Une amitié chamboulée *DRAXEMBE*

CHAPITRE 28

17 septembre

Les joueurs sélectionnés par Tuchel avaient pris l'avion en direction de Liverpool pour leur premier match de Champions League.

Leurs muscles étaient quelque peu douloureux à cause des entraînements intensif en vu de ce match si important mais le coach avait été très clair: "Cette année, ce sera nous !". Et il était prêt à tout pour tenir sa promesse, y comprit épuiser ses joueurs jusqu'à ce qu'ils deviennent les meilleurs.

-Allez Christo, regarde par le hublot, ça te détendra ! Pouffa Presnel soutenu par son ami de toujours, Kylian.

-T'es con Presko ! Va faire des bébés avec Julian et laisse-moi tranquille ! Répondit Nkunku en s'accrochant au siège devant lui avec ses yeux toujours clos.

-C'est techniquement impossible mais je veux bien essayer !

Et alors qu'il riait seul de sa blague, Jule s'en alla, feignant qu'il en avait déjà beaucoup trop entendu, le laissant seul avec Mbappe.

D'ailleurs, ce dernier avait l'air ailleurs depuis quelque temps, comme préoccupé par quelque chose. Presnel s'asseya alors à ses côtés, bien décidé à lui redonner le sourire.

-Bon, le Kyky de tout les Kyky, dis-moi ce qui te tracasse.

L'attaquant souriait face à ce surnom mais reprit, les yeux dans le vague.

-Je suis grave content pour Juju et toi mais... C'est dur pour moi de vous voir ensemble. Vous me rappelez tellement que je suis loin de Flo. Il me manque vraiment, Presko...

Dans un élan d'amitié, le métisse pris son ami dans ses bras pour le réconforter.

-Ne t'inquiète pas pour ça Kyky, lui aussi il doit être aussi mal que toi mais plus les jours passent et plus notre retour en bleu arrive vite ! Pense déjà à ce que vous allez faire en vous retrouvant... Fit le Français avec son sourire en coin.

Kylian lui frappa le bras tandis que ce dernier porta sa main à son épaule, prévenant Kylian que s'il avait un bleu, il le dénoncerait publiquement. Le numéro 7 ne put s'empêcher de rire et Presnel était fier de lui avoir rendu sa joie de vivre.

Et alors que le Français se demandait pourquoi son Allemand ne revenait toujours pas, il se dirigea vers l'arrière de l'avion où il y surpris son petit ami en compagnie de quelqu'un qui ne lui avait pas spécialement manqué...

-Je te dis juste que si tu repousses à chaque fois ça risque d'être plus difficile à dire.

-C'est gentil mais je n'ai pas besoin de tes conseils Thilo. Je m'en sors bien seul et il n'y a que moi qui jugerait quand est-ce que ce sera le bon moment.

C'est à cet instant que le Français choisi de faire son entrée, mettant un bras autour de la taille de Julian dans une attitude provocante.

-Salut Kehrer.

Le plus jeune Allemand se mit à sourire en regardant ses pieds avant de soutenir le regard du Français.

-Ça m'aurait étonné que tu ne viennes pas.

-Peu importe où ira Julian, je serais là. Tu devras t'y faire.

Les joueurs Parisiens arrivèrent enfin à leur hôtel où ils allaient passer la nuit avant le match rude qui les attendait le lendemain.

Comme d'habitude, c'était deux gars par chambre et comme toujours, Presnel accompagné de son chéri.

-Tu crois que je devrais te porter jusque dans la chambre comme le font les couples ?

Il avait prononcé ces mots, vérifiant au préalable qu'ils étaient bien seuls pour pouvoir faire ce dont il rêvait.

-Contente toi d'ouvrir la porte, ce sera suffisant...

Et alors que le métisse suivit les ordres de son Allemand, il décida tout de même de le porter sans prévenir.

-Tu es irrécupérable ! Riait le numéro 23 avant de l'embrasser une fois dans la chambre. Et c'est pour ça que moi aussi je t'aime.

Le Français l'embrassa une seconde fois, sentant que derrière ce baiser l'un comme l'autre souriait.

-Ah non Julian, cette fois on ne loupera pas le repas !

En entrant dans la salle du dîner, les débats fusaient et le Français soupirait déjà, rêvant seulement de ce bon lit qu'il allait retrouver le soir.

L'appréhension pouvait se lire sur les visages de chacun des joueurs. Ils pensaient déjà au match de demain, débattant sur les capacités de leurs adversaires qui étaient premiers de leur classement.

Angel semblait peu serein, craignant que le club se fasse écraser alors que Ney au contraire, était beaucoup trop sûr de la victoire. Seul Edi espérait que l'écart dans le score ne soit pas trop grand.

Le repas se passa donc dans une ambiance stressante, chacun partagent ses craintes et ses espoirs.

Presnel quant à lui, quitta la table le premier, ayant l'impression d'assister à un repas de famille beaucoup trop ennuyant.

Une fois dans sa chambre, il retira ses vêtements pour entrer en caleçon dans ce lit si bien fait dont les draps lui collaient au corps. Il aimait cette sensation, comme si rien ne pouvait lui arriver, qu'il était protégé.

Et alors qu'il s'endormait, il sentit quelqu'un se coller à lui. Ce contact, cette odeur... Il l'aurait reconnu entre mille, beaucoup trop addict à lui pour pouvoir oublier quoi que ce soit.

-Bonne nuit babe.

-Bonne nuit Liebe. Fit Julian en lui embrassant la joue avant de se placer confortablement dans ses bras.