Ce chapitre contient du lemon donc comme je l'ai déjà dis, si vous n'aimez pas ne lisez pas (mais vous pouvez profiter du média... Juju n'est pas vraiment dégueu à regarder, parole de Presnel)
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24 septembre
Sentant des doigts glisser le long de son bras, Julian ouvrit légèrement les yeux et sourit face au radieux visage qui s'offrait à sa vue.
-Hey.
-Bien dormi babe ?
-Toujours quand tu es là. Fit l'Allemand en calant sa tête contre le torse de Presko.
-Dans ce cas tu pourrais rester ici. Je veux dire, de manière permanente pour profiter de mon lit et de moi...
Julian se redressa sur ses coudes, scrutant le regard de son petit pour être certain de ce qu'il avait entendu.
-Attend tu es sérieux ?
-Non pas du tout, c'était un poisson d'avril en avance. S'indigna le métisse avant de reprendre. Bah évidemment que je suis sérieux ! C'est pas avec le voisin que je veux...
Le milieu de terrain lui sauta dessus en l'écrasant de tout son poids et l'empêcha de finir sa phrase sarcastique. En guise de réponse, l'Allemand préférait largement l'embrasser jugeant que ce geste valait plus que des mots.
-Ça veut dire oui ? Demanda le Français en le retenant par les épaules.
-Faut vraiment que tu arrêtes de me stopper dans mes élans Kim ! Riait Julian en reprenant possession de ses lèvres.
Chacun pouvait sentir l'autre sourire au contact de leur lèvre et ils ne purent s'empêcher de savourer cette instant magique qui n'appartenant qu'à eux.
Sans se poser plus de questions Presnel caressa le corps de son amoureux qui se tendait au fur et à mesure que ces gestes se faisaient plus pressants.
De lui-même, Julian qui avait eu pour habitude d'être d'un naturel plutôt timide, retira le peu de vêtements qui séparaient leur corps voulant rattraper ce qu'il n'avait pas pu faire la veille. Il commença alors rapidement par les siens puis plus lentement par ceux du Français qui croyait perdre la tête.
Et alors que ce dernier inversa leur position, le métisse s'attela à embrasser chaque partie de peau à sa disposition. Il avait rêvé de ce contact durant des années, imaginant ce que cela ferait que de pouvoir poser plus qu'un simple regard dessus.
À présent vivre ensemble, partager toutes les petites choses de la vie, se réveiller à côté de la personnes qu'il aimait le plus au monde ne lui paraissait toujours pas réel. Comment un ange comme Julian pouvait aimer quelqu'un comme lui ?
-Presnel... Soupira le numéro 23 en serrant son amant un peu plus fort contre lui.
-Je suis là Julian.
Son nom dans la bouche de Presnel avait pris une toute autre sonorité, une signification qu'il n'aurait jamais cru possible. Et pourtant il se surprenait à avoir envie que le métisse recommence, prononce son nom une dernière fois pour ressentir encore ce sentiment incroyable.
A la place il décida de l'embrasser pour lui dire qu'il l'aimait et Presnel commença ses mouvements de bassin en rythme avec le souffle haletant de son petit ami qui le rendait dingue. Il agrippa les draps avec toute sa force pour se contrôler, ne voulant pas blesser son Julian toujours aussi beau.
Finalement l'Allemand décida de se positionner au-dessus du métisse qui n'opposa aucune résistance et pris les devants en bougeant de lui-même.
Savourant cette douce sensation, Presnel rouvrit les yeux et scruta le corps luisant qui s'offrait à lui et agripait les hanches de son Julian qui continuait encore de bouger frénétiquement.
Sentant la fin approcher, le défenseur se redressa légèrement, passant ses bras dans le dos transpirant de Julian pour sentir les battements effrénés de son cœur contre le sien qui allait sortir de sa poitrine.
Le plaisir arracha un léger cri à Julian tandis que Presnel étouffait ses gémissements comme il le pouvait en plaquant ses lèvres contre la peau fine du cou de son petit ami, laissant malgré lui une trace violacée symbole de son amour pour lui.
Julian finit par s'allonger de tout son poids sur le torse de Presnel qui se soulevait rapidement à cause de l'effort. Et alors que le défenseur sentait son petit ami s'éloigner de lui, il se mit à passer sa main dans ses cheveux sachant que c'était l'un des points faibles de l'Allemand.
-Tu ne veux pas que je m'en aille n'est-ce pas ?
-Effectivement, ce n'est pas une envie que j'ai.
Le défenseur aurait voulu que cet instant dure toujours mais il vit son petit copain jeter un coup d'œil à son téléphone et il soupira instantanément en comprenant.
-Malheureusement on doit se rendre à l'entraînement dans... 40 minutes. On devrait se dépêcher. Fit Julian en se détachant de la douce emprise de ces bras dans lesquels il se sentait si bien.
-Nooooon, on était bien là. Tu veux pas revenir pour moi Juju ?
Le défenseur enleva le drap qui cachait son corps pour s'exposer à la vue d'un Julian plus que troublé.
-Je dois avouer que tu es très... Persuasif. Fis ce dernier avant de fermer les yeux pour reprendre ses esprits. Mais on ne peut pas. À moins que tu veuilles être sur le banc durant le prochain match ?
Le métisse soupira et commença à se vêtir alors que Julian se dirigeait déjà vers la salle de bain.
-On pourrait prendre notre douche ensemble tu sais ? Glissa Presko qui voulait vraiment rester le plus longtemps possible seul avec son Julian.
-Ne dis plus rien sauf si tu veux que je t'envoi l'une de mes baskets dans la tête.
-Ce n'est pas non plus une envie que j'ai... Chuchota le métisse pour éviter que l'Allemand ne l'entende.
Et alors que le Français commençait à cacher les affaires de Julian pour le chambrer et le mettre en retard, un bruit le sorti de ses pensées enfantines.
-PRESNEL KIMPEMBE JE VAIS TE TUER !
Apparemment il se prendrait plus qu'une basket dans la tête et beaucoup plus rapidement qu'il le croyait...
C'est en apercevant son œuvre d'art dans le cou de son Jule qu'il compris son énervement. Mais le métisse se contenta seulement de sourire comme un idiot, signant à cet instant précis son arrêt de mort.
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Une amitié chamboulée *DRAXEMBE*
Fiksi PenggemarMeilleurs amis depuis ce qui leur semblait des années, tout allait pour le mieux entre Presnel et Julian. Du moins jusqu'à l'arrivée du nouveau défenseur Parisien, Thilo Kehrer, qui allait éveiller la jalousie ainsi que certains sentiments enfouis.