Pour le cœur d'un Highlander {Terminée}

Chapitre 123

Le mois de décembre était désormais bien avancé, les fêtes de Noël approcher à grands pas et Kenna se retrouvait au lit alors que son rôle étant la femme du laird était d'aider lors des grands rassemblements.

Hors là, elle ne savait même pas si elle était capable de tenir debout sans se vautrer sur le sol. Le haut du corps dénudé à l'air libre avec les cataplasmes, le moindre courant d'air la faisait frémir. Se nourrir relevait du parcours du combattant, à plat ventre sur le lit, le plateau à côté d'elle lui faisait de l'œil elle mourrait de faim mais ne voulait pas réveiller Elijah pour la nourrir. Décider à nourrir son bébé coûte que coûte, elle plaqua ses mains sur le lit et à la force des bras essaya de se relever avant de s'effondrer sur l'oreiller.

Première tentative : Échoué lamentablement !

Elle jeta un œil sur son mari qui dormait encore profondément. De nouveau les mains sur le matelas, elle se hissa sur ses bras. Son dos n'était pas de son avis et lui fit savoir, elle grimaça de douleur avant de retomber lourdement.

— Bordel de merde ! jura-t-elle en soufflant.

Deuxième tentative : Échec cuisant !

— Tu ne me retiendras pas prisonnière, Kenna MacKintosh n'est pas une prisonnière ! s'adressa-t-elle au lit.

Après tout, elle n'allait pas attendre à ce qu'on l'aide comme une assistée. Elle n'était pas handicapée, elle allait se lever et manger pour nourrir son bébé qui devait mourir de faim et ensuite elle aviserait.

Les mains sur le matelas, Kenna serra les dents et se hissa une nouvelle fois sur ses bras.

— Vous avez manié l'épée, bras de pacotille. Au travail maintenant ! ordonna-t-elle à ses muscles.

Elle tint en équilibre, le haut du corps en lévitation au dessus du matelas. La jeune femme n'aurait jamais pût faire ça devant un public, sa poitrine offerte à la vue de tous.

Bien maintenant les genoux qu'elle glissa sur les draps doucement, son corps protesta grandement. À présent à quatre pattes sur le lit, un sourire étira ses lèvres satisfait !

— Ce spectacle me donne de nombreuses idées beauté, souffla une voix ensommeillée à ses côtés.

Un hurlement de peur sortit de sa gorge avant de sombrer de nouveau sur le matelas. Elle vrilla son regard dans celui de son époux qui avait désormais les yeux ouverts.

— Tu m'as foutue la trouille ! s'écria-t-elle le cœur battant la chamade.

— Tu aurais dû m'avertir, gronda-t-il doucement.

— Tu as besoin de dormir et je meurs de faim, souffla-t-elle.

— Alors je vais te nourrir, sourit le guerrier.

— Dépêche-toi ! J'ai peur que le bébé n'est pas à manger depuis dix jours.

Il fronça les sourcils avant de se lever du lit et de venir à ses côtés, il releva son bassin tandis que Kenna se relever sur ses bras, son mari glissa sa main sur ses reins la peau recouverte de chair de poule avant de lui relever le haut de corps, à présent à genoux sur le lit il lui passa ses bras de Kenna autour de son cou et l'attira vers lui.

— Un pied après l'autre, murmura-t-il.

Kenna sentit ses jambes glisser sur les draps alors qu'il la retenait à la taille. Son genou quitta la surface du matelas.

— Ne me laisse pas tombé, couina-t-elle.

N'ayant plus de prise sur le lit, elle resserra les bras autour du cou du guerrier.