Chapitre 88

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Le guerrier à présent au-dessus d'elle, il descendit sa bouche sur sa mâchoire et dans son cou, aspirant, mordillant sa peau tendre et sensible sous son oreille.

— Ne refait plus jamais ça ! gronda-t-il à son oreille avant de reprendre ses baisers.

Un gémissement sortit de la poitrine de Kenna faisant relever le visage du laird.

— Tu as mal ? demanda-t-il.

— Un mal de chien !

Il attrapa un gobelet sur la table de chevet à ses côtés et lui tendit. Elle le remercia de la tête avant d'avaler à grande gorgée le liquide qui lui fît un bien fou. Kenna reposa ensuite doucement sa tête sur l'oreiller légèrement groggy.

— Tu risques de dormir encore un petit moment, déclara Elijah avant de déposer un dernier baiser sur ses lèvres avant que Morphée n'ouvre de nouveau ses bras.

Quant-elle ré ouvrit les yeux, les rayons du soleil réchauffer sa peau. Elle se redressa sur le lit en soufflant de douleur se dégagea des couvertures et observa sa cuisse bander, elle retira le bandage tombant sur la plaie de la flèche pas encore guéri mais trop propre. Elle pansa sa cuisse et sortit du lit avant de retombait sur celui-ci en grimaçant de douleur.

— Bordel, ce que ça fait mal !

À la deuxième tentative, elle garda l'équilibre sur sa jambe valide et approcha de la fenêtre. Les hommes d'Elijah s'entrainaient aux combats, des femmes préparaient des bouquets.

— Des bouquets ? s'interrogea Kenna à voix haute. Mais bien sûr, les jeux !

Elle enfila une robe sans la nouer dans le dos et sortit de la chambre en boitant se retenant aux murs. Sur sa route elle récupéra une canne et descendit les marches rien que cette descente lui valait un effort considérable, son front en était la preuve elle suait à grosse goutte. Elle s'essuya celui-ci du revers de la main et avança dans le salon qui était vide à cette heure de la journée.

Elle continua son chemin vers la cuisine et se servit un gobelet d'eau fraîche pour étancher sa soif, picora quelques fruits juteux et sucrer qui éveilla ses papilles et ouvrit son appétit preuve que son estomac était vide depuis un petit moment déjà.

Son dernier repas remonté au dîner chez Angus.

Les images de cette soirée lui revint en tête avant la lutte acharné contre ses hommes, se rappelant également de Mily, était-elle en vie ? Avait-elle pu rejoindre sa mère ?

Sans ses certitudes, Kenna chercha un visage familier pour leur poser la question qui lui apparu devant les yeux une fois dehors. La petite Mily riait aux éclats en jouant avec un petit chien, plus loin sa mère l'observait un énorme sourire aux lèvres.

Son regard croisa le sien, tandis qu'un sourire rassurant se dessina sur la bouche de Kenna celui de la maman avait disparu laissant poindre quelques larmes. Elle s'avança doucement jusqu'à Kenna et la prit dans ses bras.

— Merci d'avoir sauver ma petite, murmura-t-elle à son oreille.

— Je vous en prie, c'est normal ! Comment va-t-elle ?

— Mieux, elle s'inquiétait pour vous !

— Je suis là !

— Mily ! cria sa maman.

La petite fille de deux ans releva la tête, deux petites couettes blonde sur le haut de sa tête, elle regarda vers sa maman avant de tourner la tête vers Kenna un énorme sourire aux lèvres. Mily courut dans sa direction aussi vite que ses petites jambes lui permettaient.

— Kenna ! hurla Mily, éveillant l'attention de tout le monde autour d'eux.

La petite Mily s'accrocha à ses jupes.

— Tu vas pas mouir hein ? demanda Mily.

— Non, je ne vais pas mourir.

— Ouf, soupira-t-elle. T'as mal ?

— Un peu, mais je vais vite guérir ma puce.

Kenna posa sa canne contre le mur et prit Mily sous les aisselles et la porta, la cala contre son flanc tandis que la petite fille se blottit contre elle.

— Z'ai eu peur pour toi, chuchota Mily.

— Et toi ? Tu vas bien ?

— Ze fait des cauzemars !

— Tu sais qu'il ne peut rien t'arrivée ici, n'est-ce pas ?

Mily hocha la tête.

— Tu as un doudou ?

— Z'est quoi un doudou ?

— Hé bien, un doudou c'est quelque chose que tu serres fort contre toi quand tu as peur où pas d'ailleurs.

— Comme maman ?

— Tout à fait, comme ta maman. Mais le doudou ne remplacera jamais ta maman.

— Ze veut bien un doudou alors !

— Je vais voir ce que je peux faire pour que tu es un doudou rien que pour toi.

— Z'est promis ?

— Promis ! Serment du petit doigt.

Kenna tendit son petit doigt vers Mily qui en fît de même et les crocheta l'un dans l'autre. Le rire de Mily résonna à ses oreilles pendant quelques secondes.

— Maman ! Kenna va me donnée un doudou, sourit Mily à sa mère.

— Vous en faite pas, elle ira bien, avoua Kenna à la maman.

— Tu retourne jouais Mily, Kenna doit se reposer.

Kenna relâcha Mily qui repartit jouer avec le petit chien.

— Il semblait bien que j'avais reconnu cette voix, déclara une voix derrière elle.    

Pour le cœur d'un Highlander {Terminée}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant