Chapitre 26

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----(pdv Newt)----

  Ça faisait deux semaines. Deux semaines depuis ce fameux vendredi, deux semaines que je passe mes journée à sourire aux côtés de mon Tommy, deux semaines que je l'aime de plus en plus, deux semaines que notre relation ne fait que s'améliorer ou se renforcer, et surtout deux semaines de pur bonheur, que je passe avec l'homme que j'aime.

  Et quand je suis avec lui, quand il me sourit, m'embrasse... j'oublie tout. J'oublie tous mes soucis, toutes mes peines, toutes mes craintes... tout disparaît lorsque je suis avec lui ou pense à lui.

  Quand je rentres chez moi, tout redevient craintes, doutes et peine. Aucun sourire, aucune joie, juste la peur.

  Je crois vraiment que seul Thomas arrive vraiment à me faire sourire le plus. Pas une seconde ne passe avec lui sans que je ne sois heureux et éperdument amoureux.

  C'est vraiment fou l'effet qu'il a sur moi...

  Et j'étais vraiment perdu sans lui, je ne savais plus quoi penser ou quoi faire, alors que quand j'étais avec lui, je ne pensais qu'à lui, et faisais tout pour lui.

  Alors cela faisait deux semaines que je nageais dans le pur bonheur tout au long de la journée, que j'étais le plus heureux, dans ses bras, pendant que Minho lui ne faisait que se réjouir, en riant et nous chariant.

  J'avais Thomas, et j'aurais voulu que ça dure éternellement.

*

  Et c'était encore une journée passée à ne faire que sourire avec mes deux tocards.

  En soit, tout était redevenu à la normale du fait de l'éloignement de Thomas, on avait pas posé plus de questions, mais dans tous les cas faudrait bien qu'un jour on sache.

  Mais bon, on sortait tout juste du cours d'anglais, à 17h. Minho ayant fini plus tôt, nous étions que nous deux, marchant côte à côte, nos mains se frôlant.

 “Dis euh... Tommy?

 - Oui?

 - Ça te dis on va chez nous?

  Et par “chez nous”, j'entendais bien par la notre endroit.

  Thomas sourit alors, attrapant ma main et la serrant fort.

 - Oh Newt tu sais bien que ce n'est même pas une question à poser, ça..." dit il en commençant à s'avancer. Je souris alors, le suivant.

  Durant le chemin, aucun de nous ne parle, comme à notre habitude, mais ce n'est en rien un silence pesant.

  Non, c'est un silence doux et agréable, dans lequel on marche côte à côte vers notre endroit.

  Et on arrive donc là ba, toujours main dans la main.

  Mais, alors que j'allais lâcher la sienne pour m'allonger tranquillement, il m'attira contre lui, m'entourant de ses bras. Il nous fait ensuite basculer dans l'herbe fraîche, mon dos contre son torse.

  On était bien, là, l'un contre l'autre, ma tête reposant près de la sienne, mon corps entouré de ses bras chauds et reposant.

  Je me suis alors surpris à afficher un énorme sourire.

 - Qu'est ce qu'il y a?

 - Rien c'est... c'est juste que j'ai tellement l'impression de rêver... Je veux dire, j'arrive pas à croire que je suis là, contre toi, et ça depuis deux semaines... Je changerai ça pour rien au monde, Tommy.

  Je lève alors la tête vers lui, le regardant dans les yeux. Je vois alors ses joues rougir et un sourire se former sur le coin de ses lèvres. Il me sert alors encore plus fort.

 - Si tu savais comme je t'aime Newt, je pourrais jamais vivre sans toi…”

  Mon coeur se serre une demie seconde avant qu'il ne se réchauffe. Je me cale alors encore plus contre lui, tandis qu'il m’embrasse encore une fois.

 “Finalement, j'aurai bien réussi à te trouver quelqu'un...

  Je ris alors contre ses lèvres, avant de sourire comme pas possible et l’embrasser aussi.

 - Ta gueule Tommy…”

  Il sourit lui aussi.

  C'est fou comme moi aussi, je l'aimais.

*

  Deux heures après, la nuit était déjà tombée, et je devais donc, à contre coeur, rentrer chez moi. En plus, il commençait sérieusement à faire froid et je devais vite rentrer au chaud.

  Je commençais alors à me relever quand Thomas m'en empêcha, me gardant contre lui.

“Tommy...

 - Nan... reste là Newt... On est bien...

 - Mais tu connais les règles chez moi, Tommy...

 - Mais je veux pas que tu partes... Après je te revois plus jusqu'à lundi...

  Je lui souris. Il est tellement mignon comme ça, on dirait tellement un enfant...

 - Au pire... je vois son visage s'illuminer d'espoir et j'étouffe un rire. Tu peux toujours venir chez moi... Son sourire s'agrandit. En plus... Je le vois attendre et je ris encore. Mes parents sont au resto ce soir...

  Sur ce je le vois bondir debout, me regardant avec un de ces sourires à la con, et j'explose de rire.

  Il est vraiment pas possible celui là.

  Je me lève alors moi aussi, et on part donc en direction de chez moi.

  Il n'y aura que ma soeur, ce soir, alors ça va. Mes parents rentraient tard, alors pas besoin de les prévenir pour Thomas, surtout que les connaissant, ils auraient sûrement refusé.

  On arrive devant la porte et, sans toquer, on entre.

  Mais avant même que je ferme la porte, Thomas prends ma tête entre ses mains et m'embrasse pleinement, pendant qu'on avance vers les escaliers.

 “Euh je vous dérange pas peut être?” Dit ma soeur, riante, dans le salon.

  Thomas se fige un peu tandis que je rigole, montrant mon doigt à Sonya, ce qui la fait rire, tout en continuant d'avancer vers l'étage, les lèvres de Thomas toujours collés aux miennes.

"I'm sorry" NewtmasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant