Nous devrions y aller, dit-il en la tournant vers lui.

Tout deux rentrèrent de nouveau dans la maison et s'installèrent à table. Profitant des mets préparé par nos hôtes. Le repas se déroula dans une agréable ambiance, douce et chaleureuse. Le highlander à ses côté garda une main sur sa cuisse tout le long du repas, geste auquel Kenna ne s'attendait nullement de sa part.

— Tu es très belle, avoua la petite Lia assise à côté de sa mère, regardant Kenna droit dans les yeux.

— Merci, toi aussi tu es très belle ! sourit-elle.

C'était vrai la petite fille d'à peine 6 ans était un petit ange des Highlands, la peau pâle, les yeux vert émeraudes et une chevelure de feu bouclé sans oublier les tâches de rousseur sur son petit nez en trompette et de jolie lèvres rosé. Tel que sa jumelle ! Le portrait de leur maman Hélène.

La petite Lia ria et tapa dans ses mains toute contente. La pression sur sa cuisse fît tourner sa tête vers le laird qui la remercia du regard. Elle posa sa main sur la sienne et lui sourit.

— Je vais préparer vos chambre, se leva Hélène.

— Hors de question ! s'offusqua Kenna. Vous nous avez accueillis et nourris, je refuse de prendre vos couches.

— Vous n'allez tout de même pas dormir dans l'écurie, gronda Mora.

— L'écurie ? C'est parfait ! annonça Kenna.

— Milord ? s'empourpra Mora.

— L'écurie me va très bien ! ajouta Elijah.

— Merci, souffla Kenna au laird.

Tous se levèrent, tandis que les deux gardes prenaient la porte pour aller dormir, Kenna aida à débarrasser avant d'être emmenait par le laird vers un box dans les écuries. Il déposa une couverture sur un tas de paille où Kenna s'allongea, enleva ses chaussures avant qu'il ne la rejoigne et les recouvrit d'une couverture.

— Bonne nuit, souffla-t-elle avant que le sommeil ne l'emporte.

Le lendemain matin, Kenna était extrêmement bien au chaud elle ne voulait pas se réveillée de se petit nid douillet, remua légèrement pour reprendre une bonne position quant un grognement résonna dans ses oreilles. Elle ouvrit les yeux, ronds comme des billes et analysa rapidement la scène.

Par quelle hasard elle se retrouvait juché sur le torse du laird, elle était pourtant sûr de s'être endormie à ses côtés. Les deux mains du laird la ceinturé contre son corps, elle releva doucement la tête et tomba sur ses yeux ombrageux.

— Cela faisait une éternité que je ne mettais pas retrouvé avec une déesse sur moi au réveil, susurre-t-il la voix éraillé dût au sommeil en se frottant contre elle.

Elle sentit son érection frotter contre son ventre, Kenna posa ses deux mains contre son torse pour se redresser, il poussa un grognement.

— Pas si vite, gronda-t-il en la ramenant contre lui.

— Qu'est-ce que vous faîte ? murmura-t-elle.

— Tu me vouvoie de nouveau ?

— Vous...tu... Je ne sais plus !

— Qu'est-ce que tu veux Kenna ?

— Premièrement, que tu me lâche.

— En es-tu certaine ? demanda-t-il en répondant par un coup de bassin évoquant.

Un faible gémissement sortit de ses lèvres.

Était-elle prête à donner son corps à cet homme ? Qui plus-est dans une écurie, sur un tas de paille. Non elle ne l'était décidément pas ! Pourquoi offrirais-t-elle sa virginité à ce guerrier alors que sa place n'était définitivement pas ici et qu'elle devait rentrée chez elle.

Parce que tu as des sentiments ! souffla sa conscience.

Baliverne ! Tais-toi ! Tais-toi ! Tais-toi ! se répéta-t-elle inlassablement.

Regarde comment ta peau réagit à ses caresses, susurra sa conscience.

TAIS-TOI ! hurla-t-elle pour faire taire cette voix dans sa tête.

— Oui j'en suis certaine ! dit-elle en vociférant contre elle-même.

Elle se releva maladroitement jusqu'à ce que le laird la lâche en fronçant les sourcils.

— Est-ce ça va ? demanda-t-il enfin.

— Non, ça ne va pas !

— Parle-moi.

— Je...J'ai besoin d'être un peu seule.

Pour le cœur d'un Highlander {Terminée}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant