L'arrivée sur Terre

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Chapitre 1
L'arrivée sur Terre

J'ouvris les yeux à l'appel de Lana, qui me dit gentiment qu'elle avait préparé mon habillement. Elle rajouta également timidement qu'elle était triste de me voir partir, que la solitude guettait son cœur d'âme damnée mais je lui fis un sourire lumineux, j'allais revenir après tout. Ce n'est que temporaire.

Je regardais par ma fenêtre toujours somnolente, je me disais que je n'aurais plus une vue plongeante sur les pires âmes du monde des mortels qui se font tuer encore et encore, cette vision d'horreur me déchirait le coeur. Brusquement comme à mon habitude, je refermais le rideau sur la fenêtre. Je me faufilais alors dans la salle de bain pour prendre une douche. Puis, je m'enroulais dans une serviette. Les deux miroirs reflétèrent la marque sur ma poitrine, une étoile semblable au pentagramme de Ginger mais inversée. Cela veut dire " Homme négatif " selon des recherches que j'ai effectué. On m'a dit que chaque démon de sang royal avait ça à la naissance mais cela me semblait dur à croire puisqu'aucun de mes frères et sœurs n'ont jamais présenté cette marque malgré les décolletés plongeant de ma fratrie. J'ai l'impression que cela ne convient pas aux normes de ma société alors je la cache. Je me suis toujours demandée, est-ce que si j'allais sur Terre serait-il possible que la vérité se montre ? La grande question de ma vie. Je n'ai même plus les souvenirs d'avant mes 10 ans. Je m'habillais rapidement avec une chemise et un slim en jean, des baskets aux pieds. Puis, je rejoignis mon père dans son bureau , le couloir était désert. Une bonne chose.

- Bien dormi ? dit mon père en se retournant vers moi.
- Très bien, dis-je sans émotion. Que devrais-je faire exactement sur Terre ?
- Je pense que tu le sais déjà. Il faut que les humains montrent leurs vices, tu t'appelleras Lexie Blacks, tu sais parler toutes les langues les plus parlées de la planète Terre, on t'a inscrite en tant qu'immigrée des Etats-Unis et tu as bien évidement appris le français. Tes parents ont voulu te donner une éducation française puisque c'est leur pays d'origine. Tu auras un appartement avec vue sur la mer.
- La mer ?, dis-je je les yeux emplis d'admirations. Oh ! Veuillez m'excuser, je vous prie de continuer, Père.
- Oui , un appartement avec vue sur la mer , un appartement de luxe c'est pour ça que je te mettrais à disposition dix cartes de crédit chacune avec un montant plus qu'exorbitant dans la monnaie humaine et j'en rajouterais si le solde vient à zéro. Tu resteras donc là-bas jusqu'à que tu obtiens ton diplôme, tu seras juste une lycéenne dans une ville en Bretagne , on t'aménera sur Terre avec un camion de déménagement où quelques meubles te seront donnés. Ah ! Et évidemment, voici les clés de l'appartement, je t'ai tout expliqué je pense. Ah non j'oubliais presque, éloigne-toi le plus possible des créatures angéliques, emmène ton épée démoniaque au cas où.
- Je l'ai toujours sur moi , marmonnais-je.
- Je te souhaite un bon séjour ma fille.

Il me tendit un papier où était marquée une adresse, et le nom de mon établissement scolaire. Après être rentrée dans ma chambre, je partis pour préparer mon sac de cours. Je grognais un peu. Je venais juste de finir mon apprentissage démoniaque, la poisse. Je mis le sac dans la place qui restait dans ma valise, j'avais l'impression de partir en vacances pourtant j'allais travailler.
Cependant, il était midi. Je dois encore attendre deux heures, je devrais peut-être visiter une nouvelle fois ce monde ignoble , je sortis de cette forteresse qu'était mon habitation. Je m'approchais du domaine des volcans, des petits démons s'amusaient à torturer des âmes perdues, ils avaient un visage mignon mais une fois grand leur laideur démoniaque sera montrée au grand jour pr leur physique, c'est pour cela que je me trouve chanceuse d'avoir le physique d'un vampire. Les trois diablotins s'arrêtèrent voyant que je les regardais avec nostalgie .

- Eh regardez elle est mignonne !
- Tu as raison Jack ! dit son camarade.
- Elle me dit quelque chose..., chuchota le dernier mais assez fort pour que je puisse entendre.
- Oh , vous ne me connaissez pas ? dis je d'un ton sadique .

Interdiction d'aimerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant