Chapitre 11 : Quand le souvenir du passé vous hante [Lenaweeg]

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Plus tôt ce Matin là

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Plus tôt ce Matin là

... Respire ... Ouvre les yeux, et énumère trois choses qui sont possibles et faisables pour moi aujourd'hui. "Je peux me lever, J'ai le droit au bonheur, Je passerais cette journée sans pleurer " Une larme coula sur ma joue. "Perdue " Marmonnais-je la voix enrouée par le sommeil. Couchée en boule dans mon lit je fus réveillée en sursaut une énième fois par ce cauchemar atroce que je fessait depuis plus d'un an maintenant. Je détendis les jambes en prenant de grandes respiration. Heureusement, le doyen avait été compatissant et m'avait octroyée une chambre individuelle, j'avais eu de la chance qu'il en reste une vacante car arrivée en cours d'année était déjà assez éprouvant, mais si j'avais du me coltiner une colocataire je pense que je ne l'aurais pas supporter, et elle non plus. Elle n'aurait pas encaisser mes terreurs nocturnes. J'avais du une fois de plus raconter mon histoire, et comme à chaque fois je m'étais mise en "pilote automatique ". Lorsqu'on me demandais d'exposer les faits je me blindais et récitais l'horreur qui m'est arrivée, comme un robot. C'était comme ça que je fonctionnais désormais.

[...]

La marque de ma main resta ancrée à sa peau, le dessin de ma paume droite apparue peu à peu sur sa joue meurtrie. "Comment avait-il osé me dire ça! " Je n'en revenais toujours pas. Je le fixais d'un air hautain, mes yeux le fusillaient du regard. Lui, restait stupéfait me dévisageant avec des grands yeux ouverts. mes jambes flageolaient, mais mon corps vibrait de colère. Des larmes menaçaient de déborder. Il était hors de question que je lui fasse ce plaisir ! Dans un élan de courage je réussis à lui balancer.

- Ne t'approche plus de moi, tu es toxique ! J'avais du mal à croire les autres, mais vu ton comportement d'aujourd'hui et d'hier soir je m'imagine mieux ce qu'ils voulaient dire. Nathaniel fronça les sourcils et essaya d'articuler quelque chose mais je ne lui en donna pas le temps.

Je fis volte-face, pris la direction de la sortie de l'hôpital. Je ne voulais pas croire ce que Rosa, Alex et Priya m'avaient dit sur Nath à mon arrivée, mais fort était de constater qu'ils avaient raison. Relâchant la pression, les larmes que je retenais se déversèrent en silence sur mes joues. La main tremblante j'ouvris mon sac fouillant frénétiquement dedans à la recherche de mon paquet de cigarettes. Ressortant le précieux sésame je me munis de mon briquet fétiche et m'allumais une clope. Une taffe, puis deux et toutes la tension quitta mon corps crispé. Je passais une de mes mains machinalement dans mes cheveux, les repoussant en arrière. " Bordel, c'était vraiment une mauvaise idée de venir aujourd'hui " Rageuse j'essuyais les perles nacrées qui roulaient le long de mon visage. Je me laissais glisser sur le ciment du parvis de la clinique, le béton froid me fit des frissons, me rappelant qu'à l'extérieur il pleuvait averse. Les grosses pluies de octobre avaient commencées. Je me relevais, pris mon téléphone, composa le numéro d'Alexy et attendis. J'étais venue à pieds sans rien sur le dos. "Même pas fichue de penser à prendre un parapluie, qu'elle conne je fais " pensais-je en écrasant mon mégot dans le cendrier prévu à cet effet. Au bout de trois sonnerie une voix chaleureuse décrocha.

Comme un fil rougeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant