Chapitre 24 : Une faim de loup - partie Ⅰ [Lenaweeg et Nathaniel]

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[Lenaweeg]

Traînant les pieds jusqu'à ma chambre, je ressentais encore toute la frustration qu'Ambre avait provoquée en nous

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Traînant les pieds jusqu'à ma chambre, je ressentais encore toute la frustration qu'Ambre avait provoquée en nous. Deux fois ! Deux fois ! Bon Dieu. J'espérais sincèrement que le fameux diction ne se révélerait pas vrai pour nous ! J'avais besoin de me défouler d'une manière ou d'une autre. Je poussais ma porte et m'étalais de tous mon long sur mon lit en poussant un long gémissement plaintif. Me retournant sur le dos je contemplais le plafond de ma chambre. La soirée avait été chargée. Elle aurait pu se finir d'une toute autre façon, mais bon quand ça veut pas, ça veut pas ... Je me relevais avec peine et me dirigeais vers ma salle de bain, me démaquillais et revêtis mon pyjama. J'éteignis la lumière et me glissa sous les draps. J'étais sur le point de m'endormir quand mon téléphone vibra. Légèrement engourdie je cherchais l'appareil à tâtons sur mon bureau. Je ne fus pas surprise de voir le nom de Nathaniel s'y inscrire en lettre capitale. J'ouvris les texto et souris.

-"Envoyez-moi les mots "Bonne nuit "! pour que je les mette sous mon oreiller." 

Ces mots ... Il se souvenait que j'adorais John Keats. Et moi pauvre cœur fragile je serra mon téléphone contre ma poitrine, telle une adolescente, comme si j'avais reçu la plus belle déclaration d'amour du monde. En quelque sorte c'était le cas ...

-"Bonne Nuit Mon Chat"

-J'appuyais sur "envoyé" et reposa mon smartphone sous mon oreiller. Le sommeil me gagna instantanément. Ce soir là, mon repos fut complet. Pas de cauchemars ni de crises de somnambulismes, rien de tous ça. Mes songes étaient paisibles et réparateurs. Je me réveillais le samedi midi de bonne humeur, en pleine forme. M'étirant de tout mon long je me rendis compte qu'il était presque 14:00 quand j'émergeais. Ça fessait une éternité que je n'avais pas fait une telle grasse matinée. Je décidais alors, et pour la première fois depuis mon retour de téléphoner à mes parents. Me préparant un minimum, j'installa mon ordinateur et lança Messenger. Je ne pouvais pas réellement leurs téléphoner car la communication téléphonique vers le Canada aurait coûté trop cher. Mais l'un dans l'autre les voir en visio était une bonne chose, c'était aussi à double tranchant. La tonalité se fit entendre et le visage de mon père apparu en premier. Je l'entendis crier.

-Lucia, LUCIA ! Viens vite, Lena appel ! Je perçus un bruit sourd au loin. Comme si quelqu'un lâchait de la vaisselle. Je vis la webcam du salon bouger et tout devint flou d'un coup:

-Papa, Maman ça va ? Vous me voyez ? M'inquiétais-je. Je savais que la connexion pouvais être capricieuse dans le coin.

-Mais non ne t'en fait pas ma chérie c'est ta mère qui a fait tombé la webcam en me fonçant dedans. Elle a fait un dérapage pas franchement contrôlé. Se gaussa-t-il. Il y eut un horrible bruit métallique et le visage de mes parents réapparus dans le cadre. Je ris de bon cœur en voyant ma mère frapper mon père, faussement énervée.

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