Je t'en prie, crois moi

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Bonjour à tous ! Comment allez vous en ce beau weekend ? Moi je me porte comme un charme ! J'ai fais ma première semaine de travail et ma patronne est contente de moi ! Donc que demander de plus ? 

Bref, sinon vous devez peut être vous demander d'où sors ce titre assez...énigmatique. Je vais tout de suite vous fournir l'explications ne vous en faites pas ! 

Déjà, je demande à Aranel_Laindessiel je bien vouloir se présenter et de lire jusqu'au bout ! 

Ma petite fille, je respecte parfaitement ta volonté, donc, comme tu l'avais demandé dans ton Rantbook, je ne vais pas te souhaiter ton anniversaire qui aura lieu le 17 septembre. Je ne vais pas non plus te faire de cadeau ce jour là, car c'était aussi une demande de ta part. Et je respecte les choix de ma fille ! 

Donc, mis à part cela, je me baladais tranquillement quand, par le plus grand des hasard, quelque chose est apparu ! Et oui messieurs dames, apparu ! De nul part ! Comme par magie ! Donc, je me suis dit que ça serait vraiment bête de le laisser prendre la poussière tout seul dans son coin. 

Je vais donc, dans ma grande bonté, vous en faire profiter tout de suite après ! 

Bien entendu, je précise de nouveau que l'apparition de ce qui suit est un PUR HASARD



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La pluie tombait drue, recouvrant la ville d'un grand manteau humide. Tout le monde mettait sa capuche ou sortait son parapluie pour se protéger de cette attaque météo qui les trempaient jusqu'au os. On pouvait entendre les plic ploc des gouttes qui s'écrasaient par terre, formant des flaques plus ou moins grande. Le crépuscule était tombé, laissant la Lune prendre sa place et s'élever dans le ciel, même si elle était cachée par les nombreux nuages gris qui déversaient leurs larmes.

Dans une rue passagère, les lampadaires brillaient de milles feux, éclairant la route et le trottoir sombre sur lequel le passage était de plus en plus rare. Tout le monde rentrait se mettre à l'abri. On entendit alors des bruits de claquement, qui étaient rapides et précipités. Une femme surgit d'un angle de rue, marchant à toute vitesse, sans capuche ni parapluie. La pluie tombait sur son visage, faisant couler le maquillage si minutieux qu'elle avait passé du temps à appliquer. Ses talons hauts claquaient sur le sol avec force, éparpillant les gouttelettes d'eau autour d'elle. Sa robe noire, ouverte dans le dos, moulante et possédant un décolleté à dentelle, était désormais collé à sa peau, laissant presque voir ses sous vêtements par transparence. Son visage était crispé, tout comme ses mains qui serraient avec force un petit sac à main élégant. Ses longs cheveux noirs qui étaient en train de se mettre dans le désordre flottaient derrière elle. Ses lèvres rouges tremblaient légèrement, peut être à cause du froid qui s'insinuait en elle et lui gelait les os. De ses yeux verts émeraude, on pouvait penser que des larmes glissaient, pour se mélanger à la pluie torrentielle qui allait de plus en plus fort.

Elle ne s'arrêta pas, même quand son portable se mit à chanter, signe qu'un appel lui était destiné. Elle serra plus fort son sac et n'esquissa pas le moindre geste pour décrocher. Au bout d'une minute, la sonnerie s'estompa, laissant le bruit de la pluie reprendre le dessus. Puis, il sonna une nouvelle fois, se remettant à chanter. Les lèvres de la femme se mirent à bouger légèrement, murmurant un « ferme-la »inaudible.

Finalement, elle arriva devant un immeuble et y pénétra à toute vitesse. Les escaliers furent grimpés quatre à quatre, et l'un de ses talons se cassa sous le choc. Elle se retint de justesse à la rambarde et lâcha un juron alors qu'elle retirait ses chaussures pour continuer pieds nus. Arrivé au cinquième étage, elle poussa la porte avec force et la claqua derrière elle. Des bruits de pas se firent alors entendre et un jeune homme avec des cheveux verts et des yeux sombres apparut. Son visage prit une expression horrifiée en voyant l'état de la femme qui se tenait devant lui.

Rantbook d'une Louve ArgentéeWhere stories live. Discover now